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    Greenberg
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    2,1
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    202 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Il arrive parfois de l'autre côté de l'Atlantique un objet inclassable, ni vraie comédie romantique, ni drame larmoyant, ni critique sociale appuyée, ni film d'auteur plébiscité par la presse bobo occidentale. Greenberg bénéficie d'une tête d'affiche bankable (Ben Stiller himself) et présente par ailleurs un portrait en creux de ce qu'est l'Amérique aujourd'hui.
    Le tableau n'est pas rose, il est gris, voire gris noir, et même peut-être anthracite foncé. Le personnage joué par Stiller est en dépression, il est maniaque (s-ces courriers : extraordinaires !), new-yorkais, quarantenaire célibataire, a séjourné en hôpital psychiatrique, et ne fait rien : bouh.
    Lorsque que son frère part au Viet Nam en voyage (pour affaire, pas pour dégommer du Viet-Cong), il vient occuper sa maison en Californie. Il séduit (si on peut dire) la femme à tout faire (assistante !) de son frère : nunuche sexy et gourdasse, jouée par une formidable Greta Gerwig poupée désarticulée, dévertébrée ?
    Le sexe entre eux est pitoyable, un soutien gorge qui ne se dégraffe pas, un cunnilingus interrompus, c'est à en pleurer, un curetage entre deux portes, et cela fournit deux des plus belles scènes de Greenberg.
    Tout dans le film, sous des dehors doucereux, respire l'échec, le ratage complet, l'incommunicabilité profonde. Du Woody Allen période September, ou une sorte de Breat Eaton Ellis sans l'aspect trash. La Californie, sa jeunesse dorée, ses villas avec piscine apparaît comme l'enfer à l'envers, Mullholland Drive sans génie et sous Prozac.
    Résumons nous : un film fondamentalement, paisiblement triste, à ne pas voir si on l'est (triste), sous peine de tentative de suicide par défaut, aux wee-wee hours. Même le nom du chien (l'être envers lequel les humains du film arrivent - un peu - finalement - à être humain) est triste : Mahler. Malheur ? D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 juillet 2010
    Ben STILLER you are fantastic! Oh!!!! How do you do that? You are so great man! Incroyable mais vrai, ce changement de registre pour l'acteur qui lui réussit à M-E-R-V-E-I-L-L-E-S!!! Jamais je ne l'aurais cru, passer du registre comique (où il excelle), à celui d'un dépressif qui arrive à faire (vraiment) peur! L'actrice qui l'accompagne est splendide elle aussi, et touchante, on a l'impression de l'avoir déjà croisé quelques part... Trés bon film en général donc, bon acteurs (mieux que bon d'ailleurs), bon scénario, belle image (aux Etats-Unis), c'est un plaisir!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mars 2012
    Si Ben Stiller est plutôt habitué aux rôles comiques, il a déjà démontré par le passé qu’il pouvait très bien porter un rôle un peu plus sérieux (« La Famille Tennenbaum », par exemple). Greenberg, c’est SON rôle, une comédie dramatique qu’il va vraiment porter à bout de bras. Ce film est d’autant plus attirant qu’il est écrit et réalisé par Noah Baumbach (réalisateur de l’excellent « Les Berkman se séparent », et scénariste de « La Vie Aquatique » et « Fantastic Mr. Fox » de Wes Anderson).

    Ben Stiller est donc Roger Greenberg, un musicien un peu à la déroute, qui ne sait plus vraiment où il en est. Après un séjour en hôpital psy, il retourne passer quelque temps dans la maison de son frère, celui-ci étant parti en vacances. Cela convient parfaitement à sa nouvelle mentalité, puisqu’usé d’avoir essayer de mettre en place des projets qui n’aboutissaient pas, Greenberg revendique désormais son « droit de ne rien faire ». Très vite, il va donc faire appel à l’assistante personnelle de son frère, Florence Marr (Greta Gerwig), une fille autant sinon encore plus paumée que lui.

    Le film commence de façon assez classique : on sent qu’une relation aussi impossible que logique va se créer entre les deux personnages, aux vies tellement similaires que le couple va vite se transformer en « Je t’aime, moi non plus ». Une relation qui échoue donc, mais qui reste bien présente, car le statut de Florence l’amène à devoir rendre service à Greenberg. Le chien des Greenberg constitue d’ailleurs un lien assez fort entre les deux. Comme un fil rouge, tout au long du film, il constituera un point de repère dans cette relation houleuse.

