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PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
352 abonnés
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2,0
Publiée le 2 mars 2018
Le cinéma indépendant est à prendre avec des pincettes, car c'est tout un univers artistique qui s'étale, un peu comme la peinture sur une toile. Soit on aime, soit on déteste. De mon point de vue, c'est la douche froide. Ben Stiler en vieux garçon indéchiffrable et simplet, ça ne prend pas. Ce personnage est tellement atypique, un peu tête à baffe sur les bords. Lui-même ne sait pas ce qu'il veut, il piétine et s'enlise dans une monotonie morbide. Son côté dépressif et misanthrope le rend encore moins attachant qu'il ne l'est. Autrement dit, ce personnage campé par Stiler n'a pas sus retenir mon attention. D'ailleurs, le scénario nous l'amène comme un cheveux sur la soupe, sans aucun dynamisme. Le voir tourner en rond, constamment insatisfait est d'un agacement sans nom. Le film dégage une mélancolie latente, d'où est presque exclu le rire. Portrait tristounet d'un homme sans envergure, calfeutré dans le passé et souvent retissant envers les petits bonheurs fugaces. Greenberg est irrécupérable. Son histoire est d'un ennui profond. Très peu pour moi. A voté!! 2/5
Ennuyeux, bavard, inintéressant, ce film est l'illustration du snobisme des critiques cinématographiques qui ont peur de rater le chef d'oeuvre de l'année! Les spectateurs se sauvent petit à petit et font regretter à celui qui est resté d'avoir choisi une place au fond contre le mur...A sauver peut-être de ce naufrage, l'inconnue Greta Gerwig en bonne fille sans énergie ni volonté qui tient son rôle honnêtement et qu'on voudrait revoir bientôt sous la férule d'un vrai réalisateur.
Un film intéressant, produit du cinéma américain indépendant, reposant en apparence essentiellement sur des dialogues longs et nombreux mais s’appuyant aussi et peut-être surtout sur une recherche au niveau de l’image et du montage. C’est la définition d’un certain cinéma, plus fréquent en Europe qu’en Amérique, représenté en France par Rohmer par exemple. Donc saluons déjà cette rareté d’un cinéma américain qui se détache de ses principes et de la production courante. Au niveau de l’interprétation ensuite, Ben Stiller casse complètement son image et nous surprend en interprétant de façon remarquable un personnage névrosé et torturé. Greta Gerwig, son complément féminin, est éclatante de justesse et de spontanéité. Le propos n’est certes pas nouveau (la difficulté de « communiquer » entre les êtres humains) mais il est traité de façon honnête et originale. L’ensemble dégage une impression puissante d’authenticité et apporte vraiment une touche de fraîcheur dans le panorama du cinéma américain.
Greenberg est une assez bonne comédie romantico-dramatique. Les personnages sont bons. Cependant, on peut reprocher à ce film d'être peut-être trop prêt de la réalité ce qui nous retire toute envie d'aller chercher plus loin, de rêver, ou d'avoir quelconque émotion. Dommage car le travail de réalisation est satisfaisant.
Film très doux, ce qui change de Ben Stiller. Dialogues assez fins, les acteurs sont bons, la BO toute aussi tranquille. Vraiment ça fait un peu réfléchir, mais c'est une bonne remise en question de soi.
La force de Greeenberg réside dans le fait qu'il parvient tout à fait à nous mettre dans l'état d'esprit de son personnage éponyme. Pas vraiment drôle mais pas non plus dramatique, le personnage incarné avec brio par Ben Stiller ne se pose pas de question mais se prend bien la tête en se la jouant à la cool. Greenberg parle d'une génération perdue dans la société de surconsommation, dont les rêves se sont perdus dans le profit et/ou les responsabilités.
N. Baumbach, scénariste de W. Anderson, s'est taillé une jolie réputation avec son 1er film. L'heure, difficile, de la confirmation a sonné. Avec un B. Stiller dans une forme olympique et un pitch simplissime (un homme, une femme, il la veut, elle est pas contre) mais compliqué par le caratère difficile de son héros, le film est dans la norme du ciné indé ricain (musique branché, pop culture underground, noirceur trop forcée, acteurs au top, personnages barrés) bref un empilement de poncifs aussi prévisibles qu'un blockbuster signé M. Bay. Mais il faut dire que certains dialogues, certaines situations valent le détour ainsi que la vision un peu désenchantée de cette Amérique déglinguée. C'est sympa, c'est bien fait, l'image a du grain mais c'est arty bref c'est standard. QUi plaît ou pas. Moi, ça me dérange pas tant que c'est drôle et sans prétention. D'autres critiques sur
Greenberg est pour moi le quatrième films de Noah Baumbach que je découvre, peut etre le plus beau, surement le plus dure aussi ... Les personnages sont un peu déglingués, c'est bien ce qui contribue à rendre ce film attendrissant et infiniment poétique. Certaines séquences prennent aux tripes, les rires comme pour toute bonne comédie mas aussi un sentiment plus complexe et difficile à décrire qui rend ce long métrage encore plus bizarre mais éperdument plus élégant. Le casting est super, Ben Stiller est comme toujours plein de ressources et de surprises. Greta Gerwig est un peu moins joviale et pétillante que d'habitude, elle m'a étonné dans ce registre, cette actrice sort du lot ! Un autre gros coup de cœur ici, Rhys Ifans, le pendant parfait de l'excellent Ben Stiller. Ce long métrage est des plus déroutant, on plonge dans les névroses et les moments de gênes et pourtant cette copie réconforte ... Un joli travail !
