Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 janvier 2009
même si le film a des longueurs, un peu plus présentes que dans le premier, il reste cependant un film interessent, bien monté,avec des couleurs splendides, une bande son simple mais agréable et surtout des paysages magnifiques ! à voir absolument !!!
Steven Soderbergh parvient à nous faire subir deux heures de pur ennui. Et encore, ennuyeux n'est qu'un euphémisme pour qualifier ce deuxième volet des aventures du che. Qu'avons-nous appris au sortir de ce film? Quels sont les buts de ces scènes aussi longues qu'inutiles? che:guerilla ne représente pas la chute d'un homme mais la chute d'un mythe, grâce aux bons soins de Steven Soderbergh. Même l'interprétation de B.del toro ne parvient pas à nous sortir de la torpeur abyssale dans laquelle nous plonge le film. a voir en cas d'insomnie uniquement...
Suite et fin de l'histoire par Soderbergh. Après ses mouvements politiques publiques, le Che est montré cette fois sous la forme d'un fantôme proche de la mort. Malade et souffrant d'un asthme douloureux qui l'empêche de respirer alors que les conditions en Bolivie, en pleine forêt, sont hostiles, hanté par l'idée de la mort, là encore le cinéaste choisit ce qu'il veut filmer. La mort de la mère du Che un an auparavant n'est même pas esquissée, et c'est au spectateur de comprendre que cette disparition tragique est au centre de ses douleurs intérieures. Physiquement, le personnage semble délabré, fatigué, exténué par la marche, mais battant jusqu'au bout, pour ses idéaux et l'honneur, ainsi que les promesses qu'il a tenues politiquement. Son engagement humain se soldera par un échec et une éxecution par balles dans une minuscule école d'une province bolivienne qui, paradoxalement, fait ressortir la réussite de son engagement humain, celui d'un homme qui a donné sa vie pour le peuple. Cette deuxième partie, moins sensationnelle (si l'on peut considérer la première comme sensationnelle!), plus crue, établit directement le changement de direction dans la mise en scène ; le conduit sera plus simple déjà, filmé sur un ton naturaliste plutôt déplaisant, et le film laissera divaguer un personnage au bord de la mort et de l'espoir, et pourtant, sans qu'aucune originalité ou aucune maîtrise ne vienne rythmer le tout. Car c'est d'abord un ennui édifiant qui trône sur cette reconstitution de sa fin de vie ; les images en forêt se répètent indéfiniment durant deux interminables heures. Se voulant métaphysique mais n'étant que prétentieux et poseur dans sa manière de vouloir jouer à la caméra sensitive, Soderbergh perd toute l'essence de sa première partie. Ce n'est pas le fait d'avoir totalement changé de film, de manière et d'approche qui est regrettable, au contraire, la démarche est intéressante, seulement elle n'est jamais soutenue par une seule qualité, quelle qu'elle soit
Les deux parties n'ont pas la même unité stylistique, en dépit de la cohérence du projet et de l'équipe technique similaire. Le premier volet est davantage lyrique, et sa construction l'apparente à un biopic à la Oliver Stone, mais avec davantage d'épure et sans les surlignements narratifs propres aux productions hollywoodiennes. Le deuxième récit a une allure plus documentaire, certaines rixes étant même filmées caméra à l'épaule. Sans doute le film décevra-t-il ceux qui s'attendaient à un grand spectacle historique ou une allégorie politique, Soderbergh restant relativement neutre face à cette légende d'Amérique latine. Mais par ses ruptures de ton et sa construction déroutante, le film s'apparente davantage aux expérimentations du réalisateur (« Bubble ») qu'à ses blockbusters médiatisés (« Ocean's Eleven »).
Une suite à la hauteur du premier malgré un début assez lent et quelques longueurs dans le milieu. Benicio Del Toro campe avec justesse le Che suivi avec détachement par la caméra de Soderbergh qui semble plus s’intéresser au combat de l’homme et à ses difficultés plus qu’à l’homme lui-même. Ce détachement nous empêche toute identification au personnage à l’exception de la caméra subjective lors de sa mort qui nous laisse indifférent (même le cheval tué par le Che nous révolte plus que la mort du révolutionnaire). C’est d’ailleurs ce détachement qui rend le film unique en son genre malgré un déroutement certain du public.
