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Difficile de croire en une telle histoire et pourtant... au fur et à mesure que se déroule l'action, on passe par tous les sentiments et finalement, on s'interroge: et si l'amitié était plus forte que l'amour?
D'abord, on a du mal à croire que les toujours très belles Robin Wright et Naomi Watts puissent tenir le rôle de la mère de garçons d'une vingtaine d'années. Puis, ayant quand même vérifié que cela était possible, on oublie cette question de l'âge et on se laisse emporter par cette histoire d'amour, celle de 2 femmes, amies d'enfance, la quarantaine épanouie, qui tombent l'une et l'autre amoureuses du fils de l'autre. Il est vrai que l'action ne se déroule pas dans une cité à Sarcelles, mais dans le sud de l'Australie, dans des villas de rêve, situées au bord d'une plage de rêve et que les 2 jouvenceaux sont eux-mêmes ... de rêve. Et l'on finit par s'énerver à l'idée que 2 boudins puissent mettre à mal ce bel édifice ...
Dans un écrin de nature sublime, deux amies d’enfance dont les garçons sont adolescents se livrent à un amour croisée : prolongeant leur affection à travers le corps de leur garçon respectif, s’adonnant à une passion qui fait fi des convenances, une forme incestueuse d’amour qui met au centre de ses sentiments, la jeunesse et l’âge mur. Cette confrontation va les marquer à jamais. Unis, solitaires, ils peuvent vivre hors du temps, mais la vie, la société, le temps qui passe les rattrape. Un plan qui reste, le visage de Naomi Watts dans un miroir, pas maquillé. Il est question de narcissisme, mais jamais le film n’a de tonalité perverse, c’est une sorte de bulle, un rêve auquel on est convié. Les sentiments sont incontrôlables, et au niveau émotif, le film joue les équilibristes. Le dernier plan est très beau, il fallait une conclusion, on ressent une forme de plénitude à la fin du film, exactement cette sensation d’être bercé par les courants, et de profiter d’un soleil doré : la rondeur de cette amour laisse à penser qu’une chose naît, puisque rien ne peut naître entre les deux couples, je veux dire qu’ils ne peuvent enfanter, sinon, enfanter leur histoire …
Superbe film, sujet délicat, traité avec beaucoup de finesse et d'élégance. On aurait pu penser à quelque chose de malsain mais pas du tout, il n'y a jamais de vulgarité. À voir.
defleppard
Une belle surprise ce film qui aurait mérité, bien plus d'entrées. Prenant, car la réalisation est à la hauteur. 3 étoiles et demie.
Superbe films. Les 4 acteurs sont parfaits. Film vraiment réaliste. Le thème ne me tentait pas trop maiśiĺest pourtant bien abordé. C'est prenant du début à la fin !
Un film à la morale parfois dérangeante, mais sublimé par des un décor paradisiaque. De très beaux paysages et un bon jeu d'acteurs. On ne s'ennuie pas.
Aïe aïe aïe! Anne Fontaine retombe dans ses anciens travers malgrè ce tournage aux antipodes! Robin Wright est immèdiatement dans le rôle de la quadragènaire èpanouie qu'on lui demande d'interprèter! Même sous l'emprise de la rèalisatrice, sa classe est imperturbable! Mais que ce film, adaptè d'une nouvelle de Doris Lessing, est ratè avec de grosses lacunes scènaristiques! Même Naomi Watts n'est pas bonne (un comble !) dans cette chronique pour femmes cougars qui couchent avec le fils de l'autre! On s'enfonce petit à petit, au fur et à mesure du dèroulement du film et des choses pas forcèment catholiques, dans le grotesque, pour ne pas dire dans l'ennui poli! Pas de morale, pas de prise de conscience, bref ça couche sans scrupules et tant pis si on doit dètruire le bonheur de deux familles à venir! La fin sur l'esplanade achève le spectateur en tombant dans le surrèaliste et le ridicule! Allez 1* pour les splendides images de plage de la Nouvelle-Galles du Sud car pour le reste on touche vraiment le fond...
Film qui aurait mérité d'être un peu plus sulfureux par rapport à son sujet, "Perfect Mother" est tout de même une oeuvre cinématographique à visionner. Robin Wright et Naomi Watts sont particulièrement touchante, la photographie apporte une certaine élégance et la réalisation propose une bonne dose de sensualité.
Les amours croisés d’un malaisant quatuor incestuel, se révélant au final assez artificiel et sonnant creux, même si Noami Watts et Robin Wright sont quand même des Milfs ultimes !
