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Ykarpathakis157
4 541 abonnés
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2,0
Publiée le 9 mai 2021
Le Père de la mariée ressemble plus à un documentaire qu'à un film avec une narration. Ce doit être l'un des pires scénario jamais utilisés par un réalisateur et des acteurs aussi importants. J'ai trouvé que Tracy était à son plus bas niveau. Il n'a jamais été un acteur qui en faisait trop mais il ne peut rien faire pour rendre cette histoire drôle pourtant il a prouvé dans certains films qu'il était plein d'esprit. Pourquoi ce film avait-il besoin d'une narration. Il n'y a rien de profond dans ce que dit le personnage de Tracy. Pourquoi lui ont-ils donné quelque chose qui n'utilise pas sa magie visuelle. Joan Bennett était bonne, très bonne. Elle a donné à ce film quelque chose que le scénario n'avait pas. Je suppose que la photographie était bonne. C'est tout simplement un mauvais film et pas un film qui est si mauvais qu'il en devient amusant car il n'y a aucun plaisir et j'ai cru que ça ne finirait jamais...
La qualité d’une comédie se juge à la qualité de ses gags. Cette fausse évidence tend à faire abstraction de toutes les autres qualités et résumerait la comédie au burlesque et aux cartoons. Sur ce critère « Father of the Bride » (Le père de la mariée) peut apparaître bien faiblard, les gags peinant à transformer les sourires en éclats de rire. Mais la qualité est ailleurs. Décrivant avec précision les angoisses d’un père devant le mariage cette fille adorée qui va lui échapper, les scénaristes posent toutes les questions. Ce benêt qu’elle veut épouser aura du mal à la comprendre et ne pourra pas la rendre heureuse. Et le salaire du futur époux peut-il les faire vivre ? N’est il pas trop jeune pour épouser sa petite fille qui est encore une enfant de seulement… 20 ans ? Et sa femme de lui rappeler que tous deux lors de leur mariage avaient un an de moins ! Et ce mariage avec autant d’invités dans une petite maison trop petite, etc... Bref, sans jamais aborder explicitement le côté oedipien (presque impossible à l’époque), Minnelli, dans un moment de génie qui lui est propre synthétise, avec l ‘angoisse du chaos, les enjeux psychologique du père dans une séquence onirique cauchemardesque et surréaliste (design de Dali, non crédité), d’une modernité qui soixante dix ans plus tard force encore le respect. Ajoutons, comme d’habitude, la direction d’acteur parfaite, empêchant de justesse Spencer Tracy de tomber dans le cabotinage aux côtés de la délicieuse Elizabeth Taylor, et une constante élégance dans la mise en scène, absente de toute vulgarité, aussi bien visuelle, littérale ou contextuelle. Première comédie non musicale du cinéaste et immense succès à sa sortie, le film entraîna une suite (Allons donc papa !) et un médiocre remake avec le non moins médiocre Steve Martin, mais aussi à une série télé très réussie avec Léon Ames.
Les préparatifs d'un mariage d'une famille de classe moyenne façon Vincente Minnelli cela donne cette comédie somme toute bien sympathique à visionner. L'histoire est très agréable, la réalisation ne manque pas de charme mais c'est surtout grâce à son excellent casting composé notamment de Spencer Tracy, Joan Bennett et Elizabeth Taylor que l'on prend plaisir à voir "Le père de la Mariée".
Les soucis d'un père qui fiance et marie sa fille. Rencontre du fiancé, discussion en tête à tête avec lui, ses parents, organisation des fiançailles et du mariage et dépenses en vue de l’événement... Une mine de bonnes informations pour qui veut marier sa fille et se rendre compte du chemin à parcourir, des ennuis, des retournements de situation et de l'aspect "girouette" de la jeune future mariée. Très bien réalisé et joué, j'ai beaucoup aimé l'acteur principal qui peine de manière crédible à gérer cette nouvelle situation. Le couple de parents est très bien, sobre avec des discussions de couple sensés et un enthousiasme qui varie de l'un à l'autre de façon très habile à la façon de "Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus". C'est sans doute trop sérieusement et manquant d'humour pour être un excellent film, mais c'est instructif !
