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Daniel-2a
42 abonnés
585 critiques
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3,5
Publiée le 21 juillet 2010
Habitué à des rôles beaucoup plus délurants et extravertis, Ben Stlier surprend par la qualité de son interprétation, dans cette comédie dramatique au scénario riche, où s'accumule avec justesse des situations très ironiques et divertissantes. A noté aussi une bonne photographie et une BO très bien adaptée
« Greenberg » est un film inintéressant, bavard et ennuyeux sur un personnage quasi dépressif dont l’histoire est sans intérêt. L’approche de l’aspect existentiel du héros qui passe son temps à se prendre la tête et qui le rend de ce fait assez antipathique n’est ni drôle, ni intellectuellement riche en questionnements et on ne comprend pas où le scénariste veut en venir. Je passe mon chemin et laisse ce film à ceux qui sauront trouver du sens à cet essai raté.
« Greenberg » est un film réalisé par Noah Baumbach. Cette comédie dramatique met en scène deux paumés en quête de repères. L’un est un quadragénaire qui sort d’une dépression nerveuse tandis que l’autre est une jeune femme incertaine sur son avenir et malheureuse dans ses relations avec les hommes. Lorsque ces deux personnages se rencontrent, ils vont se rapprocher, leurs problèmes psychologiques ayant de nombreux points communs. « Greenberg » est une étude de mœurs bavarde, assez rébarbative sur la longueur, d’autant que l’humour de certains passages tombe complètement à plat. L’on a du mal de ce fait à s’intéresser vraiment aux turpitudes existentielles de ces deux protagonistes. L’interprétation n’est pas en cause, Ben Stiller et surtout Greta Gerwig étant plutôt convaincants. La mise en scène linéaire et des dialogues marqués par une déplorable banalité génèrent rapidement la lassitude. On peut trouver de bonnes idées dans ce film mais l’ensemble est tout de même peu probant.
Greenberg, c’est une comédie qui ne sert à rien, dans l’absolu, mais une comédie attachante, drôle au hasard, bien réaliste, qui réveille son spectateur face à la prudence abusive, à l’égoïsme aveugle et au ridicule involontaire. Et c’est surtout le film qui révèle la talentueuse, lumineuse, perturbée et insolente Greta Gerwig, qui donne la réplique à un Ben Stiller, posé, qui sait ce qu’il fait et le fait bien, parce que c’est désormais un acteur accompli.
Encore une fois, Ben Stiller chute sans recul et n'arrive, à ce que j'ai pu remarquer jusqu'à présent, pas à redonner espoir à sa jeu d'acteur, on dirait qu'il n'arrive plus à choisir ses rôles qui lui conviendraient le mieux, mais dans Greenberg, je ne dirais pas vraiment que son jeu d'acteur est raté. L'histoire est un peu creuse, certes, mais ça n'empêche pas de suivre le film avec atention même si par momen ton aurait tendance à zapper la scène. Car l'histoire est je dirais pas super original mais elle a à vrai dire un côté plutôt interessant, de cette particularité qu'à Roger d'avoir été à l'hôpital psychiatrique, de suivre le côté sentimental de certains acteurs, mais le problème c'est que le film n'est pas exploité de la bonne manière. Certaines choses étaient complètement inutile, d'autres auraient dû, selon moi, être plus exploitées de façon à ne pas trop s'ennuier devant le film. Enfin bon, le jeu d'acteur reste interessant, quoi qu'une actrice avait l'air un peu coincer dans son rôle sur une scène, mais il vaut la peine d'être vue. Ce n'est pas spécialement le film à voir absolument, mais il est plutôt interessant à regarder même si je pense que le film mérite un petit 12/20 .... .
Tout ce que réussissait Baumbach dans "les Berkman", il le rate ici. Le minimalisme se transforme en ennui, le décalage en mécanique qui tourne à vide et l'humanité en une catalogue de clichés. Un film qui sonne complètement creux.
4 539 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 19 septembre 2020
Le personnage principal est censé souffrir d'un trouble de la personnalité obsessionnel-compulsif mais apparemment personne n'a appris à l'acteur Ben Stiller à quoi devrait ressembler un patient atteint de ce trouble. Il y a une lueur de romance dans le film mais à la fin vous vous demandez si Roger aime Florence ou s'il se sent juste désolé pour elle. La partie du film qui présentait une grossesse non planifiée et un avortement est si sèche sur le plan émotionnel que vous pourriez jurer que le couple n'est pas impliqué. On ne nous dit même pas qui est le père du bébé mais on peut en déduire que c'est Roger parce que Florence a nié avoir couché avec l'autre gars. Malgré cela vous ne voyez aucune émotion affichée par Roger ou Florence avant ou après l'avortement C'est tellement irréel pour ceux qui ont réellement vécu cette expérience dans la vraie vie. C'est clairement le genre de film que vous devriez regarder dans une tempête de neige lorsque vous êtes sûr qu'il n'y a pas de taxis disponibles et que votre maison est loin...