Un film bien fait, difficile a voir par ceux qui n'ont pas résolu leur problème d'oedipe. Sinon, on peut savourer la perversité assumée de l'histoire, qui est à la fois roman-photo et transgressif. Ce film tourne le dos à toute morale, pour s'enfonçer dans la jouissance de l'interdit pas vraiment interdit, mais arrive a captiver par sa sensualité. Les actrices sont au top, images impeccables, presque trop, on finit par croire au Paradis de l'enfer. On voit la faille entre les critiques et les spectateurs, sous le charme vénéneux ou horrifiés.
si je ne savais que c'est une histoire vraie , j'aurais du mal à croire que pareille histoire puisse exister. Mais après tout c'est un film de fiction et toutes les fictions ne sont pas tirées d'histoires vraies. j'ai été choqué surtout lorsque Yann s'y met lui aussi. Je trouvais cela grotesque sans doute parce que je peux croire à l'attirance de Tom pour Rose et vice versa mais pas celle de ill pour Yann!enfin plutôt de yann pour Ill. Comprendrons ceux qui ont vu le film. voilà pourquoi je n'adhère pas trop à ce film ...... Pour la morale rien à dire ll y a beaucoup de couples sur terre qui ont 20 ans ou plus d'écart......
ffred
Premier film en anglais pour la réalisatrice française Anne Fontaine (Nettoyage à sec, Nathalie, Entre ses mains, Mon pire cauchemar entre autres). Sur le papier, c'était très alléchant : Anne Fontaine+l'Australie+Naomi Watts+Robin Wright+Christopher Hampton. Sans être décevant, le résultat est tout de même un peu en de-ça de nos espérances. Il manque un petit (plusieurs?) quelque chose pour en faire un grand film. Le problème est que...
L'AlsacienParisien
"Perfect Mothers", adaptation du roman de Doris Lessing, raconte l'histoire étonnante de deux amies d'enfance qui couchent chacune avec le fils de l'autre, et le tout, avec bonheur et plaisir partagé. Cette première réalisation en anglais de Anne Fontaine est propre et interprétée justement par un duo d'actrice marchant constamment sur la corde sensible. Ce sont ces qualités qui nous font passer un moment agréable et étrange car il faut avouer que cette situation scabreuse et jamais vue réussit à nous intriguer dès le départ. La proximité et la forte amitié que partagent les deux femmes n'a rien d'étonnant à premier abord mais on découvre vite l’ambiguïté de l'une face au fils de l'autre. Cette rencontre qui apparaît comme un accident amorce une série de partie de jambes en l'air souvent longues, incompréhensibles et exagérées dans leur ensemble. Les réflexions sur la vieillesse et sur le caractère incestueux de la situation passent rapidement sous silence et l'intrigue, si incongru à nos yeux, devient un roman de gare sans véritable enjeux. En effet, je n'ai pas du tout apprécié la banalité de la situation que le scénario laisse entrevoir à la fin du film. Naomi Watts et Robin Wright, en mère meilleure amie et amante cougar, sont superbes et pleine d'émotion! Les deux fils aux physiques d'apollon se défendent aussi bien. Les sentiments sont virulents voire violents, difficiles à saisir mais formulent une histoire intéressante et pulsionnelle.
TTNOUGAT
Une nouvelle écrite par un prix Nobel de littérature ne pouvait être que profonde et enrichissante, surtout reprise par Anne Fontaine à son aise dans les problèmes sentimentaux. Las, quelle déception! Le scénario est complètement vide et durant la première heure, c'est du documentaire contemplatif bourré d'esthétisme. La mer elle même est filmée sans affection comme un film publicitaire de commande bien léché. Lorsque Harold, le père de Tom, repart définitivement à Sidney, un léger intérêt se manifeste mais ce n'est que dans les 20 dernières minutes que le cinéma reprends ses droits et que les vrais caractères apparaissent. Coté mise en scène, c'est trop souvent du téléfilm et si les acteurs sont irréprochables seules les deux femmes Roz et Lil sont filmées avec intérêt. C'est lorsqu'elle sont ensemble que c'est du beau cinéma qui se suffit à lui même. Le sujet, quoique très improbable mérite d'être connu avant de pénétrer dans la salle car il a de quoi déstabiliser dans la façon dont il est traité. Sous sa publicité tapageuse, il est d'une grande banalité. Quoi de plus normal en effet que deux jeunes hommes en pleine forme soit attirés par des femmes belles en pleine maturité dans le contexte de ce vécu, le contraire eut été étonnant. Doris Lessing n'a jamais approfondi les caractères laissant Anne Fontaine assez démunie et obligée de remplir le temps avec des scènes amoureuses pourtant infiniment plus agréables à vivre qu'à regarder sur un écran. L'essentiel de tout cela, soit cette question : ''comment est-t'il possible que ces quatre personnes en soient arrivées là en Australie pays hautement civilisé ?'' n'est pas dit. Le plan final est désespérant de lâcheté, nous n'aurons rien appris.
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