Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
🎬 RENGER 📼
7 185 abonnés
7 498 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 11 février 2009
Là où Steven Soderbergh faisait défaut dans la première partie de son biopic, là il évite (fort heureusement) les mêmes erreurs (montage chronologique déstructuré et entrecoupé par des interviews). Après sa guérilla Cubaine (et sa fracassante entrée à Santa-Clara), on retrouve le Che en Bolivie, à travers la jungle. Mise en scène sobre pour un montage qui cette fois-ci évite de nous égarer. Entre les admirables séquences de fusillades à travers la jungle et l’excellent jeu des acteurs, Benicio Del Toro en tête ! Soderbergh confirme son talent et nous offre un final digne de ce nom. Che, mort en héro, le mythe est né !
La déchéance du personnage mythique qui persiste à continuer sa guerilla alors que tout est perdu est à la fois triste et touchante. Comme dans une tragédie grecque, on assiste impuissant à la chute d'un symbole qui n'était après tout qu'un homme.
un peu deçu de ce deuxieme volet de la saga le che. je trouve que la fin est pas terrible. on ne voit pas ce que devient son apres avoir etait transporter. mais le film reste bien.
Projet de longue date, Del Toro dans les starting block depuis des années et un réalisateur chevronné (mais faisant débat) aux commandes le projet faisait déjà écho. Et le résultat est là. Une oeuvre atypique digne de ce que Soderbergh sait faire de plus original et de plus parlant. Les 2 parties sont indissociables tant le fond est commun, par son personnage, bien sûr, mais surtout par sa force de traitement (encore plus poussée dans la 2ème partie) où l'on suit une sorte de parcours non initiatique dans son fond (normal) mais il en a tout l'aura dans sa forme. La première partie conte la naissance d'un mythe la deuxième sera celle de l'icône naissant. Un dernier subtil, clair et rapide viendra à lui seul résumé la vie du Che (sa vision des choses, son implication, l'homme). Ce plan, magnifique d'intelligence et d'émotion souligne également le choix et la direction que Soderbergh et Del Toro ont voulu donner à ce biopic. Ne pas seulement parler de l'Histoire mais d'un Homme. Del Toro donne ainsi une puissance tout en retenue dans sa composition. Il est juste et fort, impliqué et tenace. Le corps souligne un axe, le regard l'autre. Mais c'est bel et bien au bout de ces 4 heures que le tout à une fin, une fin qui en fait nous parle de la vie d'un homme qui avait un seul idéal, les autres. La conjugaison d'une réalisation subtile et condensée dans ses meilleures moments et d'une interprétation très subtil sans être cliché donne à ce film un aura qui en fait un des biopics les plus originaux des ces dernières années.
L'Argentin était déjà fort en émotion et puissant par son caractère historique dans le sens où il nous était facile de remonter 50 ans en arrière . Mais "guerilla " est un cran au dessus à mon avis. On vit le film, on se retrouve dans la jungle bolivienne à se cacher derrière des troncs d'arbres, à marcher des jours et des jours, à espérer atteindre le but... C'est une épopée même pour le spectateur. On vit tout, assis au fond de notre siège et c'est d'ailleurs pour ça qu'il faut le voir au cinéma.
En ce qui concerne le Che, il est évident que Steven Soderberg prend position en sa faveur. Il s'agit de raconter son combat, sa lutte qu'il dédie à l'homme. Et même si maintenant il est à la mode de mettre en avant les côtés de révolutionnaire sanguinaire du Che, lui, choisi d'affirmer à mon avis la légitimité de sa lutte. Pourtant, le personnage n'est pas idéalisé, je ne crois pas. Il a des idéaux, des rêves et une foi en l'homme ( qui nous valent d'ailleurs quelques dialogues mémorables), mais ce sont des aspirations qu'il tente de faire appliquer par la force, on lui trouve des côtés durs( sans doute justes). Che Guevara est un révolutionnaire, il est pour la lutte armée. Et sans même qu'il tue quelqu'un dans le film, on sait que les traitres et les oppresseurs boliviens sont fusillés. Le film retrace une lutte armée, une guerilla qui a par moment la saveur d'un documentaire (un bon). Qu'on dise qu'on idéalise le Che moi je dirai que d'autres se laissent facilement avoir par leur vision occidentale des choses de la vie.
Une révolution réussie, une autre non. Cuba, si ; Bolivia, no. On est passé du Hasta la victoria de L'argentin au Hasta la muerte de Guerilla, et forcément, la tonalité de la deuxième partie du diptyque de Soderbergh en est bouleversée. Le mieux, sans doute, aurait été de voir les deux segments dans la continuité car Che : Guerilla, austère et anti-spectaculaire au possible, semble comme l'ombre du premier film. Figure de plus en plus christique au fil des minutes, Guevara semble ne plus rien contrôler et s'ennuyer, comme le spectateur, perdu dans la jungle d'un pays étranger. Del Toro, énorme de bout en bout, permet toutefois au film de ne pas sombrer et de lui garder un semblant d'intérêt. En réalisant une oeuvre d'un seul tenant, de 3 heures, Soderbergh aurait sans doute gagné son pari impossible, celui de dresser un portrait convaincant et passionnant du Che. Dommage.
