Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 20 septembre 2009
J'étais bien partie pour mettre un second zéro pointé à ce second volet, qui tout comme son prédécesseur refuse de décoller, et reste dans les longueurs, les dialogues fades, le jeu d'acteur minimaliste, la mise en scène brouillon. Mais ! un peu d'émotion arrive enfin sur le dernier quart d'heure, il faut dire pas des moindres puisque la mort du Che. D'un autre coté c'est terriblement dommage que seul l'instant de sa mort parvienne enfin à éveiller un intérêt et un regain d'implication dans ce film confus , dont on sait à présent combien le réalisateur était en réalité détaché. Mais cela se ressent et explique d'ailleurs bien des choses. Je conclurai simplement avec le titre d'une pièce de Shakespeare : Beaucoup de bruit pour rien.
Seconde et dernière partie du biopic consacrée au Che, Guerilla nous entraîne en Bolivie où Ernesto Guevarra prépare une nouvelle révolution pour libérer le peuple bolivien. Les évènements se situe après 1965, lorsque le Che a décidé de quitter Cuba. Point de fil rouge pour cette deuxième partie, l'histoire se déroule chronologiquement, sans flashbacks, ni retour en arrière. Ce qui amplifie la cohérence et la consistance de l'ensemble. Le rythme est toujours aussi lent (si ce n'est plus) et l'action peine à se montrer. A l'instar de la première partie, le déluge de violence n'est pas le thème central de ce biopic. Il s'agit d'une alternative utilisé en dernier recours face à une situation intolérable à laquelle est confrontée le peuple bolivien. En cette période tourmentée, la pauvreté extrême de la Bolivie se ressent et se voit tout au long du film. En particulier, avec une famille ayant 6 enfants. La plupart couvert de tiques, l'un souffrant d'une infection à l'oeil. Ils ne peuvent se soigner convenablement et sustenter à leurs besoins nutritionnels. On retrouve tout ce qui a fait la réussite du premier volet. C'est-à-dire une histoire passionnante et une interprétation sans faille de la part des protagonistes. Pour conclure sur ce biopic, je dirais qu'il s'agit d'une excellente démonstration de cinéma retraçant deux périodes charnières de la vie du très charismatiques Che Guevarra. Une icône pour les peuples opprimés. Je regrette que la période Congo fut occulté de l'oeuvre. Peut-être pour une troisième partie...
Une balade en forêt qui finie mal ! ça ne méritait pas 2 heures de film. En enlevant les longueurs du 1er, les deux épisodes auraient très bien pu tenir en un. On a envie autant que les protagonistes de quitter cette satanées forêt, c'était peut être le but de ce film ?!
Rien à dire, on est bien dans la lignée du premier. Belle image, excellents acteurs, mais le film ne décolle jamais. Quelques guerillos dans une prairie, on se demande ce qu'ils font, où ils vont, ce qu'ils veulent où ils prennent l'argent. Bien pire, le message politique est quasi inexistant. La mort du Che sauve le film du naufrage et arrive à peine à nous réveiller. Désolé pour Soderbergh, là il ne faisait pas le poids.
Une seconde partie tout à fait honorable même s'il est vrai qu'elle manque cruellement de rythme! Dans cette deuxième partie on s'interesse plus volontier à la chute du che en Bolivie! Ce périple est tout autant interessant que le premier même si le film peine à décoller réellement! Benicio del Toro reste néanmoins remarquable en tout point! Bon ciné"
Bonne volonté, mais ce film demande bon nombre de lectures pour s'en sortir sur les faits toujours à vérifier. Il est bien insuffisant, sa longueur permet néanmoins d'assurer un certain climat, de tenir une ambiance particulière. 4 étoiles, ce film donne envie, sans partie pris ni militantisme communiste ou révolutionnaire, d'en savoir beaucoup plus sur ces hombres d'un temps à la fois proche et éloigné, il éveille. A quand un grand film sur Marx, clair et très bien écrit ? Le cinéma doit participer à l'ouverture philosophique et à la culture politique critique, à la documentation historique. Ce film retrace l'ambiance du rattage de la campagne de Bolivie, pathétique et naturelle, découlant d'un mélange d'orgueil, d'optimisme utopique, d'acharnement suicidaire et aveugle, mené par des hommes courageux et intègres, très complexes, auto-sacrifiés, croyant que l'homme peut l'impossible. Un film sur le journal de la révolution manquée au Congo aurait aussi pu intéresser, car complexe et dense.
