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Votre avis sur Che - 2ème partie : Guerilla ?
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Eh bien non, malheureusement la 2ème partie est loin d'être aussi satisfaisante que la 1ère... C'est à se demander si c'est le même réalisateur, et à l'origine un même film de 4h ! Contrairement à la 1ère partie réellement passionnante, on n'est jamais subjugué pendant cette deuxième partie. Il faut un long moment pour réaliser que non, on ne reparlera quasiment pas de Cuba, qu'on est passé complètement à autre chose. Et quand on essaie de se plonger dans la tentative de révolution en Bolivie, on n'est pas pris dans l'intrigue. Un peu à l'image de cette tentative, le film ne décolle jamais vraiment et ne réussit pas. Il y a quand même un point original avec la mort du Che, mis en scène de façon originale à travers les yeux du personnage même, et non un regard extérieur comme c'est le cas dans la plupart des films. Bref, c'est une grosse déception après l'espoir suscité par la 1ère partie. Dommage !
Un peu comme pour le constat fait sur « Mesrine », le premier volet est bien meilleur que le second à mon goût. Ce biopic est un très bon portrait du Che, personnage à priori connu mais finalement méconnu, et de son combat. Benicio Del Toro est juste fantastique dans ce rôle. Du grand cinéma.
Parce que pour devenir un mythe et un symbole il faut tomber un jour. Guerilla. Parce qu'il faut être abandonné de tous avant d'être embrassé et élevé.
Alors que les crises d'asthme reviennent de plus belle, la guérilla devient poussive, cherchant un peu d'air frais et nouveau par delà le trop épais poumon d'arbres et de végétation. De la même façon qu'à son commencement cette révolution cherchait son souffle... incarné par cet Argentin.
Che!
Alors que les crises d'asthme reviennent de plus belle, la guérilla devient poussive, cherchant un peu d'air frais et nouveau par delà le trop épais poumon d'arbres et de végétation. De la même façon qu'à son commencement cette révolution cherchait son souffle... incarné par cet Argentin.
Che!
Selon moi, l'intérêt de ce dyptique sur Che Guevara est enfin de tenter de savoir qui était vraiment ce personnage. C'est l'objet de toute biographie, me direz-vous, mais l'image de cet argentin est tellement brandie en étandard par tout ce qui se veut rebelle au risque d'être galvaudée qu'une clarification semblait salvatrice. Ce second volet permet peut-être de mieux cerner ce phénomène et la personnalité de cette véritable icône. Plus que dans le premier qui est d'ailleurs moins centré sur lui que sur la révolution qu'il mena avec Fidel Castro. A cet égard, c'est certainement ici que le jeu de Benicio Del Toro prend toute sa dimension alors que l'acteur m'avait paru plutôt fade dans le partie initiale de ce dyptique. Il faut dire qu'il se dégage plus d'émotion dans ce segment plus tragique de la vie de cet indécrottable idéaliste engagé dans un combat désespéré. Alors, au final, en sait-on plus sur Guevara et son oeuvre ? Sûrement. Tel qu'il nous est présenté, on a le sentiment d'un homme bon, droit, sans doute excessif et l'image que je retiendrai du bonhomme est celui de ce père et de ce mari aimant qui préfère vivre dans le dépouillement et la clandestinité dans des conditions précaires avec son asthme comme épée de Damoclès plutôt que tranquillement auprès de sa famile. Alors peut-être Soderbergh l'a-t-il idéalisé dans son oeuvre qui manque certes d'envergure mais qui a le mérite d'une certaine simplicité à l'image de son héros. Mais désormais, Che Guevara a enfin pris corps.
Pour comprendre comment et pourquoi a (mal) fini le Che, pour mieux visualiser ce que peut être une guérilla, pour apprécier un portrait magnifique du mythique révolutionnaire argentin, il faut voir cette fresque saisissante à la superbe interprétation. Les idéaux de fraternité et de justice du Che sont très bien communiqués. Au pire on ressort avec l'impression d'avoir passé un très bon moment ; on mieux on en ressort plus riche...
Des fois, je ne comprends vraiment pas les critiques et je me dis que c'est peut-être moi qui ne suis pas normal.
Steven Soderbergh nous livre une réalisation honnête de l'histoire du plus célèbre des guérilleros en essayant d'être le plus proche possible de sa vie même si quelques éléments sont manquant ou "aménagés" pour le grand écran.
Cependant, dans ce deuxième opus, la guérilla et le quotidien de ses résistants sont excellemment mis en œuvre.
Certains affirmeront que le rythme est lent, mou... mais il traduit parfaitement le quotidien du Che : il ne se passait pas grand chose dans ces forêts et autres endroits reculés hormis un ou deux affrontements de temps à autre avec des troupes soldats.
Soderbergh a fait très fort avec ce film et remonte considérablement dans mon estime.
