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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 juin 2014
Voila un film qui m'avait totalement échappé lors de sa sortie en 2010 et que j'ai beaucoup aimé. Un casting et une affiche qui peuvent laisser craindre une xième comédie légère de Ben Stiller...et à ma grande surprise et pour mon plus grand plaisir, il n'en est rien. Quel plaisir de découvrir Ben Stiller dans un registre où on ne l'attendait plus. Et pour moi, ce fut très convaincant (et comme pour Adam Sandler dans Reign over me, j'en redemande). Est-ce un one-shot pour Ben, envisage t-il une réorientation dans ses rôles, avait-il quelque chose à prouver??? Toujours est-il que Noah Baumbach a eu le nez très fin en lui confiant le rôle phare avec à ses côté d'excellents Greta Gerwig et Rhys Ifans pour l'épauler. Le réalisateur allie parfaitement le côté dramatique et humain, le tout saupoudré d'un humour sarcastique décapant. Il nous épargne les clichés faciles post-dépression et me donne plaisir et envie à suivre l'évolution de Roger Greenberg et de ses deux compagnons de route. A noter aussi une excellente bande son. Bref; à voir avec délectation
Houla. Les deux petites étoilles (sur cinq !) de moyenne spectateur me semble sévère. Greenberg c'est vraiment un style à part. C'est le style Baumbach. Et c'est vrai que Greenberg, tout comme les Berkman se séparent, c'est moins bien que son dernier film, Frances Ha, qui est pour moi le meilleur des Baumbach que j'ai vu (3 donc). Mais il faut pas tout jeter. Parce que Baumbach c'est un mec qui a une sensibilité assez différente, toute particulière, qu'on voit peu. Et il faut défendre ce réalisateur indépendant américain. J'aime sa façon d'aborder les relations humaines en fait. J'aime ses héros qui sont toujours pathétiques, attachants, détestables, drôles... bref, humains. Y a pas énormément de réalisateur comme ça. Et Greenberg marche plutôt bien sur la relation entre Ben Stiller et Greta Gerwig.
En voyant les critiques pro, je me disais bingo, bon film... cet indice trompe rarement mais alors là, c'est l'exception qui confirme la règle. Je n'ai rien trouvé de bon dans ce film, ni le scénario, ni les acteurs, mais peut-être que je suis passé à coté voir même à des années lumières de ce que veut dire ce film, moi je n'ai vu qu'un sociopathe rejetant tous ses échecs par de l'agressivité, mais à part çà... le néant total
on s ennuie a mourir dans ce film ou la seule histoire est apparement les questions existentielles du heros qui passe son temps a se prendre la tete. ce personnage est assez antipathique ce qui rend le fait de regarder ce film une petite épreuve d une heure trente. le film nest pas émouvant, drole, rien a retenir.
J'ai regarder ce film après avoir vu le génial Frances Ha, et j'ai été très déçue par ce film. Les acteurs ont beaux être très bon, je n'ai pas accroché à l'histoire et à tout le reste !
Portrait singulier d'un grand ado de 41 ans, en pleine crise existentielle et love story heurtée. Pour son sixième long-métrage, Noah Baumbach a réalisé une comédie romantique à sa façon : amusante sans être franchement comique... et pas vraiment romantique. Ou alors, d'un romantisme laborieux, tant les personnages principaux ont des difficultés à exprimer leurs sentiments et leurs désirs. Atypique, le film avance en zigzag, cahin-caha, en épousant l'instabilité et le caractère imprévisible de Greenberg. Personnage très fouillé, servi par un Ben Stiller étonnant, tout en intensité nerveuse et fragilité psychologique. Greenberg est un homme qui se cherche, qui doit faire face constamment à son incapacité à "être au monde". Misanthropie, rapport difficile aux femmes, refus de s'investir dans une relation amoureuse, sens des responsabilités précaire... Le monde qui l'entoure le déstabilise et l'agace. Illustration symbolique et humoristique de son caractère rétif : il passe son temps à envoyer des lettres de plainte à American Airlines (pour un fauteuil mal réglé), Starbucks et autres compagnies de taxis... Plus intimement, Greenberg est contrarié par un passé riche en promesses non tenues (mélange de frustration et de culpabilité lié à une carrière musicale avortée, mais aussi à la mort de sa mère). Il a du mal à vivre au présent, hésitant entre insouciance post-ado et maturité d'adulte, et à sortir de lui-même, de son égocentrisme. Sa rencontre avec Florence ne va faire qu'accentuer cette confusion. Maladresse pour maladresse. Blessure pour blessure. Comme le dit Florence : "Les gens blessés blessent les gens." Il y a là des personnages et une histoire dignes d'un roman de John Updike (on songe à Rabbit). Sans être toujours sympathique, avec ses déraillements et ses crises, ce film séduit par sa légère drôlerie névrotique et son côté grave mais pas désespéré (jolie scène finale).
c'était vraiment trop bien. Ben stiller dans un role à contre emploi se revele un peu comme jim carrey dans eternel sunshine of the spotlessmind. Ceux qui ont rien compris aille se faire voir.
