Avis sur Gigola

Un sujet intéressant et peu vu au cinéma - la prostitution lesbienne dans les années 60 - méritait un traitement intéressant. Il y a parfois de beaux moments dans "Gigola" entre deux faux-rythmes et pas mal d'invraisemblances, mais ces moments sont systématiquement enterrés sous une musique (comment le dire en restant courtois et bienséant ?) composée par un sourd qui est à Beethoven ce que Charly Olegg est à Thelonious Monk. Reste que Lou Doillon est plutôt convaincante dans son rôle de garçonne, que l'histoire qu'on tente de nous raconter l'aurait été également si on l'avait dépouillée de ses fausses pistes scénaristiques, de son érotisme de série Z. Il y avait un sujet, le film reste à faire...

Gigola, n, f : Gigolo au féminin – bien plus classe que son pendant masculin : baise des vieilles pour l'argent et des vierges pour la gloire.

« Tu n'es pas une pute, tu m'appartiens, c'est différent ».

J'voulais être pape mais la place était déjà prise,
en étant pute je valide deux lettres sur quatre c'est déjà ça.

Gigola mérite une programmation télévisuelle sur RTL 9 à 22h30 le samedi soir. Au mieux. Un film abordant un thème intéressant mais racoleur et qui ne s'élève pas au-dessus du nanar de troisième catégorie : cliché sur cliché, (la directrice d'internat lesbienne aux cheveux courts, les années soixante, le monde parisien des travelos, des souteneurs caricaturaux et une intrigue risible.. entre autre) réalisation plate, mise en scène (?) laborieuse, décors de carton pâte habités par des acteurs sans âme et sans conviction. A fuir.

Mise en scène laborieuse de téléfilm, dialogues d’une navrante pauvreté, poncifs et clichés enfilés comme des perles, scènes pseudo-érotiques racoleuses, voilà le triste bilan de ce nanar sur la prostitution lesbienne des années soixante dans un Pigalle glauque et faussement sulfureux. Dommage pour Lou Doillon qui ne démérite pas dans son rôle de garçonne en quête de soi.

C'est une histoire vraiment intéressante avec un scénario assez surprenant.
Et c'est encore plus troublant de savoir qu'une grande partie est auto biographique.
Malheureusement, dans le jeu d'acteur, ça manque un peu de vie, de spontanéité et le montage est assez brut.
Le film ne nous laisse pas vraiment le plaisir de nous ennuyer mais certains moments sont assez longuets et c'est sans compter sur certaines scènes plutôt... hors du commun.

Assez monotone. Lou doillon est formidable,mais c'est tout ce que je retient.

Très soporifique et monotone, Gigola offre surtout un gros ennui à défaut d'autre chose.
Pour son premier film, Laure Charpentier nous montre de jolis plans (Et de belles scènes érotiques) mais ne nous offre qu'une réalisation très académique. Le scénario, également écrit par la réalisatrice, est très simple mais reste un des point possitifs du film.
L'autre gros point possitif est l'ambiance, la teneur artistique, la réalisation, les décors (Surtout extérieurs), les costumes... Le Paris des années 60 est particulièrement réussi. A noter également une très bonne prestation de Lou Doillon.
Mais malheureusement ce côté "beau à regarder" ne fait pas oublier le très gros ennui que propose Gigola. Un premier film raté pour une réalisatrice française qui ne manque pourtant certainement pas de talent.

