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ygor parizel
239 abonnés
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3,5
Publiée le 30 septembre 2012
Suite moins prenante que le premier opus, mais la vie du Che Guevara est tout de même hyper cinématographique. Moins de rebondissements et d'actions, film contemplatif et posé. Les décors naturel de la Bolivie et les lumières pâles donnent une atmosphère particulière a cette oeuvre.
Très bon film. On est ds la peau du Che. On assiste à une fuite en avant oú le Che essaie de transposer la révolution. Il échoue parce qu'il est trahi et se frite aux forces du pays mandaté par les USA. Une homme une utopie qui a fini par le tuer. Malheureusement.
Le film parle beaucoup plus de la Guérilla que du Che, c'est superficiel, sans profondeur. On ne fait que suivre banalement le déroulement de l'histoire (qu'on connait déjà). A quand un vrai grand FILM sur ce grand Homme?
Patatra ! Mais que c'est-il passé au juste ? Où sont passé les perspectives philosophiques et la foisonnante énergie de la première partie. Certes les révolutions du tiers monde contre l'impérialisme d'une amérique arrogante et morfale, sont assez difficile à menée, mais la lenteur d'une nouvelle écriture se voulant réflechie, devient au final dérangeante, semblable à un penseur de Rodin victime d'insomnie parce qu'il ne pense plus mais veut faire croire qu'il pense ! Aucun enjeux réel n'est expliqué ou ne se distingue, ce qui provoque une gamelle frustrante mais qui n'efface pas "l'énergitique" première partie.
Ce deuxième volet est bien mieux réussi que le premier. Le contexte bolivien, et la guerrilla qui est cette fois celle du Che (et pas de Castro) offrent une introspection plus profonde. Benicio del Toro est toujours aussi charismatique, il a su entrer dans la peau du personnage sans en faire des tonnes.
Tout comme le premier épisode ce film est à destination de ceux qui veulent parfaire leur connaissance historique sans chercher à trouver un quelconque divertissement.
Un peu moins bien que le premier, un peu normal vue que le sujet est beaucoup moins dense que la révolution cubaine. Cependant Soderbergh réalise très bien cet épisode et montre bien la chute du Che, à voir
Retrace bien le parcours des révolutionnaires, et Benicio del toro incarne parfaitement Ernesto Guevara. C'est pas vraiment un film de guerre, c'est un film sur la guerre, qui sait créer une forte intensité dramatique en se basant sur autre chose que la violence.
Suite et fin du parcours du « Che » dans l'aventure qui l'a mené à l'échec en Amérique du sud. Ce 2ème épisode, toujours aussi édifiant, reprend les ingrédients de son prédécesseur, l'énergie en moins. A croire que Steven Soderbergh est la première victime de ce bourbier bolivien car en voulant respecter à la lettre la vie du personnage principal, c'est d'ennui qu'il finit d'achever le spectateur. Comme écrasé par son sujet, le réalisateur américain en oublie trop souvent la notion de spectacle. Le choix de deux films au lieu d'un est dès lors remis en question.
Bouzi Bouzouf aime « Che - 2ème partie : Guérilla », où l'on retrouve notre révolutionnaire Ernesto Guevara toujours en train de vadrouiller en pleine nature et toujours interprété par Benicio Del Toro qui, dans ce film, voit sa chevelure et sa barbe prendre du volume en même temps que se dégonfle petit à petit le mouvement initié depuis la forêt bolivienne par le personnage qu'il interprète. Car si la première partie du diptyque pouvait s'appeler « Comment réussir une révolution », la seconde, elle, peut être baptisée « Comment foirer en beauté une révolution ». Et rater une révolution, ce deuxième épisode montre que ce n'est pas bien compliqué. Pour cela, il faut : 1) Un territoire difficile sur le plan du relief et du climat, en l'occurrence ici la Bolivie, où il faut chaud, très chaud, et où le paysage montagneux et forestier est un obstacle permanent à une extension rapide de la révolution ; 2) Des autochtones qui, globalement, n'en ont strictement rien à foutre de ta tronche malgré les petits services sympas que tu leurs rends et qui auraient même plutôt tendance à signaler ta présence aux autorités ; 3) Un parti communiste local qui n'en a rien à faire non plus de ta tête ; 4) Des compagnons de route peu motivés, incompétents et qui n'hésitent pas à détaler comme des lapins dès qu'un échange nourri de coups de feu tourne au désavantage de leur camp ; 5) Un pouvoir en place qui n'a pas l'intention de se laisser emmerder par une bande de pouilleux marxistes et qui envoie à leurs trousses une armée nombreuse et bien organisée (et bien aidée par les militaires yankees qui n'ont aucune envie de se la faire mettre profond à nouveau après l'échec cubain de 59) ; 6) Surtout, il faut un Che usé, vieilli, fatigué, comme dirait l'ex trostkyste Lionel Jospin, bref un Ernesto bien moins percutant que dix ans auparavant. Le style adopté dès le début par Soderbergh, lent et empâté à l'image de la moiteur bolivienne et du manque de forme du Che, annonce le fiasco à venir.
Alors j'adore les histoires de vies particulières style Young guns où l'on interrompt souvent le film pour vérifier la véracité ou les détours du scénario sur la véritable histoire. Mais la .... j'ai pas vu le film en 14 fois parce que j'étais tellement à fond que je stoppais pour aller vérifier sur Wikipédia. Non c'est parce que c'était tellement long et lourd que je me suis endormi devant 14 fois.
Comme le premier ce film n'est pas bon. Point faible : des longueurs qui n'en finissent pas. On s'ennuie comme pas possible et on se force à regarder des scènes inutiles et statiques. En plus le scénario est peu clair; comme destiné à des gens qui connaissent déjà la vie du Ché par coeur. Dommage pour un personnage de cette envergure et pour un Ben Del torro conçu pour ce rôle qu'il interprète quand même bien.