Adapté du célèbre roman éponyme d’Oscar Wilde (paru en 1890), après maintes adaptations (on en compte une dizaine à ce jour), la version de Oliver Parker est, avouons le tout de suite, écoeurante par tant d'incrustations numériques. A défaut d'avoir choisi de tourner dans des décors naturels, le film baigne dans une reconstitution d'époque clinquante et laide. Une image beaucoup trop léchée qui ne convient pas à l'époque et au type du film. Niveau mise en scène, le film s'avère beaucoup trop long et lent, trop de dialogues et une caméra qui s'attarde (rallongeant ainsi des séquence sans grand intérêt). Il est impératif de voir les précédentes adaptations, notamment les toutes premières car celle-ci est réellement bien fade, et ce, malgré un casting qui n'est pas des plus désagréable (Ben Barnes, Colin Firth & Rachel Hurd-Wood).
Un scénario mal géré, le début est assez rapide pour tout dire. Le pire c'est qu'on en devient même déçu de la face diabolique de Dorian Gray, on le préfère à son état d'origine. Bien que la mise en scène soit assez noire, on en ressort déçu.
Dorian Grey , Un classique ! Un mythe que ce film a vraiment particulièrement bien repris ! Colin Firth excelle dans ses talents d'acteurs et sort de ses rôles de comédie romantique pour montrer ce qu'il sait faire d'autre ! Une bonne surprise ! Un film vraiment très bien !
J'ai pas lu le livre et, my God, cessez de comparer l'œuvre et l'adaptation au cinéma ! Dans 99% les lecteurs n'aiment pas l'adaptation... Pour le reste le thème du prix de la jeunesse éternelle à été labouré...
On peut toujours trouver à redire sur cette adaptation, en ce qui me concerne, j’ai apprécié le point de vue d’Oliver Parker, le réalisateur. Je n’ai pas trouvé l’oeuvre d’Oscar Wilde dénaturée. L’esprit gothique et macabre sont présents et la tension monte petit à petit. Les effets spéciaux sont respectables et l’interprétation, sans être exceptionnelle, de tous les acteurs est assurée, en V.O en tout cas.
Une bien médiocre adaptation... Mais où Alan Parker avait-il la tête ?! Car c'est bien de sa faute ! Casting impeccable notamment Colin Firth vraiment troublant. Non le problème vient bien du scénario et de la mise en scène. Le film s'attarde trop sur ces plaisirs interdits, au final le film est l'histoire d'un homme qui trouve l'immortalité dans le plaisir. Parker n'a pas du lire le livre de Oscar Wilde où est-ce vraiment un choix délibéré d'en soustraire toute la psychologie et la philosophie, en clair son véritable contenu et son intérêt ?!?! De loin, de très loin la version de 1945 de Albert Lewin est bien meilleure.
Une version pas déplaisante du célèbre roman d'Oscar Wilde, mais qui malheureusement, au fur et à mesure de sa progression déçoit petit à petit pour n'être à la fin qu'une série B jolie mais sans grande saveur. Côté interprétation, Colin Firth est excellent en dandy anglais scabreux. Ben Chaplin parfait en peintre français incarnation tout à la fois de la raison et un peu coupable de la situation. Le casting féminin m'a paru un peu plus fade, mais coller après tout parfaitement aux personnages, Sybille Vain représentant bien les sentiments excessifs et très romantiques d'une artiste à l'époque victorienne, en contradiction avec la jeune femme de la seconde partie du film, qui incarne le côté suffragette des femmes des années 1920. Reste que l'acteur principal c'est Ben Barnes. Un acteur qui a plutôt disparu ! Plutôt bon au début, d'abord en jeune homme naïf, puis en disciple dandy de Firth, malheureusement dans la 2e partie du métrage il n'arrive pas à rendre les troubles et la déchéance de son personnage. Il reste en surface et ne retranscrit pas ses déboires moraux. Le scénario reste assez fidèle au livre de Wilde, mais dès qu'il s'en éloigne c'est pas très bon. Le film dégage un étrange côté fabriqué à certains moments, comme une dispute, essentielle au scénario mais pas du tout crédible dans sa façon d'être amenée (ainsi que sur les conséquences). Dans le livre l'origine de cette dispute est différente, plus décisive et donc on comprend mieux la chute. Globalement le film est aussi un peu trop long, et le rythme apparaît parfois abusivement dilué. Enfin, le film déborde dans sa dernière partie au-delà du livre de Wilde puisqu'on est dans les Années folles. Pourquoi pas, mais cette partie est la moins maîtrisée de mon point de vue. Le film cherche à réécrire une nouvelle histoire d'amour, c'est un peu redondant, étiré, et le final est décevant dans sa surrenchère mal maîtrisée. Perso j'ai eu du mal à croire que le pot au rose soit si aisément dévoilé, il y a des incohérences (le gars à pied va presque aussi vite que le gars en voiture ?)