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Un visiteur
3,5
Publiée le 21 juillet 2015
La seconde partie de ce biopic sur Che Guevara n'évoque pas la poignée d'année de la vie politique de celui-ci après la révolution cubaine, nous reprenons l'histoire lorsque le Che tente d'établir de nouveaux foyers révolutionnaires en Amérique latine, en s'établissant avec ses compagnons en Bolivie après son échec au Congo. Bien que toujours un film strictement de guerre, cette partie est sans conteste plus réussie que son ainée. Tout les éléments déjà positifs de la première partie sont repris ici avec succès (décors, paysages, ambiance, photographie, costumes, musique, casting) à la différence que cette fois-ci la mise en scène de Soderbergh fonctionne ! Les personnages nous deviennent enfin empathiques, l'angoisse et la sensation d'étouffement est parfaitement retranscrite dans cette lutte devenue une lente agonie dans la jungle bolivienne. Bien que le rythme global soit enfin acceptable, on a la sensation de n'avoir eu le temps d'effleurer qu'à peine la vie et la personnalité de cet individu hors du commun dû à la faiblesse de la première partie. Il ne reste qu'à saluer le travail de Soderbergh qui n'a pas démérité.
Steven Soderbergh a sans doute été trop ambitieux en réalisant ce biopic de Che Guevara. Et même contradictoire pourrait-on ajouter : si son désir était de signer un portrait intimiste du personnage, pourquoi le faire sur un long-métrage de quatre heures ? Guevara a eu une vie extraordinaire et complexe, or le cinéaste focalise ici sur l'évènement bolivien, espérant lui consacrer deux heures sans pesanteur. Là, son pari est raté et ne tient pas la distance. Tout ce qui est offert au spectateur est une sorte de Passion prodigieuse d'ennui, sans la moindre réflexion politique. On a l'impression que tous les défauts que l'on voyait poindre dans la première partie se trouvent ici incroyablement amplifiés. On retrouve donc un Che plus christique que jamais, dans un propos résolument manichéen, outrepassant sa passionnante complexité. On attend toujours le grand film sur ce protagoniste.
Malgré le travail remarquable de Soderberg et de benicio Del Toro, le manque d'enjeux politiques à travers des faits majeurs non relatés dans aucune des deux parties du film le rende relativement fade. On aurait aimé une prise de position moins consensuelle de la part du réalisateur, nous montrant par exemple la part prise par les USA dans la traque et l'élimination du personnage, ainsi que celle prise par le Che dans "l'affaire" des missiles soviétiques et de l'abandon de celui-ci par le régime de Moscou. Entre autres. Seulement voilà: l'homme est devenu une icône universelle, que l'on admire ou non son aura d'utopiste forcené à la limite de l'intégrisme, et les USA ont vu la fin de la guerre froide malgré leur haine viscérale du communisme. On peut imaginer qu'une certaine retenue ait donc été demandée par la censure US, pour ne pas irriter certains intervenants de cette période de l'Histoire. Même la Chine, gros fournisseur de fringues et autres godasses "de marque" pour ados plus ou moins obèses n'est pas mise en cause, peut-être par intérêts économiques ayant évolués avec le temps. Va savoir? Ce ne serait pas la première fois...
Dans la lignée de la première partie quoique plus intense et plus profond. Intéressant, le film rejoint presque le mythe du révolutionnaire même si trop de choses sont passés sous silence. La mise en scène est moyenne comme l'interprétation. Un film qui ne m'a pas marqué plus que ça.
Cette 2e partie est plus guerrière et encore plus mélancolique que la première, montrant un homme en souffrance dans ses combats. Le film manque de nous plonger totalement dans la dimension humaine et garde une distance. D'une qualité similaire au premier avec les mêmes qualités et les mêmes défauts, il révèle pourtant encore plus le talent de Benicio Del Toro.
4 heures (les deux films) d'un ennui mortel ; parfois, je ne comprends pas les cinéastes qui ne font des films que pour leur pomme, sans penser aux spectateurs avides de connaissances. 4 heures sur le Che sans rien apprendre sur lui. A fuir.
