Derniers Avis : L'Autre Dumas - Page 4

Poelvoorde est spectaculaire, je trouve qu'il joue son rôle à la perfection. Depardieu est très bon lui aussi.

Film sympathique, avec une bonne reconstitution des événements politiques de l'époque, qui éclaire le spectateur de l'importance de la participation d'Auguste Maquet, qui fut son nègre le plus notoire, sur l'œuvre d'un des plus grand écrivain français. Depardieu, outre la ridicule polémique concernant la couleur de sa peau, incarne un Dumas plus vrai que nature, et Benoît Poelvoorde, qui personnifie le discret Maquet, m'a agréablement surpris, dans un registre différent de celui auquel il nous a habitué.

Etant un grand admirateur de Dumas j'ai ete voir ça ; hélas pour moi.

Une production qui tient plus d'une diffusion télévisuelle que sur la toile comme c'est le cas . Ennuyeux....!!!!!!

un film formidable, le duo Depardieu / Poelvoorde fonctionne à merveille.
toutes mes critiques sur : Les bons plans de tonton phil

Un bon film d'acteurs, le duo Gérard Depardieu - Benoit Poelevorde fonctionne à merveille

Ce film est une honte à l'histoire de FRANCE, mais rien d'étonnant au pays des Droits de l'homme et de donneur de leçons...Je donne 1 point en mémoire de l'homme illustre qu'était Dumas et dont l'honneur est bafouée. Et se baser sur les photos en noir et blanc de l'époque qui mettent à mal le teint "foncé" de l'écrivain est complètement stupide.
À tous ceux qui estiment que le débat sur le"métissage" de l'acteur principal n'a pas lieu d 'être, voici un article de S. Bilé qu'ils devraient lire:
On ne peut qu'être admiratif devant le talent de Gérard Depardieu qui a, dans sa longue et riche carrière, incarné, avec une facilité déconcertante, de grands personnages historiques à la perfection : de Danton à Vatel, de Christophe Colomb à Vidocq. Un côté caméléon et une aisance prodigieuse qui pourraient, à eux seuls, expliquer le choix du réalisateur Safy Nebbou de lui confier le rôle de l'écrivain Alexandre Dumas dans son film « L'Autre Dumas », qui sort mercredi. Un choix néanmoins étonnant, au moment où la France se gargarise de diversité et de promotion des minorités visibles.
Que personne n'ait trouvé à redire à ce tour de passe-passe est encore plus surprenant. Que n'aurait-on pas dit, à l'inverse, si pour les besoins d'un film, Denzel Washington avait incarné Jean Moulin, si Pascal Légitimus avait donné son visage à Molière, et si Sonia Rolland s'était prise pour Jeanne D'Arc ?
Le célèbre écrivain avait un père métisse
Peu de gens le savent aujourd'hui, mais le célèbre écrivain avait un père métis : Thomas Alexandre Davy-Dumas de la Pailleterie, fils d'une esclave et d'un petit propriétaire de Saint-Domingue. Grâce à son courage au combat, il devint général sous la révolution et fut même considéré un moment comme un rival potentiel du général Bonaparte.
Alexandre Dumas se décrivait, d'ailleurs, lui-même, dans ses « Mémoires », comme un « nègre », avec des « cheveux crépus » et un « accent légèrement créole ». Tout l'inverse, à l'évidence, de… Gérard Depardieu.
En gommant ces traits, le film de Safy Nebbou occulte un aspect essentiel de la vie de l'auteur du Comte de Monte Cristo : le racisme. En 2002, lors du transfert des cendres de Dumas au Panthéon, Jacques Chirac, avait rappelé que ce « fils de mulâtre, sang mêlé de bleu et de noir » avait dû « affronter les regards d'une société française » qui « lui fera grief de tout : son teint bistre, ses cheveux crépus, à quoi trop de caricaturistes de l'époque voudront le réduire ».
Le cinéma a pris, par le passé, la liberté de confier des rôles de Noirs à des acteurs blancs qu'on prenait soin de grimer. « L'Autre Dumas » s'inscrit dans cette veine négationniste qui, quand elle ne blanchit pas, occulte, de la mémoire collective, les grands hommes issus de l'Outre-Mer : le Chevalier de Saint Georges, Gaston Monnerville, Félix Eboué. Sans parler de ces grands oubliés que sont les Tirailleurs sénégalais qui ont pourtant « sauvé » la France.
Blanchiment de Dumas ?
En blanchissant Dumas, le film de Safy Nebbou rate une occasion de combler une lacune chez ceux qui le verront et qui ignorent, pour la plupart, que l'auteur des « Trois Mousquetaires » était un « nègre ». Ce « détail » risquait-il de troubler les spectateurs voire d'affecter la commercialisation de l'œuvre ? Pas impossible quand on sait que, pour le cinéma tricolore, un acteur français, métis ou noir, n'est pas « bankable »…
Safy Nebbou avait, avec ce film, l'opportunité également de donner un signal fort, à l'heure où ce pays s'embourbe dans un débat sur l'identité nationale, faisant sournoisement la part belle à tout ce qui est « blanc et catholique ». Une insulte à Dumas, dont le génie, tout français qu'il était, plongeait, profondément, ses racines Outre-Mer et en Afrique.
Là, où il repose, et où la couleur de la peau n'a, fort heureusement, plus beaucoup d'importance, Alexandre Dumas ne doit pas pour autant se retourner dans sa tombe. Il en a vu d'autres. Mais, il est regrettable, qu'aujourd'hui, sur cette terre de France, la couleur soit encore un problème au point qu'on préfère la gommer.