Les comédiens sont plutôt bons (Rhys Ifans est d'ailleurs étonnant de sobriété) mais cette comédie douce-amère fini malheureusement par tourner vite en rond et manque singulièrement d'humour.
Ben Stiller dans un style plus posé et subtile qu’à l’accoutumé, c’est assez rare pour qu’on y jette un coup d’œil. Dans cette comédie dramatique indépendante, Ben Stiller incarne un quadra un peu paumé qui débarque à Los Angeles avec l’envie insolite de ne rien faire. Sans trop se fatiguer Noah Baumbach se repose sur ses personnages en marge de la vie qui n’ont aucun but du début jusqu’à la fin de ces 1h45 de film. Rien dans "Greenberg" ne fait preuve de réelle originalité, de la musique pop-électro-rock aux plans d’un Los Angeles impersonnel en passant par la mélancolie de ses personnages. Fort heureusement Ben Stiller est un bon acteur, bien que par habitude, il préfère cacher ses talents dans des comédies souvent lourdes, il réussit ici à surprend et intriguer. Greta Gerwing compose quant à elle un personnage attachant qui, s’il avait bien été utilisé, aurait pu permettre à ce film de décoller un peu. Mais il n’en est rien, le rythme reste désespérément lent, Noah Baumbach ne fait que mettre en scène ce désemparement compréhensible qu'on certains face à la vie mais sans jamais nous faire entrevoir la lumière au bout du tunnel, dommage.
Dans Greenberg, il y a surtout de bons acteurs, Ben Stiller en tête, à contre emploi en quadragénaire antipathique en pleine crise ayant pour l'instant décidé de ne rien faire de sa vie. Coup dans l'eau ou coup de génie, le gros problème reste un réalisateur qui ne sait pas trop quoi faire de son film à l'image de son héros. On se demande très longtemps dans quelle direction ce film va nous emmener...trop longtemps, et seule la fin explicative du malaise profond vaut le coup. Bref, une bonne performance d'acteurs dans une Å“uvre un poil soporifique.
Film sobre , assez lent , mais qui manque d'âme . Certainement un des films ou Ben Stiller joue un rôle assez touchant , mais on s'en qu'il ne se sent pas dans son élément ; considéré comme un film indépendant , donc avec peu de budget pour le film , Greenberg s'en sort pas trop mal , mais reste assez limité . Une histoire en eau de rose , qui ne surprend pas ; le couple Stiller - Gerwig est trop peu intéressant , que le film s'endort sur leur relation . Il manque autre chose ; peut-être un peu de caractère , d'humour , ou de drame. En bref , Greenberg est loin d'être incontournable cette année , mais le film reste tout juste correct , et sans plus .
En dépit de quelques bons moments, "Greenberg" ne parvient jamais à toucher le spectateur comme il souhaite le faire. Souffrant d'un point de vue rythmique, c'est plutôt un soulagement de voir un générique de fin soudainement apparaître à l'écran... Dommage pour Ben Stiller qui semblait avoir décrocher un rôle dramatique à sa mesure.
Je ne m’attendais à ce qu'un film sur un quadragénaire dépressif retrouvant ses anciens amis puisse être un grand moment de rigolade. C’est donc bien un film teinté de mélancolie que j’ai vu là, mais sa mise en scène semblait plus inspirée de celle de Wes Anderson que celle de Ken Loach. J’ai toutefois trouvé intéressante cette vision réaliste de la Californie actuelle faite à travers cet antihéros attachant, malgré ses longueurs narratives. J’ai surtout apprécié l’interprétation surprenante de Ben Stiller aux antipodes des rôles survoltés dans il nous a habitué à le voir. Bref, c’est un mélodrame au scénario original mais plombé d’une construction lente que nous a envoyé le cinéma indépendant américain.