    Et puis, le film change de ton. La deuxième partie se voit traitée de façon bien plus grave, dépressive. Le spectateur se voit envahi d’un sentiment très troublant, tant le blues de Greenberg est communicatif. Une scène en particulier illustre cela, quand Brie Larson (déjà aperçue dans la série « United States of Tara » et le court-métrage The Babysitter ; prochainement à l’affiche de Scott Pilgrim) et Juno Temple s’invitent chez les Greenberg pour une soirée improvisée. La maison est envahie d’ados beaucoup plus jeunes que Roger Greenberg, mais pourtant, on sent qu’il se retrouve plutôt à l’aise à ce moment-là. Alors qu’il montre de grosses difficultés à communiquer avec trois personnes de son âge, il se livre sans aucun souci à une cinquantaine de jeunes de 20 ans.

    C’est à la suite de cette séquence que Greenberg glissera dans une phase hors de contrôle, se fiant uniquement à son instinct, et allant même jusqu’à agir de façon déraisonnable. On sent qu’il est en train de s’abandonner à tout, de retomber dans ce qui avait dû contribuer à l’échec de sa vie d’avant. Mais, avant que la panique nous gagne, le réalisateur Noah Baumbach change à nouveau son film de sens et nous offre un final salvateur, à contresens de cette seconde partie.

    Au final, si cette « dramédie » commence de façon classique, elle sait se détourner des habitudes des films indés « formatés » Festival de Sundance grâce au spleen dans lequel baigne la seconde moitié du film. Mais heureusement, un spleen dont est réellement délivré le spectateur dans les 5 dernières minutes.

    Porté par des acteurs tous plus convaincants les uns que les autres (mention spéciale à Greta Gerwig), y compris les seconds rôles, Greenberg est une belle surprise à ne pas rater. On espère que le film marchera, mais quand on voit la concurrence, cela risque d’être difficile. Donc, si vous en avez l’occasion, rendez-vous dans les salles obscures dès le 28 avril pour voir Greenberg, un film le mérite.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 115 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2023
    Greenberg porte bien la pâte de Noah Baumbach, que j'aime beaucoup. Un film au rythme relativement lent où on suit juste la vie plus ou moins banale de gens normaux, mais le tout avec des dialogues très bien écrits. Ça manque vraiment d'émotions pour que je lui accorde une excellente note comme j'avais pu faire pour Frances Ha ou Marriage Story, mais ça reste un sympathique film.
    rayonvert
    rayonvert

    22 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2010
    Très belle surprise et pour ma part un des meilleurs films de ce début d'année. Le ton toujours juste, la bande originale impeccable, des acteurs formidables vous entraînent dans cette histoire de quadra dépressif et de jeune femme un peu perdue.
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    18 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Encore un film très délicat de la part de Noah Baumbach qui ne laisse aucun détail au hasard, particulièrement sur les caractères des personnages, dans la lignée de Wes Anderson. Ben Stiller est complètement à contre-courant et c'est pas plus mal. L'excellent casting se débat ensuite dans un scénario vraiment lent et déroutant. Difficile à cerner...
    tixou0
    tixou0

    701 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 juillet 2010
    Ce portrait de Roger Greenberg récent quadragénaire qui s'offre après un séjour en hôpital psychiatrique une convalescence californienne dans la belle maison de son frère parti pour trois semaines de vacances au Vietnam avec femme et enfants est au final plutôt décevant. Le scénario comme la réalisation sont trop sages, et ce retour aux sources d'un marginal volontaire qui affirme volontiers vouloir cultiver l'oisiveté aurait mérité mieux que ce qui s'avère être une comédie romantique, à la fin prévisible, quelques timides ouvertures fantaisistes en plus (en dépit d'une volonté d'en détourner les codes). Si l'interprétation de Ben Stiller (amaigri côté physique comme côté talent) est aussi pour beaucoup dans cette déception, Rhys Ifans (malheureusement dans un rôle secondaire, et seulement esquissé) tient solidement la partie du meilleur ami, et Greta Gerwig est une révélation dans celui de la petite amie. D'où la notation en demi-teinte.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 août 2010
    Je n'ai jamais été fan des anti-héros, à moitié timbrés, pétant un plomb toutes les trente secondes, perclus de t.o.c. en tout genre, un peu à la "Rain man". Le fait de regarder "Greenberg" a confirmé cette tendance. On peut quand même faire un film sur les relations humaines sans prendre des exemples de malades mentaux, merde ! Du coup on est stressé du début à la fin, se demandant quelle sera la prochaine connerie de Ben Stiller.Sans compter que les personnages qui gravitent autour de lui ont eux-aussi un grain. Ce parti pris scénaristique est fort regrettable, car l'histoire en elle-même se suit avec un certain intérêt. On peut aussi apprécier la finesse de l'analyse de la psychologie des personnages. Enfin, le réalisme dans lequel baigne le film fait plaisir. Marre de voir ces navets qui se finissent par des happy end aussi incohérents que niaiseux. Marre de voir ces dialogues taillés au cordeau, alors que dans la vie de tous les jours on voit souvent des personnes se parler sans se parler, chacun se parlant finalement à lui-même (cf passage où Ben Stiller parle de son clébard tandis que l'autre gniasse parle de sa môman, chacun se foutant de ce que raconte l'autre). Tout n'est pas à jeter donc, loin de là, mais c'est clair que j'ai pris personnellement très peu de plaisir.
    Thierry M
    Thierry M

