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Mondocine
Si l’on part du principe que l’immense océan représente le film d’Anne Fontaine et que la plage ensoleillée représente la pellicule sur laquelle il est couché, alors on peut dire que les vagues déferlantes sur le sable symbolisent les vagues de nullité successives qui viennent s’écraser sur la pellicule, se superposant les unes sur les autres inlassablement, continuellement, dans un flot répétitif et quantitatif. Perfect Mothers est raté à tous les niveaux et chaque bonne idée y est esquivée au profit d'une mauvaise... La suite sur Mondociné.
J'ai été envoûtée par le film, ses décors, ses 4 acteurs, tout paraît fluide et naturel dans un contexte plutôt particulier. Anne Fontaine a le don de faire parler les images et de transposer des impressions sans dialogue.
Voilà un film à la fois plein de légèreté et de sentiments profonds! Dans un décor paradisiaque ces deux femmes nous entraînent dans leur histoire dont le scénario si bien écrit, nous empêche de porter un quelconque jugement. Les jeux d'acteurs sont troublants et l'intrigue nous porte du début à la fin sans jamais nous lasser.
A voir!!
A voir!!
Pourquoi ne pas pouvoir aimer une personne ayant plus de vingt ans d'écart, alors que la passion est là ? Parce que les codes de la société nous en dissuadent ? Parce que nous sommes vus comme des personnes malsaines ? C'est le problème de Robin Wright et Naomi Watts dans Perfect Mothers, le premier film américain d'Anne Fontaine (Entre ses mains).
Les deux femmes sont des copies conformes : même job, même coupe de cheveux, même couleur d'yeux, d'un bleu océan. Parlons d'ailleurs de cette mer dans laquelle, peut-on dire, est enfoui un secret qui sera révélé au grand jour. Il aurait mieux valu le taire, comme ce film, qui n'aurait pas du voir le jour. Ces pseudo jumelles se sont entichées du fils respectif de l'autre, deux « surfers winners ». La réalisatrice nous fait ici une apologie de la perfection physique de très mauvais goût. Et pourquoi ? Peut-être pour faire un contraste (raté) avec leur morale un tantinet borderline.
Perfect Mothers se construit de façon bien linéaire et prévu à des kilomètres. Une fois les deux relations construites, rien ne se passe et l'on se demande comment le film tient une heure cinquante, avec ces lents panoramiques sur ces personnages perdus, et filmés en gros-plan pour capter involontairement leurs ressentis totalement artificiels. Car les deux actrices ne témoignent d'aucune sensibilité, même si Watts semble plus fragile que Wright. Quant à leurs fils, leur prestation respectives est tout simplement à oublier.
Mais le mauvais goût ne s'arrête pas là puisque des incohérences surviennent. Pourquoi faire rire dans une scène tendant vers le dramatique (le collègue de Lil lui avouant son amour) ? Les deux fils se battent mais ne parlent même pas entre eux de la situation, montrant la bêtise et la violence masculine, mais aussi le manque d'approfondissement du propos. Tous ont de supers métiers et de belles maisons (qui si ce n'est Xavier Dolan, est un metteur en scène reconnu à 21 ans ?) alors qu'on les voit passer leurs temps à boire et se pavaner sur la plage. En somme, du grand n'importe quoi...
Perfect Mothers est un drame bourgeois loupé, ni plus, ni moins. Et Anne Fontaine est en-dessous de tout, que ce soit récemment dans la comédie (Mon pire cauchemar), ou aujourd'hui dans le drame.
Les deux femmes sont des copies conformes : même job, même coupe de cheveux, même couleur d'yeux, d'un bleu océan. Parlons d'ailleurs de cette mer dans laquelle, peut-on dire, est enfoui un secret qui sera révélé au grand jour. Il aurait mieux valu le taire, comme ce film, qui n'aurait pas du voir le jour. Ces pseudo jumelles se sont entichées du fils respectif de l'autre, deux « surfers winners ». La réalisatrice nous fait ici une apologie de la perfection physique de très mauvais goût. Et pourquoi ? Peut-être pour faire un contraste (raté) avec leur morale un tantinet borderline.