La controverse sur l'obligation d'un acteur métisse pour jouer Alexandre Dumas dans cette fiction est bien trop intrumentalisée pour être honnête et n'a rien à voir avec le propos du film . Et oui Il est évident que quand un film coute plusieurs millions le choix des acteurs devient crucial dès lors Depardieu avait bien à la fois la stature de l'acteur et du personnage pour le rôle sans compter qu'il devait en imposer tout en restant complice avec un grand Poelvoorde (bien présenté comme écrivain raté contrairement à ce que certains affirment).
Donc un duo qui fonctionnement parfaitement secondé par un casting féminin excellent. Un scénario qui ne baisse jamais de régime parsemé de très bonnes répliques, bref un film de qualité.

J'ai aimé le film.Les acteurs ont ont pu apporter leur touche,c'est à dire les sentiment des hommes:la brutalité sans être méchant,la timidité...Un film à voir en famille.


La polémique est stupide.J'étais à mille lieux de m'imaginer qu'une telle critique peux être diffusée sur la télévision française quand je regardais "les Misérables" avec Gérard Depardieu lors des cours de français.Si l'on écoute un certains nombre de gens il faut que le vieil homme de l'anecdote (au sens premier,histoire) porte l'âne,les bagages et son fils sur son dos.javascript:overlaySaveReview('Frank Bermester','136392','5,0','overlay_chartercheckbox_acid5','overlay_textarea_acid4','cmovie');

c'est scandaleux!!!! il faut que les gens réalisent que ce genre de film ("fausse"biopic) n'est fait que pour un public qui accepte de VOIR travestir l'histoire, ALEXANDRE DUMAS était un METISSE !!!!!!!!!! apprécier ce film c'est accepter cette discrimination de la diversité, et attiser un malaise sociale nationale, c'est aussi admettre que les noirs et les métisses n'ont pas leur place dans le cinéma français (que je méprise de plus en plus pour cela)!
oui il faut boycotter ce film! La valeur cinématographique passe aussi par son choix de casting, de plus Alexandre Dumas a subi toute sa vie le racisme, UN élèment qui aurait enrichie le propos du film! triste et dommage.

Exellent j'ai passé un tres bon moment.

Un bon film Français en costumes d'époque, c'est généralement dans ce genre que le cinéma Français excelle. Les acteurs sont bons, le scénario tient bien la route, et benoit Poelvoorde est parfait dans un rôle dramatique.

Du bon cinéma français, classique dans la forme, bien écrit, bien joué : Gérard Depardieu est très crédible en Dumas, et le scénario basé sur les demi-mensonges et les quiproquos tient la route jusqu’au bout.

Le film est vide, à par la sur-présence de Depardieu et le jeu de Mélanie Thierry. Poelvoorde nous montre qu'il a parfaitement sa place dans des rôles dramatiques. Autrement, on ressort déçu, surtout après "Le cou de la girafe" et "l'empreinte de l'ange" qui avaient su marquer.

"Il est permis de violer l'histoire, à condition de lui faire de beaux enfants." Le mot de Dumas est fameux, et fait en quelque sorte figure de devise du film, tout comme la phrase de Napoléon "L'Histoire est un mensonge que personne ne consteste" l'est à "Monsieru N." L'histoire se fait quelque peu "violer" sur la rivalité amoureuse entre les deux écrivains, ou encore sur la façon dont est décrit Dumas, sans parler de la ridicule polémique sur ses orgines métisses (y-t-il eu une polémique lorsque Luc Besson a pris une actice anglaise pour incarner Jeanne d'Arc?). Mais l'enfant est beau, où deux grands acteurs (notamment Poelvoorde dans un role innattedu) se disputent la paternité de leurs oeuvres (parfois!) collectives, à coup de répliques qui font mouches (essentiellment inspirées de citations). En jeu il y a 7 ans de collaboration et 17 ouvrages, auquel le film rend son jugement sans rendre visuellement compte de l'inéluctable procès : Auguste Macquet est désormais un nom davantage connu et surtout au rôle reconnu. Malheureusement, dans la mise en forme, la réalisation ne se montre pas vraiment à la hauteur de son ambition et cafouille par moment. Mais quand le verbe est haut, l'image peut se permettre quelques égarements.