    161 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 avril 2010
    limite endormissant
    Kill-Jay
    Kill-Jay

    67 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre avec ce film. Au final, il est en demi-teinte. Je rejoins l'avis de nombreux spectateurs qui disent qu'il ne se passe pas grand chose, c'est clair qu'on attend et on est frustré par le manque d'action. Mais ce problème est du fait que Noah Baumbach ne parvient pas à trouver son rythme de croisière car cette comédie (qui n'a, pour finir, pas grand chose de comique) dramatique possède un vrai propos intéressant de base qui se rapproche d'un "Happiness Therapy" mais beaucoup moins bien traité. C'est franchement dommage car on sent que ce film avait le potentiel pour devenir bon. Ben Stiller, dans un rôle qu'on lui connait moins, joue à merveille, Rhys Ifans est également très bon. On finit presque par être attendri à la fin, mais rien ne parvient à nous faire soulever entièrement les sentiments. Dommage vraiment.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    58 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2012
    j'ai trouvé le film nonchalant, mais agréable à visionner quand même
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 mai 2010
    De prime abord connu comme scénariste de Wes Anderson, Noel Baumbach est passé à la réalisation il y a de cela quelques années avec le plutôt franchement réussi Noah & The Whale (habilement traduit Les Berkman se séparent, hum). Et on retrouve dans son deuxième film certaines constantes -déjà partiellement présentes dans son travail pour Anderson-: approche psychologique voire psychanalitique, des personnages bavards et auto-réflexifs, névrosés, une redéfinition des nouvelles normes familiales et sentimentales... Toutefois, là où Noah & The Whale laissait éclater au plein jour le trouble générationnel de la bourgeoisie New Yorkaise, Green Berg se fourvoie par certains égards: en figeant excessivement Ben Stiller -toutefois plutôt convainquant dans ce rôle à contre emploi- dans son rôle de post-dépressif et en n'évoquant que de manière lapidaire les enjeux d'une relation de couple pour le moins difficile à suivre. Par ailleurs, on pourra cependant apprécier le caractère torturé et éloquent de seynettes qui en révèlent autant qu'une psychanalyse lambAda.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    J'ai regarder ce film après avoir vu le génial Frances Ha, et j'ai été très déçue par ce film. Les acteurs ont beaux être très bon, je n'ai pas accroché à l'histoire et à tout le reste !
    Florent S.
    Florent S.

    26 abonnés 649 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2011
    Un Ben Stiller parfait. Un excellent film. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 décembre 2010
    Une oeuvre qui regroupe plusieurs thèmes très humains tels que l'existencialisme, l'amour ou bien encore l'amitié. Tout cela abordé d'une façon bien étrange. En effet, on suit l'histoire d'un homme constamment à la recherche de lui-même, de son destin, son but dans la vie sans jamais vraiment savoir vers quel axe se tourne le film. Tout cela devient vite irritant, à tel point que l'on se demande ce que le réalisateur souhaite exprimer. De plus, le rythme du long-métrage laisse à désirer, la faute à une grande présence de dialogues peu accrocheurs. Néanmoins, on retiendra des performances d'acteurs franches et touchantes, mais cela reste bien maigre au vu du spectacle offert.
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