Film profond sur la vie, sur les rêves, sur la réussite sociale et la pression qui en est induite. Greenberg m'a beaucoup fait penser à A Fan's Note (Le dernier stade de la soif en traduction française) de Frederick Exley, dont je conseillerais la lecture à ceux qui ont aimé ce film. C'est du même acabit mais en littérature, donc les images et le son en moins, mais plus profond, plus drôle, plus dénonciateur, plus provoquant, plus sombre aussi. Très beau film en tout cas !
Un film à ne surtout pas voir les soirs de déprime, mais qui sonne terriblement juste, avec ses moments de drôlerie, et un Ben Stiller époustouflant... A voir donc!
Los Angeles. Florence Marr (Greta Gerwing) travaille chez les Greenberg comme femme à tout faire. La petite famille part en voyage à l’étranger. Roger s'installe durant cette période chez son frère pour prendre soin du chien.
Ben Stiller joue un quadragénaire, déprimé et acariâtre et même s'il y met tout son coeur, ça ne suffit pas. On remarque encore les grimaces du film précédent. Greta Gerwing en trentenaire, célibataire et paumée, elle sait faire et j'aime bien son naturel.
L'histoire de cette rencontre improbable est parfois marrante mais le cinéma indépendant américain, à force de vouloir être différent, finit par se ressembler. Les mêmes personnages loufoques et décalés, les aventures de bobos déprimés ou d'étudiants attardés. Bref j'avais adorer "Margot va au mariage" mais sur ce film Noah Baumbach ne m'a pas embarqué.
Je crois que le concept film ennuyeux à mourir pour personnage ennuyeux à mourir m'est passé complètement par dessus le brushing, et c'est dommage, l'idée semblait plutôt intéressante.
Dans un style très proche de celui de Wes Anderson sans jamais le copier, Noah Baumbach livre un second film bien meilleur que le mitigé Les Berkman se séparent qui valaient surtout pour les interprétations des acteurs principaux. Là, il met la barre au-dessus : Ben Stiller est incroyable et livre l'une de ses interprétations les finies et les plus abouties, les plans, si ils ne valent pas Wes Anderson, reste de grande qualité, et le côté totalement décalé du tout, bien sur volontaire, donne au film sa propre marque. Tantôt qualifié de chef d'oeuvre par la presse et de navet par les spectateurs, je dirais que Greenberg se trouve juste entre les deux : un film indépendant américain de qualité, sans jamais qu'on puisse rire aux éclats.
GREENBERG: quand Ben Stiller prend de la bouteille, la vie n'est pas toute rose...
Roger Greenberg (alias Ben Stiller), un quadragénaire new-yorkais délocalisé à Los Angeles, est en pleine crise existentielle. Après un séjour en hôpital psychiatrique, il emménage dans la maison de son frère parti en vacances. Il y fait la rencontre de Florence, l'aide-à-tout-faire de la famille, 25 ans et aussi paumée que lui. La jeune femme se sent vite attirée par la fragilité et la sensibilité de Roger. Mais si les relations amicales de ce-dernier sont difficiles à gérer, ses relations amoureuses sont toujours vouées à l'échec. Quoique... Dans cette comédie douce-amère, Ben Stiller ajoute une corde à son arc en interprétant ce personnage obsédé par ses erreurs de jeunesse et incapable de s'investir dans le présent autrement qu'en envoyant des lettres de doléances à toutes les entreprises qui se trouvent sur son chemin. D'ailleurs, il souhaite dorénavant ne plus rien faire de (et dans) sa vie, et choisit de se laisser porter par les courants alentours qui, parfois le caressent, parfois le bousculent sans ménagements. Difficile, dans ces conditions, de s'approprier le rêve américain...
En voyant les critiques pro, je me disais bingo, bon film... cet indice trompe rarement mais alors là, c'est l'exception qui confirme la règle. Je n'ai rien trouvé de bon dans ce film, ni le scénario, ni les acteurs, mais peut-être que je suis passé à coté voir même à des années lumières de ce que veut dire ce film, moi je n'ai vu qu'un sociopathe rejetant tous ses échecs par de l'agressivité, mais à part çà... le néant total