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Kubrick's Club
40 abonnés
694 critiques
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1,0
Publiée le 2 mars 2009
Deuxième partie qui déçoit encore plus que la première. Soderbergh nous s'embarque dans la monotonie d'une camp de guérilleros, sans parvenir pour autant à répondre à toutes les questions sur la vie d'un révolutionnaire : comment se finance-t-il? Comment compte-t-il prendre le pouvoir? Qu'est ce qui motive tant si peu d'hommes? Autant de questions auxquelles le réalisateur répond de façon succincte. Ainsi, c'est ennuyeux sans être pédagogique, et les scènes d'actions sont également décevantes.
Che, l'ensemble de l'œuvre, est finalement une oeuvre très intéressante à suivre et très fidèle à la réalité. Cette seconde partie, assez différente de la première au niveau de son approche scénaristique, nous illustre la "Guerilla", l'assaut mené par le Che en Bolivie afin de renverser la dictature et de redresser la vie des pauvres boliviens. Moins politique que le premier volet dans le sens que dans celui-ci le Che expose moins ces idées politiques, "Guerilla" nous montre toute la construction et le déroulement de l'assaut en Bolivie sous la forme militaire bien-sûr. B.Del Toro est toujours aussi bluffant et nous confirme que ce rôle était vraiment pour lui. Soderbergh assure à la mise en scène, réalise un film bien monté et à la photographie très belle.
Pour comprendre comment et pourquoi a (mal) fini le Che, pour mieux visualiser ce que peut être une guérilla, pour apprécier un portrait magnifique du mythique révolutionnaire argentin, il faut voir cette fresque saisissante à la superbe interprétation. Les idéaux de fraternité et de justice du Che sont très bien communiqués. Au pire on ressort avec l'impression d'avoir passé un très bon moment ; on mieux on en ressort plus riche...
Malgré l'affiche nous le présentant comme un personnage christique, le Che n'est pas le sujet du film mais plutôt un prétexte pour Soderbergh de monter un film sur la guérilla. Encore moins que dans la première partie, ni les personnages ni les événements ne semblent être liés à une réalité historique mais, au contraire, à une simple fiction totalement romancée se s’axant que sur ses scènes d’action sans s’attarder suffisamment sur leurs causes idéologiques ni leurs conséquences politiques. Le personnage central apparait évidemment comme un héros salvateur, alors que la tache d’exécuteur meurtrier que lui accordait Castro est évidemment totalement occultée. Cette fois-ci l’atout de ce film de guerre n’est plus le jeu de Del Toro, mais ses beaux paysages. Il est aussi important de noter que ce dyptique a été filmé en espagnol, et non en anglais, ce qui s’avère être sa meilleure source de crédibilité.
Comme suite du premier opus, "Che - 2ème partie : Guerilla" est d'une manière générale plus réussi. Effectivement, le rythme est plus captivant pour le spectateur et la réalisation aide dans la compréhension. Benicio Del Toro est une nouvelle fois convainquant mais certaines erreurs dans le premier sont reprises ici et rendent donc le long-métrage parfois assez ennuyeux. Au final, le film est divertissant sans pour autant être excellent.
Seconde partie bien meilleure que la première. Une grande claque dans le mythe idéaliste du Che. Une approche presque documentaire d'une guerilla, pauvre petite guerre perdue et miteuse, à laquelle les pauvres et opprimés n'adhèrent pas, qui se finit en eau de boudin, et la geste révolutionnaire en traque sanglante. Soderbergh y est à son meilleur dans une vision intimiste, bien plus que dans la fresque spectaculaire de la conquête de Cuba. B. Del Toro est remarquable. Quant au Che, au moins n'aura-t-il pas connu le destin de Cienfuegos, assassiné sous couvert d'accident d'avion, ou la lente agonie des Cubains sous la férule des Castro pendant les plus de 40 ans qui suivirent sa mort et se poursuivent encore ce jour d'hui...
Oui, Soderbergh ne fait que nous emmener dans la jungle, montrant la préparation de la guérilla, suggérant bien plus souvent ses actions. Mais on plonge directement dans les intrigues politiques du moment, suivant également le reste de la vie et la lente déchéance (jusqu'au résultat que l'on sait) de Che Guevara, magnifiquement campé par un très inspiré Benicio Del Toro.
Bref, à voir pour le personnage, comme la première partie.
Extraordinaire. Non pas 4 étoiles, mais 5. On a laissé dans le film précédent, Che et ses compagnons conquérants, pugnaces, vainqueurs ; ici on reprend la lutte : voyage, clandestinité, poignées de mains, accolades, entrainements en Bolivie. Puis la tension dramatique s'insinue, s'installe et grandira jusqu'à l'apothéose atroce. Que c'est beau une Révolution !! Que c'est dur aussi, révoltant, injuste de comprendre, sentir que cette fois, la lutte armée va échouer, être vaincue, dans l'isolement, la trahison. Benicio del Toro est un lion, une bête qui crève l'écran. Les scènes finales sont tout simplement intenses. Et le générique final, silencieux, nous arrache les larmes. Un silence qui donne à penser. Steven Soderbergh nous offre là une mise en scène inouïe, admirable, pour probablement un des meilleurs films de l'année. Il a fait des choix, et quel meilleur choix que celui de nous montrer un révolutionnaire en action et en parole ? "Aucun film n'est plus difficile que son époque"
Retrace bien le parcours des révolutionnaires, et Benicio del toro incarne parfaitement Ernesto Guevara. C'est pas vraiment un film de guerre, c'est un film sur la guerre, qui sait créer une forte intensité dramatique en se basant sur autre chose que la violence.
Une seconde partie somme toute assez similaire à la première. Quelques longueurs viennent ternir le résultat mais cette biographie reste toujours très intéressante et l'interprétation de Del Toro reste sans faille.
Pour le mérite du réalisateur de mettre à l'écran un de ces personnages qui a fait l'histoire en combattant les dictatures alors qu'il aurait pu rester au chaud dans son ministère à Cuba. Et si Del Toro a été récompensé à Cannes,c'est que c'est mérité.à voir..