Je n'ai jamais été fan des anti-héros, à moitié timbrés, pétant un plomb toutes les trente secondes, perclus de t.o.c. en tout genre, un peu à la "Rain man". Le fait de regarder "Greenberg" a confirmé cette tendance. On peut quand même faire un film sur les relations humaines sans prendre des exemples de malades mentaux, merde ! Du coup on est stressé du début à la fin, se demandant quelle sera la prochaine connerie de Ben Stiller.Sans compter que les personnages qui gravitent autour de lui ont eux-aussi un grain. Ce parti pris scénaristique est fort regrettable, car l'histoire en elle-même se suit avec un certain intérêt. On peut aussi apprécier la finesse de l'analyse de la psychologie des personnages. Enfin, le réalisme dans lequel baigne le film fait plaisir. Marre de voir ces navets qui se finissent par des happy end aussi incohérents que niaiseux. Marre de voir ces dialogues taillés au cordeau, alors que dans la vie de tous les jours on voit souvent des personnes se parler sans se parler, chacun se parlant finalement à lui-même (cf passage où Ben Stiller parle de son clébard tandis que l'autre gniasse parle de sa môman, chacun se foutant de ce que raconte l'autre). Tout n'est pas à jeter donc, loin de là, mais c'est clair que j'ai pris personnellement très peu de plaisir.
(...) Noah Baumbach a opté pour un film indépendant loin de la popularité de certaines productions et on le remercie de nous avoir embarqué loin des sentiers battus que d’autres réalisateurs ne se seraient pas gênés d’emprunter par fainéantise et peur de l’échec. Sur ce point, Noah Baumbach a eu la chance de collaborer en tant que scénariste avec l’une des personnalités les plus originales et à contre-courant de ces dernières années : Wes Anderson. Cette collaboration a déjà porté ses fruits avec Les Berkman Se Séparent et gagne en profondeur ici. Un seul mot nous vient à la bouche à la sortie de la séance : merci. Merci pour ce tête-à-tête intimiste et poétique. Lire la suite: http://www.leblogducinema.com/2010/07/22/critique-greenberg/
Encore un film très délicat de la part de Noah Baumbach qui ne laisse aucun détail au hasard, particulièrement sur les caractères des personnages, dans la lignée de Wes Anderson. Ben Stiller est complètement à contre-courant et c'est pas plus mal. L'excellent casting se débat ensuite dans un scénario vraiment lent et déroutant. Difficile à cerner...
Ben stiller en homme serieux et pas drole du tout ne lui va pas!!l'histoire est molle sans rebondissement. Un plus pour l'assistante personnelle des greenberg qui joue tres bien reste tres agreable.1 etoile pour la realisation du film mais Stiller reste pour moi un comique et rien d'autre!
La force de Greeenberg réside dans le fait qu'il parvient tout à fait à nous mettre dans l'état d'esprit de son personnage éponyme. Pas vraiment drôle mais pas non plus dramatique, le personnage incarné avec brio par Ben Stiller ne se pose pas de question mais se prend bien la tête en se la jouant à la cool. Greenberg parle d'une génération perdue dans la société de surconsommation, dont les rêves se sont perdus dans le profit et/ou les responsabilités.
Une tragi-comédie légère qui dresse le portrait d'un dépressif, avec sympathie, compassion et humour. Ben Stiller est excellent comme toujours tandis que Greta Gerwig est une belle révélation.
Un film sans interet. Le personnage principal passe son temps a se plaindre pour tout et n'importe quoi. L'histoire n'est pas du tout structuré. A première vue on pourrai penser à un ensemble de frases organisées aléatoirement. Le film est long, de nombreuses scènes sont inutiles, l'action est molle. En somme, je vous déconseille TOTALEMENT de payer pour aller voir un film aussi nul. Sa limité tend vers 0 ! Vraiement !