Benicio Del Toro est comme à son habitude détonnant dans ce rôle qui lui colle littéralement à la peau.
Un très bon film à voir d'une seule traite : le couper en deux est un affront total à la réalisation de Soderbergh.
Steven Soderbergh nous livre une réalisation honnête de l'histoire du plus célèbre des guérilleros en essayant d'être le plus proche possible de sa vie même si quelques éléments sont manquant ou "aménagés" pour le grand écran.
Cependant, dans ce deuxième opus, la guérilla et le quotidien de ses résistants sont excellemment mis en œuvre.
Certains affirmeront que le rythme est lent, mou... mais il traduit parfaitement le quotidien du Che : il ne se passait pas grand chose dans ces forêts et autres endroits reculés hormis un ou deux affrontements de temps à autre avec des troupes soldats.
Soderbergh a fait très fort avec ce film et remonte considérablement dans mon estime.
Benicio Del Toro est comme à son habitude détonnant dans ce rôle qui lui colle littéralement à la peau.
Un très bon film à voir d'une seule traite : le couper en deux est un affront total à la réalisation de Soderbergh.
La première partie m'avait envoutée et appris beaucoup de choses.. Cette seconde partie est fascinante, mais assez obscure même si la fin révèle certiane choses que j'ignorai. Au travers de l'écran, toutes les émotions passent et on ressent la chaleur, les difficultés du terrain, la peur, et même le mal de l'altitude arrivé dans les villages de bolivie.
Dans ce 2° volet il me semble que le Che est plutôt un prétexte pour Soderbergh à faire quelque chose de différent techniquement, Guevarra n'étant plus qu'un fantome dans ce numéro.
On serait plutôt dans la 317° section voir into the wild.
D'ailleurs contrairement à ce qui est dit le film vidé de toute substance politique. Donc au choix soderbergh est plutôt pussilanime ou il a fait un choix artistique.
On serait plutôt dans la 317° section voir into the wild.
D'ailleurs contrairement à ce qui est dit le film vidé de toute substance politique. Donc au choix soderbergh est plutôt pussilanime ou il a fait un choix artistique.
Mon dieu que je me suis fait Che !
Peut-être que cette inutile suite a déclenché pour ce genre de réalisation ma "fidèle gastro" !
Peut-être que cette inutile suite a déclenché pour ce genre de réalisation ma "fidèle gastro" !
Un spectacle jamais asthénique ni rébarbatif.
Si vous avez aimé la première partie, vous supporterai bien une seconde. Le rythme est aussi absent que dans le premier volet, je ne me permettrai pas de discuter de l’intérêt historique de ce film, mais de mon point de vue strictement cinématographique, on n’est pas loin d’un célèbre légume.
Une deuxième partie un peu plus vide que la première mais bizarrement moins ronflante, peut être parce que l'on a hâte de voir la fin de Ché, ou bien parce qu'on la connait.
Je reste sur ma faim (voir ma critique de la première partie), et me dit que l'oeuvre est inutile. Surtout que Soderbergh ne montre pas la dictature de plomb du régime Castriste que le Ché a lui même mit en place entre les deux films; toutes les exécutions sommaires, et qui légitimèrent sa fuite déguisée et l'intervention de la CIA en Am Sud pour le descendre. Bref un ratage.
Car monsieur Ché Guévara, pour aller faire le zouave dans la jungle avec ses Picaros ça pas de problèmes, mais pour diriger un pays, à part mettre à mort, il était pas très doué! Mais ça le poster de son visage ne le dit pas, le film non-plus, ça tombe bien non?
Je reste sur ma faim (voir ma critique de la première partie), et me dit que l'oeuvre est inutile. Surtout que Soderbergh ne montre pas la dictature de plomb du régime Castriste que le Ché a lui même mit en place entre les deux films; toutes les exécutions sommaires, et qui légitimèrent sa fuite déguisée et l'intervention de la CIA en Am Sud pour le descendre. Bref un ratage.
Car monsieur Ché Guévara, pour aller faire le zouave dans la jungle avec ses Picaros ça pas de problèmes, mais pour diriger un pays, à part mettre à mort, il était pas très doué! Mais ça le poster de son visage ne le dit pas, le film non-plus, ça tombe bien non?
Encore plus grand que le 1er volet, qui à mon sens comporte quelques petites longueurs, cette 2ème partie "Guérilla" est grandiose.
apres deux films mediocres (Ocean's thirteen et The good german), Soderbergh nous livre une fresque saisissante, un portrait magistral du révolutionnair argentin. Hyptotisant
Moins bonne que la première partie, mais toujours un soucis historique palpable. C'est une lente descente aux enfers, et l’intérêt du film souffre de la minceur du scénario. Les hommes marchent dans la jungle, règlent la logistique, parlent aux paysans et parfois aux politiques, sont pourchassés... L'ensemble, sans être désagréable, manque un peu de souffle.
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