Encore plus énorme que le premier, on ressent à mesure de ce film, tout le poid de l'échec du Che. Il nous pèse, nous fait mal au ventre. Mais, el commandante n'a rien perdu de sa force, car comme il le dit si bien : "Mon échec sera assez retentissant pour réveiller des consciences". C'est sur cet espoir au delà de la mort que se base cette deuxième partie, car même si les pertes se font lourdes, même si les villageois trahissent, même si la nourriture vient à manquer, le Che ne faiblit pas. Au contraire, il est encore plus omniprésent, encore plus superbe. Del Toro est d'autant plus incroyable car il nous offre un Che plus vrai que nature, toujours charismatique, tantôt affaiblit par son asthme, tantôt juste, tantôt dur. Il a beau changer de nom (Ramon, Fernando...), il reste le Che. Un Che qui devient vulnérable lorsque touché à la jambe, il sait que la mort approche. Mais même face à l'armée bolivienne, il reste égal à lui même : intouchable et transcendant. Nous ne regardons que lui, derrière ses cheveux sales, qui domine de sa seule personne, les quelques faibles soldats. Del Toro est immense. Soderbergh réussit l'exploit de faire un film sobre et le plus neutre possible, encore plus puissant que le premier car, on prend conscience d'une chose, quand le corps inerte du commandant survole la jungle bolivienne à bord de l'hélicoptère de l'armée, c'est que Che Guevara n'est pas mort, il n'est jamais mort et il ne mourra jamais.
Juste incroyable ! Même les scènes d'action sont soporifiques. Je crois bien que je suis mort en même temps que le che... Dans la droite ligne du 1er quoi ! Dire que je l'ai vu histoire de remonter le niveau après l'opus de Cuba. Et ben nan, quand ça veut pas, ça veut pas.
Une seconde partie hélas bien moins réussie que la première. Cependant, j'ai quand même vraiment bien aimé, et Benicio Del Toro y est tout aussi bluffant que dans le remier voet. Si vous avez vu le premier film, il faut voir ce seco,=nd volet, ne serait-ce que pour la continuité. Vous serez peut-être un peu déçu, mais ça vaut quand même le coup !
Deuxième partie qui déçoit encore plus que la première. Soderbergh nous s'embarque dans la monotonie d'une camp de guérilleros, sans parvenir pour autant à répondre à toutes les questions sur la vie d'un révolutionnaire : comment se finance-t-il? Comment compte-t-il prendre le pouvoir? Qu'est ce qui motive tant si peu d'hommes? Autant de questions auxquelles le réalisateur répond de façon succincte. Ainsi, c'est ennuyeux sans être pédagogique, et les scènes d'actions sont également décevantes.
Ce qui est bien avec cette seconde partie du dyptique de Soderbergh consacré au Che, c'est qu'elle est radicalement différente de la première. Plus dépouillée, plus lente, Guerilla est un film lent et contemplatif montrant la déchéance du Che, là où L'Argentin s'intéresssait à la naissance de la légende. Seul problème: le film contient trop de non-dits et il est nécessaire de connaître certains rudiments historiques pour saisir complètement le sens du combat du Che. Même si le film n'est pas un biopic mais une démonstration de pourquoi cet homme est devenu la légende puis le produit marketing lucratif qu'il est de nos jours, on aurait apprécié un minimum de contexte et un peu de critique envers le personnage sans cesse montré sous un jour extrêmement positif. Cela est commencé vers la fin mais pas développé et c'est dommage. Ici, point de scènes de bataille comme dans L'Argentin sauf à la fin, le film est une chronique sur un groupe de guerillos se battant pour une cause qu'ils considèrent comme juste. Les paysages sont sublimes et la réalisation de Soderbergh rappelle ici clairement celle de Terrence Mallick, mais n'est pas Mallick qui veut, le film n'est pas sans longueurs. Que dire au final de ce dyptique? On peut apprécier la volonté de ne pas avoir voulu faire un biopic traditionnel ni une fresque à grand spectacle mais plutôt une étude sur la naissance d'une légende, on peut reprocher que cela se fasse au prix d'une trop grande admiration pour le personnage et de l'absence totale de critique. De plsu, le film est difficilement accessible si l'on n'a pas au départ un minimum de connaissances sur le personnage, chose que le film ne nous apporte pas. Che est donc un film original dont il faut saluer la démarche, servie par un acteur formidable en la personne de Benicio del Toro, mais qui aurait gagné à être plus approfondi et moins subjectif.