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Septième Sens
87 abonnés
762 critiques
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0,5
Publiée le 13 juin 2013
Pourquoi ne pas pouvoir aimer une personne ayant plus de vingt ans d'écart, alors que la passion est là ? Parce que les codes de la société nous en dissuadent ? Parce que nous sommes vus comme des personnes malsaines ? C'est le problème de Robin Wright et Naomi Watts dans Perfect Mothers, le premier film américain d'Anne Fontaine (Entre ses mains).
Les deux femmes sont des copies conformes : même job, même coupe de cheveux, même couleur d'yeux, d'un bleu océan. Parlons d'ailleurs de cette mer dans laquelle, peut-on dire, est enfoui un secret qui sera révélé au grand jour. Il aurait mieux valu le taire, comme ce film, qui n'aurait pas du voir le jour. Ces pseudo jumelles se sont entichées du fils respectif de l'autre, deux « surfers winners ». La réalisatrice nous fait ici une apologie de la perfection physique de très mauvais goût. Et pourquoi ? Peut-être pour faire un contraste (raté) avec leur morale un tantinet borderline.
Perfect Mothers se construit de façon bien linéaire et prévu à des kilomètres. Une fois les deux relations construites, rien ne se passe et l'on se demande comment le film tient une heure cinquante, avec ces lents panoramiques sur ces personnages perdus, et filmés en gros-plan pour capter involontairement leurs ressentis totalement artificiels. Car les deux actrices ne témoignent d'aucune sensibilité, même si Watts semble plus fragile que Wright. Quant à leurs fils, leur prestation respectives est tout simplement à oublier.
Mais le mauvais goût ne s'arrête pas là puisque des incohérences surviennent. Pourquoi faire rire dans une scène tendant vers le dramatique (le collègue de Lil lui avouant son amour) ? Les deux fils se battent mais ne parlent même pas entre eux de la situation, montrant la bêtise et la violence masculine, mais aussi le manque d'approfondissement du propos. Tous ont de supers métiers et de belles maisons (qui si ce n'est Xavier Dolan, est un metteur en scène reconnu à 21 ans ?) alors qu'on les voit passer leurs temps à boire et se pavaner sur la plage. En somme, du grand n'importe quoi...
Perfect Mothers est un drame bourgeois loupé, ni plus, ni moins. Et Anne Fontaine est en-dessous de tout, que ce soit récemment dans la comédie (Mon pire cauchemar), ou aujourd'hui dans le drame.
"Perfect Mothers" est un film français tourné en Australie avec deux actrices américaine (Robin Wright) et britannico-australienne (Naomi Watts) dans les rôles titres. Adapté d'un court roman de Doris Lessing intitulé "The Grandmothers", ce film est distribué aux Etats-Unis sous le titre "Two Mothers"
Malgré cet embrouillamini anglo-saxon, Perfect/The Grand-/Two Mothers est mon coup de cœur du printemps. Dans un golfe paradisiaque, niché au bout de l'Australie, deux amies d'enfance voient grandir leurs garçons. L'une est veuve ; l'autre voit s'éloigner son mari parti à Sydney y poursuivre sa carrière. L'une a une aventure avec le fils de l'autre. L'autre réagit en couchant avec le fils de la première.
Anne Fontaine est une réalisatrice intelligente qui aime à flirter avec les situations limites. "Nettoyage à sec" avait vu Stanislas Merhar bouleverser la vie routinière d'un couple de province "Nathalie" avec Emmanuelle Béart conduisait Fanny Ardant à sauver son couple en embauchant une prostituée.
A chaque fois, Anne Fontaine frôle le scabreux et réussit toujours à faire naître un trouble intelligent. Là où le malaise devrait naître, c'est un amoralisme doux qui prévaut. Nul désir de choquer - comme dans "Le souffle au cœur" où l'inceste d'une mère avec son fils avait fait scandale. Naomi Watts et Robin Wright sont des MILF telles qu'on les rêve. Elles ont la quarantaine épanouie, le ventre encore plat et les seins toujours ronds, mais la lucidité intelligente de la précarité de cette parenthèse. Elles vivent depuis toujours dans un Eden qu'elles ne veulent pas quitter - et que la caméra ne quittera jamais tout au long du film.
L'idylle qu'elles nouent avec le fils de leurs meilleures amies n'a rien de malsaine. Elle est la prolongation naturelle de l'affection qu'elles se portent - et qui aurait pu se transformer en homosexualité si cette hypothèse n'était pas rapidement évacuée. Le plus intéressant est l'étude de cette relation dans la durée. Là où "Le souffle au cœur" culminait dans la relation sexuelle d'une mère avec son fils, "Perfect mothers" va au-delà de l'union quasi-incestueuse de ces deux mères avec leurs deux fils pour étudier leur(s) couple(s) dans la durée. On voit les mères devenir amoureuses, s'attacher, puis comprendre que cet attachement ne saurait durer. On les voit devenir grands-mères et accepter, par amour pour leurs fils l'irruption dans leur quatuor de deux belles-filles. Le film aurait pu s'arrêter là, le sextuor descendant sur la plage pour y répéter les jeux d'enfants auxquels les filles, devenues mères puis grand-mères n'auront cesser de s'adonner. S'éloignant du livre, il propose un dénouement sidérant qui est à la fois inattendu et parfaitement logique. Je le laisse vous surprendre ...