Difficile après ces 2 films de trouver de l'intéret pour tout autres films. Car en voyant cet homme simple avec un coeur énorme souhaitant de toute ses forces un monde de fraternité et de partage entre les hommes, entre tous les hommes, comment ne pas chercher à comprendre, comment ne pas s'intéresser à lui, à son cri, qui aujourd'hui plus que jamais avec 6 milliards d'humain sur terre, prend tout son sens. Comment est-il aujourd'hui possible de continuer de croire qu'étant aussi nombreux sur cette terre nous puissions continuer de proner l'individualisme, le culte de la reussite personnelle par l'accumulation encore et encore, de toujours plus d'argent (pour gagner plus...?). Ou pour nous détruire? L'utopie, la vraie, celle qui menace la planète entière ainsi que nous tous aujourd'hui est de continuer de croire encore à cela. Guevara avait, avant les autres prit conscience de l'urgence de la situation dans laquelle nous nous trouvons. L'abbé Pierre aurait dû en faire autant dans son combat...car le combat, celui du coeur, de la justice, lorsqu'il y a urgence ne peut en être autrement. Malheureusement.
Seconde partie bien meilleure que la première. Une grande claque dans le mythe idéaliste du Che. Une approche presque documentaire d'une guerilla, pauvre petite guerre perdue et miteuse, à laquelle les pauvres et opprimés n'adhèrent pas, qui se finit en eau de boudin, et la geste révolutionnaire en traque sanglante. Soderbergh y est à son meilleur dans une vision intimiste, bien plus que dans la fresque spectaculaire de la conquête de Cuba. B. Del Toro est remarquable. Quant au Che, au moins n'aura-t-il pas connu le destin de Cienfuegos, assassiné sous couvert d'accident d'avion, ou la lente agonie des Cubains sous la férule des Castro pendant les plus de 40 ans qui suivirent sa mort et se poursuivent encore ce jour d'hui...
Un bel hommage à la figure mythique de Che Guevara, dont les idéaux de lutte contre toutes les injustices sont un vrai repère dans ce monde de plus en plus libéral et individualiste qu'on nous impose. Ce film retranscrit assez fidèlement la difficulté d'imposer la révolution en Bolivie, la rébellion ayant été mal préparée et ses acteurs trahis et abandonnés très rapidement par les Boliviens eux-mêmes et Cuba, et on a là les images qui manquent à la lecture de son journal. Le film montre également le charisme du Che sur sa troupe et sa mort, à la fois pathétique et héroïque, qui a concrétisé sa légende. Del Toro mérite un Oscar pour son interprétation. Dans sa réalisation, il est cependant dommage que le rythme soit trop lent et souvent ennuyeux, on ne montre là qu'un aperçu de la vie quotidienne des guerilleros, mais le but recherché est semble-t-il de faire ressortir l'icône sans véritable recul ni analyse.
Cette deuxième partie est construite à l'identique de la première : même absence de narration, même lourdeur et malheureusement même ennui. Le parti pris de Steven Soderbergh est incompréhensible, il ne crée pas d'émotions et ne nous apprend rien.
Si au fond de votre coeur brûle encore la flamme de la révolte, si la révolution et son idéal a toujours un sens à vos yeux... n'allez pas voir ce film! Hasta la mierda, siempre!!
Le film est réellement centré sur la guerre de guérilla. Personnellement, j'ai trouvé ce point de vue très intéressant et instructif. En revanche, cela n'empêche pas les longueurs et un parti pris assez caricatural concernant la représentation du Che, décrit comme un saint.
Que de paysages maginfiques et une réalisation qui nous transporte au coeur de laguérilla, ou l'on voit le Che, toujours optimiste jusquà la fin résister et motiver ses troupes. C'est en tout cas un grand film et des petits clins d'oeil (Manu Chao, los lobos, un prêtre allemand que vous reconnaîtrez sans doute) qui sont maginifiquement réalisés et une très belle chanson de fin.
ERNESTO CHE GUEVARA DE LA SERNA EST L'HOMME LE PLUS COMPLET DU 20em siecle C'EST UN HOMME QUI M'A BEAUCOUP INFLUENCE DONC VOIR SON FILM EST EXTRAORDINAIRE BREF CE FILM EST MAGISTRELE BONICIO DEL TORO MERITE UN OSCAR POUR ça QUANT A STEVEN SODOLBERG IL EST UN GRAND GENI SEGUIREMOS ADALANTE ME Y FIDEL TE DECIMOS HASTA SIEMPRE COMMANDANTE VIVE LA REVOLUTION CUBAINE
J'ai vraiment accroché avec la première partie et j'ai bien aimé la deuxième,même si le thème impose une certaine lourdeur pour cette deuxième partie. Mais surtout j'ai apprécié la mise en scène de l' exécution du Che qui est très intense et subtile. Une fin plutôt ouverte laissant planer de gros doutes. Je me pose toutefois des questions sur la véracité des faits présentés dans cette partie du film que j'image en partie modifiée pour ne pas avoir à souffrir de la laideur de la réalité (humiliations en tout genre) ou ne pas non plus tomber dans une caricature du martyr (un personnage christique en quelque sorte),mais je peux me tromper.