Perfect Mothers se construit de façon bien linéaire et prévu à des kilomètres. Une fois les deux relations construites, rien ne se passe et l'on se demande comment le film tient une heure cinquante, avec ces lents panoramiques sur ces personnages perdus, et filmés en gros-plan pour capter involontairement leurs ressentis totalement artificiels. Car les deux actrices ne témoignent d'aucune sensibilité, même si Watts semble plus fragile que Wright. Quant à leurs fils, leur prestation respectives est tout simplement à oublier.
Mais le mauvais goût ne s'arrête pas là puisque des incohérences surviennent. Pourquoi faire rire dans une scène tendant vers le dramatique (le collègue de Lil lui avouant son amour) ? Les deux fils se battent mais ne parlent même pas entre eux de la situation, montrant la bêtise et la violence masculine, mais aussi le manque d'approfondissement du propos. Tous ont de supers métiers et de belles maisons (qui si ce n'est Xavier Dolan, est un metteur en scène reconnu à 21 ans ?) alors qu'on les voit passer leurs temps à boire et se pavaner sur la plage. En somme, du grand n'importe quoi...
Perfect Mothers est un drame bourgeois loupé, ni plus, ni moins. Et Anne Fontaine est en-dessous de tout, que ce soit récemment dans la comédie (Mon pire cauchemar), ou aujourd'hui dans le drame.
Anne Fontaine: profondément à l'écoute de l'humain, toute en délicatesse, en nuances, avec une totale absence de jugement moral (filtre castrateur) et ça fait du bien! Elle explore tout: l'émerveillement (subjectif oh! combien) maternel, la culpabilité, la vague déferlante (sans jeu de mots) de l'emportement amoureux et(ou) des sens............ on se demande si ce quatuor aurait pu exister dans la vraie vie et j’apprends que le film est tiré d'une histoire réelle! Peut-être ne pouvait-elle se produire que dans ce lieu sublime, nature immense et sauvage mais accueillante, bordée par une mer belle à couper le souffle, espaces grandioses propices à ce huis-clos, construit sur une amitié enfantine solide et profonde. Chacun des personnages est mû par des ressorts différents: Ian, garçon fragile, dans l'affect pur; Tom, bien au clair avec ses désirs, qui mène sa propre barque sans trop se poser de questions existentielles; Lil qui ne contrôle plus rien lorsqu'elle se décide à ouvrir les vannes; Roz, plus courageuse, qui se lance "à corps perdu", capable de sacrifier un mariage réussi comme un amour passion.
Sur le plan cinématographique, je suis une simple cinéphile: Anne Fontaine nous offre des images sublimes magnifiquement soutenues par la musique, j'ai été émue et conquise par ces personnages et leur drame. Jeux d'acteurs excellents, Naomi Watts comme les autres, une mention particulière pour Robin Wright!
Pour la première fois de ma vie j'ai eu envie de partir vivre ailleurs: là bas, en l’occurrence! Merci Mme Fontaine.
Sur le plan cinématographique, je suis une simple cinéphile: Anne Fontaine nous offre des images sublimes magnifiquement soutenues par la musique, j'ai été émue et conquise par ces personnages et leur drame. Jeux d'acteurs excellents, Naomi Watts comme les autres, une mention particulière pour Robin Wright!
Pour la première fois de ma vie j'ai eu envie de partir vivre ailleurs: là bas, en l’occurrence! Merci Mme Fontaine.