Greenberg c'est typiquement le genre de films que je n'aime pas, disons que je ne supporte pas ce côté spleen du bon gros bourgeois dépressif qui n'a pas besoin de travailler pour vivre. J'ai juste envie de le cogner. Et en plus on met de la musique triste (bon on a quand même Gainsbourg pour remonter le niveau), une romance un peu volontairement atypique, des personnages à la limite de l'autisme avec des toc (ici écrire des lettres…).
Bref je ne supporte pas ça. J'ai l'impression de voir toujours le même film qui raconte toujours rien du tout. Ici je ne vais pas vous mentir, j'ai trouvé ça trop long, mais ça quand même des qualités. Déjà le réalisateur ne s'astique pas son phallus en filmant, c'est quand même positif. Mais surtout la romance qui est quand même bien pénible arrive à être mignonne par moments. J'aime bien lorsque les personnages s'apprécient mais sont trop cons pour se le dire clairement ou s'en rendre compte, je trouve ça franchement vrai et donc beau.
Seulement après quand c'est que ça pendant 2h que ça n'avance pas, que ça piétine j'aime un peu moins. J'aime quand chaque nouvelle rencontre est unique. Là c'est toujours la même chose, à chaque fois qu'ils se voit ils s'ignorent un peu, ils s'aiment et ils s'engueulent. Waouh. Au bout d'un moment je sature. Mais au moment où ils se cherchent un peu, j'aime bien, parce que ça reste assez frais.
Après je trouve le tout vraiment trop convenu, fade, sans vie et il faut bien le dire : cliché. Le coup de la rancœur parce qu'il n'a pas voulu signer un contrat 15 ans auparavant, ok, mais non, j'en peux plus. C'est juste plus possible.
Après le film n'est pas mal joué, c'est ce qui le sauve et les personnages arrivent justement à exister malgré la bêtise affolante et la liste de clichés. J'aime bien la fin également.
Et on a cette fille qui va porter le film avec son charme, sa jovialité, sa présence, belle sans le savoir elle illumine l'écran.
Je suis donc mitigé, c'est très moyen, mais c'est sauvé par quelques petits trucs.
Los Angeles. Florence Marr (Greta Gerwing) travaille chez les Greenberg comme femme à tout faire. La petite famille part en voyage à l’étranger. Roger s'installe durant cette période chez son frère pour prendre soin du chien.
Ben Stiller joue un quadragénaire, déprimé et acariâtre et même s'il y met tout son coeur, ça ne suffit pas. On remarque encore les grimaces du film précédent. Greta Gerwing en trentenaire, célibataire et paumée, elle sait faire et j'aime bien son naturel.
L'histoire de cette rencontre improbable est parfois marrante mais le cinéma indépendant américain, à force de vouloir être différent, finit par se ressembler. Les mêmes personnages loufoques et décalés, les aventures de bobos déprimés ou d'étudiants attardés. Bref j'avais adorer "Margot va au mariage" mais sur ce film Noah Baumbach ne m'a pas embarqué.
Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre avec ce film. Au final, il est en demi-teinte. Je rejoins l'avis de nombreux spectateurs qui disent qu'il ne se passe pas grand chose, c'est clair qu'on attend et on est frustré par le manque d'action. Mais ce problème est du fait que Noah Baumbach ne parvient pas à trouver son rythme de croisière car cette comédie (qui n'a, pour finir, pas grand chose de comique) dramatique possède un vrai propos intéressant de base qui se rapproche d'un "Happiness Therapy" mais beaucoup moins bien traité. C'est franchement dommage car on sent que ce film avait le potentiel pour devenir bon. Ben Stiller, dans un rôle qu'on lui connait moins, joue à merveille, Rhys Ifans est également très bon. On finit presque par être attendri à la fin, mais rien ne parvient à nous faire soulever entièrement les sentiments. Dommage vraiment.
Tragi-comédie indé où le personnage principal, magistralement interprété par un Ben Stiller à contre-emploi, peut paraître, de prime abord, très antipathique. Mais comme le dit Florence (Greta Gerwig) dans le film, les gens blessés blessent. Brillamment écrit et réalisé sans artifices, Greenberg suit la perpétuelle remise en question existentielle de son anti-héros, persuadé d'avoir raté le coche à un moment de sa vie, jusqu'à un final qui laisse entrevoir une jolie note d'espoir. Une belle réussite.
Je veux bien croire que l'idée de départ était intéressant, même si cela a déjà été fait plusieurs fois, mais le gros souci de ce film est ce côté vieillot qui se dégage, surtout visuellement. Ce film n'a que trois ans mais il donne l'impression d'avoir été tourné il y a une dizaine d'années. Les couleurs sont ternes, moroses, tout comme l'histoire d'ailleurs. Un scénario très moyen, fait avec des dialogues sans profondeur, sans humour. Il y a trop de bonnes situations, de bons moments et Ben Stiller peine à surnager dans ce flot continu d'inégalité !!