Après une partie pour le moins décevante qui suivait le commandante dans sa victorieuse révolution cubaine, Steven nous dresse assimetriquement son versant Bolivien. Mais c'est l'échec qui attend Ramon et ses guérilleros, et Steven nous l'annonce d'entrée. On suit donc cette révolution morte-née dans une étouffante jungle bolivienne et la désillusion croissante des hommes. Soderbergh nous livre avec justesse cette oppressante atmosphère accompagnant tout le film, qui nescessiterait quelques minutes de coupes, au milieu surtout. A noter une très belle exécution du Che.
Un homme simple avec un cœur énorme : Che Guevara. Le combat de l’amour de la justice une nouvelle fois menée par un Benicio Del Toro impeccable, saisissant de vérité. Mais le film conserve le principal défaut de son aîné : ses longueurs. Il y en a de trop , c’est certain ; on s’ennuie de nouveau quelques fois alors que cela n’était pas nécessaire. On peut aussi reprocher à Guérilla de ne pas suivre un fil rouge bien précis , ce qui le rend un peu dur à comprendre par moment. Un mauvais film me direz vous ? Eh bien au final, pas du tout. On lui pardonne très facilement ses défauts quand on assiste au final, grandiose. Entre la discussion du garde et de Che et la dernière cigarette fumé par celui-ci , l’exécution de Ernesto est vraiment très bien rendu. C’est un film très documenté sur la vie d’un symbole et , malgré les longueurs, on as envie de s’attarder sur l’histoire, passionnante et sur les paysages, tous magnifiques. Après un premier opus plus sur l’avènement du révolutionnaire, on assiste à la chute d’un grand homme, qui n’hésitera pas à se battre jusqu’au dernier instant pour ses convictions. Cette fois ci on rend Che Guevara comme ce qui l’était : un héros. Tout aussi puissant que son prédécesseur, Guérilla nous tient en suspens jusqu’à sa superbe conclusion, même si ses longueurs agacent souvent. Malgré tout un film très réaliste et très beau sur le grand homme.
Tout aussi sobre que la première partie, cette seconde moitié est en revanche légèrement moins stimulante. Se concentrant sur la rupture du Che avec Cuba, Soderbergh peint cette fois-ci le combat du célèbre révolutionnaire pour "libérer" la Bolivie, faisant une croix sur un avenir qui s'annonçait merveilleux pour lui. Très documenté, le film dévoile des "soldats" moins solidaires, moins téméraire et moins organisés. Ce qui cause certainement la perte de Guevara...
Une 2ème partie médiocre dans la lignée de la première. D'un ennui mortel. Encore une fois les aspects sombres du personnage sont bien éludés par le récit. Dommage pour un réalisateur comme Soderbergh, le vrai film sur le Che reste à faire. 1 étoile tout de même pour le jeu de Benicio Del Toro.
Une seconde partie équivalente en qualité à la première. Les scènes de combats sont surprenante de vérité. La grosse différence est qu'ici, l'espoir n'est plus de mise. Les couleurs se teintent de bleus, la guerilla ne recrute pas. Et les jours s'égrainent comme un compte à rebourd fatal et irréversible (à l'inverse du premier qui définissait clairement les dates comme des événements). Benicio del Toro donne pleinement la mesure de son talent dans ce second volet et livre une très bonne interprétation du Che.
J'ai beaucoup moins accroché à cette deuxième partie "Guerilla" ... certainement l'effet de surprise passé, le film est plutôt long et soporifique malgré la beauté des décors et le réalisme des scènes au milieu de la jungle Bolivienne. Moyen bof.
La 2ème partie est meilleure que la première mais est pratiquement la même le film est toujours très lent avec beaucoup de scènes ou il ne se passe rien dommage.