13 / 20 J'attendais depuis longtemps ce film je suis déçu mais je m'y attendais .. " Gigola " est un film français original avec une photographie vieillotte très appréciable avec une ambiance dérangeante ( énormément de sexe mais ça change de toutes ces insanités que l'ont peut voir sur internet , en plus ce sont des rapports entrent femmes .. ) . C'est très érotique mais tout en restant dans le correct , avec une belle intensité . Bien sur ce film ne plaira pas aux spectateurs . De belles musiques , de belles mélodies et de belles actrices . Une excellente mise en scène , j'ai accroché immédiatement . Un simple scénario pour un simple film .Je dois dire que je suis très impressionné par la performance de Lou doillon , une excellente interprétation de cette garçone pas très attachante mais brutale . Un personnage fort , surprenant avec un gros charisme . Thierry lhermitte est un peu absent , presque une figuration , il apparait que sur trois scènes il me semble ( je dis ça pour ses fans ) .. le reste du casting est bon . Donc attention c'est bien loin d'être une comédie .. c'est pas drôle , c'est un petit drame français parfois émouvant et parfois entraînant . Je ne m'attendais pas a un chef d'œuvre au contraire c'est exactement ce a quoi je m'attendais même je suis très légèrement déçu . Je comprend la presse , il est vrai que le film est plat mais je le trouve assez correct . Je ne regrette pas ma place de cinéma .Je lui donne donc , 13 / 20 une réalisation française assez bonne , rien d'exceptionnel certes , rien de marquant , de frappant ou de dramatique , le film " Gigola " ne révolutionne pas le cinéma , Il n'est pas en tous point parfait mais j'ai passé un bon moment avec de belles chansons et surtout de beaux plans . Je retiens surtout la prestation de cette excellente actrice , au sommet ! Fin un peu bâclée mais claire et précise . A voir ou pas .. j'ai pas d'autres arguments .. petite critique pour petit film .

L'actrice principale Louou Doillon est née dans l'industrie du cinéma français. Et cela malgré le fait qu'elle semble absolument dépourvue de talent. Le scénario prévisible couplé au mauvais jeu des autres acteurs et aux actions incompréhensibles des personnages rendent ce film extrêmement ennuyeux. Il pourrait être intéressant seulement pour les lesbiennes qui n'ont absolument rien d'autres a faire. Seul Thierry Lhermitte dans un petit rôle de père peut rappeler au spectateur le bon cinéma français que Gigola a cherché mais n'a pas obtenu. Situé au début des années 60 ce film ressemble à une série de publicités pour des parfums avec une héroïne qui est toujours le centre de l'attention alors qu'elle se promène en robe de soirée noire canne à la main tandis que les gens ne cessent d'appeler par son nom. Et qui inévitablement est aussi répété sans cesse dans la chanson titre...

N'est pas si mauvais que cela, et on sort de là sous le charme de tant de maladresses, avec même de la tendresse pour un film qui manqua cruellement de talent dans sa réalisation et d’une bande son le soutenant. Et s’en dégage étonnamment, non de la provocation, pas même, pourtant vu le sujet de la prostitution, de la sensualité, mais une sincérité touchant notre propension de pardon aux faiblesses des débutants.

L’ensemble de l’interprétation est bon, avec mention charmeur pour le latin de la situation : Eduardo Noriega qui pour les « spectateurs femelles » est le sauveur d’une action plan-plan ; un défaut de raideur aussi chez Lou Doillon mais dont l’expression appliquée et peu amène par ailleurs, dément l’impression de gêne.

Evidemment ce film dérange car il parle d'un milieu peu mis au grand jour; Lou Doillon joue très bien, je ne regrette pas l'avoir vu
alors que j'ai beaucoup hésité à cause des mauvaises critiques... chacun ses opinions !!!!

On a envie de crier "où sont les femmes, la scripte, la monteuse, la scénariste ?". Bon les potesses des années 60 ont versé une larme sur la "belle époque". On a l'ambiance mais pas le ton. Le sujet n'est pas mauvais mais traité au jour le jour, il semblerait, selon l'humeur de la M/S ou celles des comédiennes. Et combien les jeux sont forcés ! On s'ennuie et on se réveille aux scènes qui se voulaient (surement) provoc' mais qui en deviennent aussi glauques que vulgaires. Si vous voulez rêver ou fantasmer allez voir ailleurs.

Une vrai bonne surprise quand on lit les critiques. Film sans prétention, certes avec quelques lenteurs, mais non dénué d'une certaine magie, voir nostalgie d'une époque et d'un paris révolu ...

Film qui nous fait découvrir un nouvel univers.
J'ai adoré.