... Dommage. Visuellement en revanche, le film tient la route. Belle reconstitution d'époque, belle représentation du milieu dandy, des bas fonds de Londres, le métrage déploie une belle sensualité et une touche d'épouvante gothique parfaitement distillée. Dommage que les belles images, la photographie et les décors très propres ne soient pas appuyées par une bande son de ce niveau. Quant à la mise en scène, dans l'ensemble bien fichue, j'ai trouvé les choix avec le tableau (notamment avec les fx) plutôt douteux. Hueureusement, ça se révèle à la fin et peu en cours de route. En somme, Le Portrait de Dorian Gray est une adaptation propre du classique de Wilde. Mais il n'y a rien de transcendant non plus pour en faire un métrage mémorable. Il est beau, il est proprement fait, mais il reste en surface des émotions, et sans Colin Firth, sûrement la tiédeur de l'ensemble aurait été vraiment peu digeste. 3
Bof. Ce film manque d'ambition. Un homme vend son âme pour une jeunesse éternelle. Il peut ainsi voir son âme représentée par un portrait fait de lui. Le tableau pourri à mesure qu'il couche à droite à gauche. Les gens vieillissent et pas lui. Puis, il s'ennuie et se demande enfin comment remédier à reblanchir son âme. C'est un peu ridicule sur le final et dans le déroulé. Pourtant, les acteurs sont assez bons.
Très original ! J’avoue que l’histoire m’a étonnée car c’est quand même assez inattendu et jamais vu jusqu’alors. Le thème est vraiment pas mal et c’est assez bien joué.
Cela faisait un moment que je voulais voir ce film... j'avais lu le roman quand j'étais jeune et j'avais adoré ça alors je me suis décidé à regarder l'oeuvre en fiction et j'ai bien aimé ça ! Alors j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal à me mettre dedans et j'avoue aussi qu'il y a certaines longueurs un peu pénibles mais l'histoire est tellement bonne et tellement captivante que j'ai adoré ça pareil ! En plus la fin est tellement bonne et terrifiante qu'on reste sur une bonne note ! Vive Dorian Gray et son portrait maléfique ! Hi hi hi...
Assez étonné du résultat, vu que « Le Portrait de Dorian Gray » n'était pas sorti en France, je me suis dit que çà valait sûrement pas le coup. Au début, j'ai trouvé que l'histoire s'installait trop rapidement, je comprenais pas les rapports entre les personnages, ce qu'ils font là et tout... Mais j'ai vite été intrigué par cette histoire de jeunesse éternelle, dont l'atmosphère est sombre et trouble. L'interprétation de Ben Barnes est intéressante, surtout vers la fin; même si son jeu reste très simple, sa jeunesse et sa beauté apportent au personnage une dimension maléfique intrigante et mystérieuse! Je voulais aussi voir le film pour ses acteurs tels que Colin Firth, qui tient le rôle du créateur, du provocateur de tous ces malheurs, mais aussi pour Rachel Hurd-Wood, anciennement Wendy dans « Peter Pan », j'ai vu tous ses films et j'apprécie beaucoup son jeu et sa présence; elle y joue un personnage amoureux et tragique. On retrouve également la tante Pétunia de la saga des « Harry Potter ». Le final n'est pas très surprenant mais je me suis laissé emporté par cette histoire rythmée et correctement interprété! Les décors du XIXé siècle sont réussi et la musique est entrainante! Pas indispensable mais s'il y a rien d'autre à voir, vaut mieux çà que rien!
Un film inegal qui reprend le thème du portrait qui empêche Dorian Gray de vieillir et insiste sur son abandon dans tous les plaisirs en particuliers sexuels. De bons acteurs, une production soignée avec une belle qualité esthétique mais un film un peu heurté, au rythme peu linéaire avec beaucoup d'elypses. De plus rien n'est vraiment clair entre le lien fantastique sur l'origine du pouvoir existant entre ce portait et le personnage même si on évoque le dévouement à Satan mais pas de façon explicite. Agréable sans plus avec une fin assez terne, dommage il y avait mieux à faire compte tenu des moyens de production déployés et le casting de grande qualité.
Bon film d’épouvante inspiré par la Hammer, à la différence prêt qu’ici on retrouve au casting des stars en devenir (Rebecca Hall, Ben Barnes) ou confirmées (Colin Firth). Le film à même un petit cachet bis très sympathique.