Cette brillante comédie qui aura connu un immense succès en 1950 (5ème du box-office américain l'année de sa sortie) montre que Minnelli alors réalisateur depuis huit ans au sein de la MGM avec dix films à son actif dont sept comédies musicales pouvait œuvrer dans d'autres genres que celui pour lequel il reste le plus connu. La comédie est sans conteste celui où son style enlevé et flamboyant est le plus efficace. Ses mélodrames ont en revanche souffert d'un manque d'approfondissement de la psychologie des personnages et d'effets dramatiques un peu appuyés qui lui ont valu parfois le qualificatif de réalisateur brillant mais superficiel. Alors qu'il est en préparation de sa comédie musicale la plus ambitieuse "Un américain à Paris", Pandro S Berman, le producteur de la MGM, lui soumet un roman d'Edward Streeter sur les affres de la préparation du mariage de sa fille par un père pour le coup lestement rudoyé dans ses habitudes. Minnelli lit le roman et accepte le projet. Le film se tournera en 28 jours. Une urgence toujours bénéfique pour la créativité de Minnelli qui n'a ainsi pas le loisir de se disperser. La rédaction du scénario est confiée à Frances Goodrich et à Albert Hackett qui ont travaillé avec Minnelli sur "Le Pirate" en 1948. Truffé de scènes comiques qui découlent très logiquement de la structure même de l'histoire, le film repose essentiellement sur les épaules de l'acteur qui sera en charge d'interpréter Stanley T. Banks, l'avocat rangé qui voit sa tranquille routine dévastée une fois qu'il est obligé d'admettre à regrets que sa fille Kay (Elizabeth Taylor) va se marier. Spencer Tracy, l'acteur vedette du studio dans les années 1930, a entamé une intelligente reconversion dans la comédie depuis sa liaison avec Katherine Hepburn sous la direction de George Sidney puis de Frank Capra, des maitres du genre. Dore Schary a bien tenté d'imposer Jack Benny, humoriste à la mode pour le rôle, mais Minnelli après des essais imposés par le producteur de la MGM ne démord pas de son idée que seul Tracy possède l'épaisseur pour donner toute sa consistance pateline à Stanley T. Banks. Pari gagné, l'acteur est proprement génial apportant toute son humanité et sa bonhommie incluses dans un jeu d'une sobriété n'alourdissant en aucune manière des gags se suffisant à eux-mêmes. Ce film sans prétention mais petit chef d'œuvre dans sa catégorie, permet à Tracy de récolter au passage une nomination à l'Oscar qui s'ajoutera à ses cinq autres et à ses deux statuettes. L'immense acteur est fort bien secondé par Joan Bennet qui sert de guide-fil entre les saynètes drolatiques que le plus souvent elle introduit. Elizabeth Taylor au rôle plus discret est quant à elle resplendissante de beauté. Minnelli très en forme profite de la scène impayable où Banks essaie devant un miroir son vieux costume de marié trop petit dans une tentative désespérée et un peu vaine de contenir le flot de dépenses qui submerge son compte en banque depuis que le mariage de sa fille prend des allures pharaoniques, pour rendre un hommage discret à Tracy en lui faisant endosser le costume qu'il portait dans le "Docteur Jekyll and Mr Hyde" de Victor Fleming en 1941. Il n'oublie pas non plus son raffinement esthétique en confiant à Salvador Dali la scène onirique où Banks perturbé par ces préparatifs éreintants délire dans son sommeil sur le déroulement de la cérémonie à l'église. Aucune fausse note ne vient donc alourdir cette bulle de champagne au scénario certes en or mais qu'il fallait tout de même ne pas louper. Devant le succès inattendu du film, une suite sera produite avec la même équipe un an plus tard. En 1984 deux remakes très honorables avec Steve Martin et Diane Keaton seront proposés pour actualiser le propos mais en respectant quasiment à l'identique le scénario initial, preuve que le travail de Frances Goodrich et d'Albert Hackett était d'orfèvres.
Heureusement les acteurs sont sympathiques et plein d'entrain; Liz Taylor est vraiment adorable mais le film est un peu bébête et certaines scènes sont réellement répétitives. De plus, il me semble que le cinéma de Minelli vieillit très mal.
L'incursion d'une caméra dans une famille américaine des années 30: la jeunesse qui veut se démarquer de ses parents et qui veut boursoufler les traditions.....en se mariant à 20 ans au lieu de 25!!!! C'est gentillet et bateau.
Au début du film on s'attend à quelque chose de grand, mais on s'aperçoit vite qu'il n'y a rien de drôle dans ce film, la préparation d'un mariage ordinaire où rien ne se passe vraiment, à part quelques petits gags qui n'auraient pas été si sympathiques sans l'apport de Spencer Tracy.
Souvent présenté comme une satire de la classe moyenne américaine il s'agit surtout d'une comédie familiale à la gloire du mariage au sein de l'American Way of Life. Le film bénéficie de l'aura de la star Spencer Tracy qui joue là le patriarche heureux pour sa fille mais qui ne veut pas non plus perdre sa petite chérie. "Le Père de la mariée" s'attache donc surtout aux états d'âme du papa et à ses "soucis" émotionnels à partir de l'annonce du mariage de sa fille jusqu'au départ pour la Lune de miel. Rien d'extraordianire donc, juste une histoire mimi à la fois touchant et maladroit. Il manque la petite dose poil à gratter d'un Franck Capra, et la dose féminine d'un George Cukor.
Petite comédie au rythme enlevé, où un père va tout faire pour être sûr que sa fille fasse le plus beau mariage, c'est drôle et efficace. L'angle est intéressant. A voir.
Une comédie à la réputation flatteuse mais qui n'est finalement que d'un intérêt restreint. Des situations gentillettes et inoffensives, parfois c'est même gnan-gnan. Les acteurs ont l'air de prendre du plaisir mais le spectateur souffle.