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🎬 RENGER 📼
7 196 abonnés
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2,5
Publiée le 17 novembre 2008
Premier cour-métrage de Nacho Cerda, bien avant le trash et nécrophile Aftermath (1994) et le superbe Genesis (1998). Avec The Awakening (1990) on se retrouve dans une salle de classe où le temps s’est arrêté, les élèves et le professeur sont figés, tous sauf un. Pourquoi ? Comment est ce possible ? Nul ne le sait et Cerda laisse planer le mystère puisque nous ne seront pas quelles en sont les causes. L’histoire tient la route et la mise en scène aussi, Cerda nous montre déjà ses talents de cinéaste, a seulement 21 ans !
Court métrage de jeunesse d'une durée de 8 minutes, The Awakening de Nacho Cerda est l'intriguant premier volet de sa cultissime trilogie morbide. Dispositif simple, images fauchées, maîtrise certaine du rythme pour ce premier film très prometteur. On pourrait dire tout et n'importe quoi au sujet de The Awakening : qu'il est trop court, brouillon voire digne d'un collégien ( ce qui est - du reste - à peu près le cas ), abscons voire incompréhensible, insignifiant voire inutile... Quoi qu'il en soit ce curieux réveil au pays de l'intemporalité s'avère être une expérience pleinement efficace, douée d'une atmosphère immersive peu commune pour un film d'une telle durée. En d'autres termes les modestes moyens financiers mis à la disposition de Nacho Cerda ( alors âgé de 21 ans ) n'enlèvent rien au charme de cet objet atypique. Naissance d'un cinéaste au talent difficilement contestable, talent qui ne demandera qu'à s'épanouir dans les deux autres volets de la trilogie, à savoir Aftermath et Genesis...
Film muet, assez bien travaillé (les symboles franc-maçonniques utilisés prennent un nouveau sens bien particulier). Bien sur, il est vrai que la conclusion (d'où le classement du film dans la trilogie de la mort) relève un peu du déjà vu. Mais le style à l'ancienne, l'atmosphère lourde et le noir et blanc un peu granuleux apportent un charme à l'ensemble du court, qui se révèle être de bonne qualité.
3sur5 Avec ce court-métrage de fin d'études, Nacho Cerda entamait sans le savoir sa Trilogie de la Mort. Le pitsch est simple et loufoque ; un étudiant s'endort en classe avant de se réveiller dans l'intemporalité. L'immersion est réussie mais ce petit film fauché manque cruellement d'originalité, voir de sens, au-delà de sa trame minimaliste. Jusqu'aux révélations finales justifiant l'inscription du film dans la fameuse trilogie, Nacho Cerda se contente d'un simple exercice de style, dans le fond assez scolaire. Le leitmotiv ''métaphysique'', jamais dépassé, apparaît plus comme un cache-misère que comme une authentique proposition. Néanmoins, la vision de l'imminence de la Mort, vers laquelle s'achemine ce film de 8 min, est sincère et satisfait la curiosité, sans être renversante. Par son caractère abscons et ses effets, naifs et lourds mais indéniablement séduisants sur le plan purement esthétique, Awakening a tout de même un certain charme. Quoique rien n'y laisse présager un auteur de génie.
Très bon court métrage à l image des deux autres de cerda. Vraiment réussi de nous livrer cette histoire en si peu de temps j aurai aimé que cela dure plus longtemps.
Ce court-métrage reste une énigme. Un étudiant qui s'endort pour se reveiller au même endroit mais avec le temps figé. Nacho Cerda nous livre t-il sa vision de la mort ? C'est une façon comme une autre de l'interpréter. Malgré cela on ne sait pas pourquoi l'étudiant décède, dans quelle circonstance, etc........ Bien entendu il ne faut pas en demander des tonnes pour un court-métrage de 8 min fait par une personne de 21 ans, d'où mes 2 étoiles, le juste milieu car c'est assez difficile à juger. Cependant on y voit déjà clairement les talents du jeune cinéaste. Une oeuvre assez personnel mais intéressante.