Une histoire amorale et dérangeante, filmée assez sagement par Anne Fontaine. Je ne me suis pas ennuyé, mais je n'ai pas non plus réussi à me passionner pour ce récit. Ce n'est d'ailleurs pas tant le côté amoral qui m'a gêné (deux femmes ayant chacune un fils et vivant une liaison avec le fils de l'autre - il y a presque quelque chose d'incestueux dans ces amours, chacun des fils considérant la mère de l'autre un peu comme sa seconde mère), ce n'est donc pas tant cela qui m'a gêné que ce qu'un tel récit comporte d'invraisemblance. On pourra m'objecter que la créatrice du récit, la romancière Doris Lessing, prix Nobel de littérature, s'est inspirée d'une histoire vraie pour concocter son roman. Peut-être mais cela ne contredit nullement mes impressions. Je suis d'ailleurs persuadé que les histoires vraies sont, dans certains cas, beaucoup plus invraisemblables que d'autres histoires qui, elles, sont inventées de toute pièce! Il aurait peut-être été préférable d'adapter au cinéma un autre roman de Doris Lessing: il en est d'excellents!
Un drame sensuelle étrange, parfaitement bien interprété, mais qui a du mal convaincre totalement tant le récit se déroule et se conclue comme on pouvait le prévoir ! Dommage...
pierrre s.
Perfect Mothers est un film qui divise, tu m'étonnes! Ici, Anne Fontaine nous parle clairement d'inceste. Mais elle le fait avec une certaines manière, à tel point que le film en devient beau. D'abord grâce à des décors magnifiques, et ensuite grâce aux interprètes eux-mêmes, qui chacun leurs tours, apportent une touche de sensualité.
Très beau livre d'images sponsorisé par l'office du tourisme australien, les garçons sont beaux et font du surf, les femmes de 50 ans ressemblent à des adolescentes midinettes.
Ryhtme languissant (très mauvais montage) et dialogues souvent explicatifs et ridicules, heureusement les actrices y croient et émeuvent finalement quand le drame se noue enfin dans les 15 dernières minutes.
Avant ça : un roman photo invraissemblable sans ironie et humour.
Ryhtme languissant (très mauvais montage) et dialogues souvent explicatifs et ridicules, heureusement les actrices y croient et émeuvent finalement quand le drame se noue enfin dans les 15 dernières minutes.
Avant ça : un roman photo invraissemblable sans ironie et humour.
J'attendais ce film car le sujet m'intéressait particulièrement et parce que j'adore Robin Wright et Naomi Watts, mais je n'ai pas pu le voir à sa sortie et au fil du temps j'appréhendais d'être déçue. Finalement non, c'est une belle histoire qui part dans certains sens inattendus. C'est plein de tact sans jouer dans le trop délicat, ça manque peut-être un peu de sincérité à cause de toute cette superficialité que sont les mères trop parfaites physiquement et amicalement, leurs fils qui suivent le même chemin, leurs maisons immenses, splendides, les pieds dans l'eau turquoise rien que pour eux, des boulots apparemment pas trop prenants... Bref, le rêve. Mais au-delà de ça, le message passe quand même et la situation évolue constamment sous nos yeux et nos espoirs cachés. Attention, ce genre de relation ne plaira pas à tous, tout le monde est prévenu...
Pas mal, le film aurait pu être plus charnel et passionnel.
Les acteurs sont bons et les décors sont super. On passe quand même un bon moment d évasion devant ce film
Les acteurs sont bons et les décors sont super. On passe quand même un bon moment d évasion devant ce film
selenie
Adaptée du roman "Les grand-mères" de Doris Lessing (lauréate Prix Nobel de littérature), que l'auteur certifie être une histoire vraie, il est surprenant de comparer l'oeuvre originelle avec les intentions de la réalisatrice. En effet Anne Fontaine a décidé de tourner dans un paysage idyllique afin d'aider le spectateur à croire à cette double histoire d'amour et elle voulait éviter de faire un film trop moralisateur d'où le choix de l'Australie... Néanmoins elle a réécrit l'histoire car dans le film il ne s'agit pas des mamies mais de maman ; la morale est tout de même plus simple et change la donne. Les paysages carte postales aidetn assurément à croire à la sensualité ambiante. Emmené par un duo d'actrices sublimes (et aux rides naturelles) qui approchent la cinquantaine de belle manière l'histoire prend vite une dimension qui dépasse le phénomène "cougar". Aidées par leur physique, les deux femmes se ressemblent et apportent un côté autarcie incestueuse très intéressante et qui est l'atout principal du film. Anne Fontaine raconte l'histoire d'une famille dont les moeurs se croisent surtout dans les familles de redneks dégénérés dans des films d'horreur, là elle raconte une famille bourgeoise bien sous tous rapports. Par contre les dialogues sont parfois aussi inintéressant qu'inconsistant (le premier diner par exemple). Les deux fils sont interprètés par deux acteurs qui manquent clairement de charisme, si Xavier Samuel ("Anonymous" et "My best men") s'en sort pas mal James Frecheville (pourtant remarqué dans "Animal Kingdom") lui fait surtout une démonstration du bellâtre béat et inexpressif. Un beau film même si les choix de Anne Fontaine arasent la portée originelle du roman.