ça reste assez subtil et nuancé ,le traitement de cette histoire de mères cougars avec le fils de l'autre amie !assez troublant et belles images de ce monde idyllique qui en connait pas la crise si ce n'est morale ! à voir quand on a pas vu le soleil depuis plus d'un mois
Voilà l’histoire de deux belles femmes d’une quarantaine d’années. Deux amies de toujours, deux mères de deux charmants garçons qui ont grandi ensembles,dans un cadre idyllique, et qui se retrouvent seules face à leurs deux adolescents, soumises à leurs passions de femmes, leurs devoirs de mères, et leurs contradictions.
Un film qui effleure du bout des doigts un sujet scandaleux, mais avec beaucoup de sensualité, de charme, de féminité et beaucoup de simplicité. Et pose certaines questions qui dérangent: L’amour a-t-il un âge? l’amour a-t’il un non? l’amour a-t-il une limite, un interdit? Que ferait-on à leur place, pourrait-on seulement s’y trouver? ... (Lire la suite sur mon blog)
J'ai adorer ce film! Les jeux d'acteurs sont poignants et l'histoire est très intéressante ! C'est un film touchant, sans longueurs, les paysages sont très beau( depuis que j'ai vu ce film je veux absolument vivre au bord de la plage!), les actrices Noami Watts et Robin Wright sont renversantes...Trop de sentiments quoi! Donc aller voir ce film qui est vraiment émouvant et qui ne laisse pas indifférent!
Rien que pour le superbe décor (Seal Rocks New South Wales Australia) ce film mérite d'être vu, on se croirait déjà en vacances et ce même décor parvient à nous faire oublier cette histoire pas très morale inspirée d'une histoire vraie.
Le jeu de Robin Wright, Naomi Watts et Xavier Samuel y est parfait, il faut juste se laisser porter par ces personnages dans ce huis clos paradisiaque sans juger leurs actes pour apprécier ce film, je pense.
Malheureusement, il y a forcément des dommages collatéraux dans ce genre d'histoires pas banales et les personnages en paieront évidemment le prix.
Il y a dans ce film de Anne Fontaine la mélancolie des corps, la mélancolie du temps, une forme d'abandon dans l'amour à la fois magnifique et pathétique. C'est un film très touchant, très beau, très sobre et très juste. C'est bon ça !
Une histoire qui aurai pu être originale mais on y croit guère car les 4 personnages ne vieillissent pas à la même vitesse ... sinon on passe un agréablement moment, les vues sont superbes.
Il y a bien longtemps qu'un film ne m'avait autant scotchée que celui-là. Beau et scintillant comme un iceberg sous le soleil, il donne à voir dans un premier temps presque trop de beauté : les actrices/acteurs, les paysages etc... Tout est attirant comme dans le monde magique des enfants. Chacun sait toutefois que la partie immergée des icebergs est de la loin la plus importante et la plus dangereuse .... L'intelligence de la réalisatrice consiste à laisser le spectateur faire aussi sa partie du travail et là, eh oui, on comprend que ce dont il s'agit vraiment c'est de la relation fusionnelle entre ces deux femmes et d'un vécu d'inceste interposé (car c'est bien de ça dont il est question). L'envie du monde extérieur n'est finalement pas suffisamment forte pour contrer l'incapacité de sortir de cette bulle d'attraction vénéneuse. Alors forcément, le piège se referme (définitivement ?) sur les protagonistes. C'est beau, profond, amer, comme la catégorisation du film le précise, c'est un drame,... et à revoir absolument !
Ce film marque les esprits, en tout cas le mien. Au tout debut, c'est un peu derangeant et bizarre de voir les premiers liens se former Puis apres on s'y fait mais on s'y habitue pas, c'est toujours autant bizarre! En tout cas les sentiments et les emotions sont tres bien mis en oeuvre ce qui fait un film profond et bon!
Un film subtil à l'interprétation tout aussi fine, et qui aborde un thème plus original que la moyenne. Les sentiments par lesquels passent les actrices (tentation, culpabilité, remords, regret...) sont abordés de manière très intelligente. Le sujet n'est en rien scabreux (au final j'ai remarqué que cela choquait plus les hommes que les femmes, qui comprendront en voyant les 2 très beaux jeunes acteurs...) il est à la marge et ne sombre pas dans le sordide. Il faut dépasser l'impression 'paradis cliché' des premières images (il faut dire que les décors sont somptueux), et l'on s'imprègne assez rapidement de la magie des lieux et des acteurs. Ces derniers sont tous très bons, surtout le tandem d'actrices. Et la fin est parfaite ;)
Les très belles images sont un écrin pour cette histoire très touchante et tout à fait vraisemblable. Les quinquagénaires sont encore sexies et jouent très bien leur rôle de mères un peu "désespérées".
Envoutant(e)s. Intriguant(e)s. Passionné(e)s. Irrésistibles. Coupables. Victimes. Surprenant(e)s. L'amour lui est totalement insensible à tout cela. C'est juste deux êtres qui s'aiment. Merci à la réalisatrice de nous livrer ce film qui nous laisse encore imaginer que les contes de fées ne sont tous pas réservés aux enfants.