Encore pire que la première partie,la deuxième traine trop en longueur,,la fin reste un mystère sur la mort du Che,mais bon dans celui ci il y l'actrice allemande Franka Potente,rien que pour elle j'ai voulu voir la deuxième partie.Le début de ce film est assez bizarrespoiler: le Che n'a plus de cheveux sur la tête,un peut grisonnant curieux tableau alors qu'il était mort assassiné par l'armée bolivienne sur l'ordre de la CIA qui est assez effacé dans cette deuxième partie,finalement j'ai du mal à voir les film de Steven Soderbegh.
Cette réalisation de qualité mais sans artifice avec des interprétations de qualité nous plonge dans la guérilla mené par le Che en Bolivie. On apprend pas grand chose de plus sur le personnage ni même sur les différentes interrogations qui entourent la mort du Che. Un film intéressant à voir une fois.
Che - Guerilla, après les magnifiques décors de cuba, l'excellent Del Toro se retrouve une fois encore dans la peau du célèbre Che Guevara dans les grandes forets de la Bolivie pour une nouvelle révolution. Steven Soderbergh réalise à nouveau un magnifique film, parfaitement mise en scène et impeccablement raconté !
Après une première partie globalement réussie, j'attendais beaucoup de Guerilla, puisque cette partie de la vie d'Ernesto Guevara me semblait bien plus intéressante que la période cubaine. Encore une fois, Benicio Del Toro est parfait dans le rôle principal... Le film montre un aspect plus sombre des révolutionnaires (rébellion, égoïsme, querelles), ce qui apporte une profondeur qui manquait à la première partie. On regrette que Marc-André Grondin (Qui joue Régis Debray) n'ait pas un plus grand rôle, puisque c'est un acteur prometteur et que le plus gros défaut de ce film est le manque de personnages secondaires intéressants... La partie sur les problèmes de santé du héros est plutôt bien amenée, même chose pour les divisions au sein du peuple et l'état d'esprit des révolutionnaires. Quant au personnage de Fidel Castro, dont l'ombre planait constamment au-dessus de la première partie, son absence relative (Hormis la première scène) permet au réalisateur de passer plus de temps à développer la personnalité de son personnage principal. Dommage, par contre, que l'épisode africain de sa vie ne soit même pas évoqué. Les 20 dernières minutes de Guerilla sont assez belles, ce Biopic en deux parties n'aurait pas pu avoir une meilleure conclusion. Au final, Soderbergh a réussi son pari, je dirais même qu'il a dépassé toutes mes attentes... De ce Biopic, je retiendrais l'excellente performance de Benicio Del Toro ainsi que les 20 dernières minutes, en tentant de mettre de côté l'aspect manichéen et le manque de profondeur des personnages secondaires.
Ceux qui, comme moi, regrettaient le rythme lancinant de la première partie risquent de déchanter sévère, cette seconde partie étant encore plus lente, montrant une fois de plus des guerilleros se cachant dans les montagnes pendant une bonne partie du film. Changement de ton et de cadre pour cette évocation des derniers jours du Che, Soderbergh collant aux basques de ses protagonistes comme s'il tournait un documentaire. En résulte un film plus intimiste, plus linéaire aussi, où l'on se sent d'avantage concerné par le destin des personnages et par le conflit qui se déroule devant nos yeux que précédemment même si l'on n'apprendra rien de particulier et que le côté peu conventionnel de l'entreprise en laissera plus d'un perplexe.
J'ai vu un film... dont la critique vient compléter et enrichir la première partie... On est littéralement pris par l'aspect dramatique du personnage et de son combat, avec un aspect vain et complexe. C'est un véritable film d'action mais tout en nuance, tout en finesse... On suit la déchéance d'un homme, de son combat et de ses idéaux... Les scènes de guérilla sont fortes et intenses... Encore une fois, une excellente réalisation de Soderbergh, avec des mouvements de caméra particulièrement audacieux... Et un excellent travail sur la lumière...
Comme suite du premier opus, "Che - 2ème partie : Guerilla" est d'une manière générale plus réussi. Effectivement, le rythme est plus captivant pour le spectateur et la réalisation aide dans la compréhension. Benicio Del Toro est une nouvelle fois convainquant mais certaines erreurs dans le premier sont reprises ici et rendent donc le long-métrage parfois assez ennuyeux. Au final, le film est divertissant sans pour autant être excellent.