traversay1
Anne Fontaine a l'art de dénicher des sujets originaux et volontiers transgressifs. Cela a donné quelques résultats probants par le passé (Nettoyage à sec) et d'autres nettement plus anecdotiques, faute d'un manque d'audace à développer leur contenu. Perfect Mothers (noter le savoureux glissement de titres : Les grands-mères de Doris Lessing puis Two Mothers en V.O) est de cet acabit. Faussement sulfureux, faussement incestueux, faussement sensuel, le film se laisse envahir par ses images de cartes postales qui lissent l'intrigue, lui ôtant progressivement son peu de chair et de réalisme. Le passage du temps ne semble avoir aucune prise sur la plastique impeccable de ses deux héroïnes. Lesquelles, par bonheur, sont incarnées par deux actrices talentueuses, Robin Wright et Naomi Watts, dont le jeu contraste avec la piètre performance de leurs surfers de fils qui adoptent parfaitement la devise : Sois beau et tais-toi. Inutile de parler des seconds rôles, ils sont inexistants. Anne Fontaine aurait pu approfondir la relation entre ces deux femmes qui s'aiment par procuration mais elle se contente de suggérer cette attraction fatale. L'ensemble est chic et fade.
Perfect Mothers aborde un sujet (pour moi) pas très abordé au cinéma, même si il parle un petit peu de femme couguar mais tout de même sous un angle différent. En effet, vu qu'ici les deux femmes ont vu grandir leurs amants et sont les enfants de leur meilleure amie respective. Dommage que le film tourne vite en rond... On nous raconte un peu la même histoire sur une durée assez longue vu qu'on voit comment débute l'histoire puis on la suit durant une dizaine d'année environ. Mais au bout d'une heure et quelques, on se demande un peu où tout ça va nous mener et qu'elle va être la finalité de l'histoire. Et donc finalement, on ressort de la salle en se disant "Tout ça pour ça ?"
En fin de compte la phrase "L'amour n'a pas d'âge" caractérise le mieux ce film !
En fin de compte la phrase "L'amour n'a pas d'âge" caractérise le mieux ce film !
Eric C.
Quel beau film, quel hymne à l'amour sans tabous, sans limites. Quelle réalisation avec un déroulé remarquable dans le temps et une narration limpide par l'image du texte qui passe par des fondus enchaînés sublimes plus forts et explicites que n'importe quel discours. Quel film d'actrices, quadras à la beauté flamboyante, au talent débordant, proposant une explosion d'émotions, de passions, de sensualité, d'amour tout simplement. Naomi Watts enormissime comme si souvent, sans doute l'atout moteur de ce superbe film. Et Robin Wright que l'on re découvre, plus dans la force et la maturité mais avec également une prestation hors norme. Et puis quelle audace, quel sujet incroyable que ce parcours croisé et parallèle à la fois qui au delà de l'amour interdit par la différence d'âge, par le bouleversement des conventions avec ces cougars de circonstance prend quasiment une tournure incestueuse compte tenu du contexte et de la proximité affective des protagonistes. Enfin quelles magnifiques images, quels paysages, l'océan et cette île australienne sublimés, un eden pour abriter ces amours et croquer la pomme au propre comme au figuré. Un véritable chef d'oeuvre, un film sublime.
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