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    12h01 - prisonnier du temps
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    2,0
    Publiée le 13 novembre 2020
    Seconde adaptation du roman éponyme de Richard A. Lupoff, après le court-métrage 12:01 PM (1990) de Jonathan Heap (d'une durée de 25min), cette fois-ci, c’est le réalisateur de La revanche de Freddy (1985) : Jack Sholder qui s’y colle.

    12 h 01, prisonnier du temps (1993) narre l’histoire d’un employé dans un laboratoire de recherches scientifiques. Un beau jour, il se rend compte qu’il vit inlassablement toujours et encore la même chose et ce, quoi qu’il fasse. Tous les matins, à la même heure, il revit la journée de la veille. Victime d’une boucle temporelle, il va mener son enquête pour tenter de s’en sortir.

    L’histoire vous rappelle vaguement quelque chose ? En effet, la même année sortait sur grands écrans Un jour sans fin (1993) avec Bill Murray & Andie MacDowell. Après avoir tenté des actions en justice contre la Columbia Pictures, le réalisateur et l’écrivain ont dû se résoudre a abandonné (il n’est jamais facile de s’attaquer à une major).

    Revenons-en au téléfilm, dans les principaux rôles, on retrouve Jonathan Silverman (sosie low-cost de David Schwimmer), Jeremy Piven, Helen Slater et plus surprenant, en seconds-rôles : Martin Landau et un certain Frank Collison (souvenez-vous, c’était Horace Bing dans la série télé Docteur Quinn, femme médecin), sans oublier en caméo furtif, le taulard Danny Trejo. Si le film peine réellement à nous mettre dans l’ambiance, étonnamment, on finit par se laisser prendre au jeu et à cette intrigue très… capillotractée.

    On regrettera simplement l’absence d’effort aussi bien sur les décors que les costumes. Le film date du début des années 90 et pourtant, on jurerait qu’il date des années 80. Les décors sont d’une rare laideur. Les plans extérieurs du labo scientifique ont été tournés devant le bâtiment GTE en Californie (fréquemment utilisé dans les films S.F), facilement reconnaissable de par son architecture futuriste. Quant aux plans intérieurs, c’est là que cela se corse, les open-space hideux à l’éclairage de néons blafards, digne de la COGIP.

    Au final, ce téléfilm se laisse regarder sans déplaisir et ce, jusqu’au climax final.

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