ben stiller irreprochable dans ce film lent ou de nombreux quadra pourraient se reconnaitre: amertume, lassitude avec pourtant l' étincelle qui donne envie de s'accrocher: une mention à la BO: steve miller band
Greenberg c'est typiquement le genre de films que je n'aime pas, disons que je ne supporte pas ce côté spleen du bon gros bourgeois dépressif qui n'a pas besoin de travailler pour vivre. J'ai juste envie de le cogner. Et en plus on met de la musique triste (bon on a quand même Gainsbourg pour remonter le niveau), une romance un peu volontairement atypique, des personnages à la limite de l'autisme avec des toc (ici écrire des lettres…).
Bref je ne supporte pas ça. J'ai l'impression de voir toujours le même film qui raconte toujours rien du tout. Ici je ne vais pas vous mentir, j'ai trouvé ça trop long, mais ça quand même des qualités. Déjà le réalisateur ne s'astique pas son phallus en filmant, c'est quand même positif. Mais surtout la romance qui est quand même bien pénible arrive à être mignonne par moments. J'aime bien lorsque les personnages s'apprécient mais sont trop cons pour se le dire clairement ou s'en rendre compte, je trouve ça franchement vrai et donc beau.
Seulement après quand c'est que ça pendant 2h que ça n'avance pas, que ça piétine j'aime un peu moins. J'aime quand chaque nouvelle rencontre est unique. Là c'est toujours la même chose, à chaque fois qu'ils se voit ils s'ignorent un peu, ils s'aiment et ils s'engueulent. Waouh. Au bout d'un moment je sature. Mais au moment où ils se cherchent un peu, j'aime bien, parce que ça reste assez frais.
Après je trouve le tout vraiment trop convenu, fade, sans vie et il faut bien le dire : cliché. Le coup de la rancœur parce qu'il n'a pas voulu signer un contrat 15 ans auparavant, ok, mais non, j'en peux plus. C'est juste plus possible.
Après le film n'est pas mal joué, c'est ce qui le sauve et les personnages arrivent justement à exister malgré la bêtise affolante et la liste de clichés. J'aime bien la fin également.
Et on a cette fille qui va porter le film avec son charme, sa jovialité, sa présence, belle sans le savoir elle illumine l'écran.
Je suis donc mitigé, c'est très moyen, mais c'est sauvé par quelques petits trucs.
Toujours autant friand du cinéma indépendant américain,il y avait de quoi être attiré par la métamorphose de Ben Stiller en quadragénaire dépressif et misanthrope.Son jeu subtil et fluide étonne,et il semble fusionner avec ce Roger Greenberg en pleine crise existentielle,qui le rend odieux et vachard.Les interrogations de Greenberg sont légitimes,parfois maladroitement transmises,mais le bonhomme ne demande qu'à aimer et comprendre le monde.Noah Baumbach peaufine son scipt et la recherche de lieux inédits dans un Los Angeles plus intimiste qu'à l'accoutumée.Le film dégage une mélancolie latente,d'où est presque exclu le rire,ou alors seulement cynique.Ben Stiller est bien entouré par Rhys Ifans en ami par défaut,la révélation Greta Gerwig en naïve femme à tout faire,ou Jennifer Jason Leigh en ex-girlfriend qui a été de l'avant.Greenberg,lui est figé dans son passé.Il ne s'est pas remis en question,il n'a pas fait sa catharsis,d'où sa tristesse permanente.Portrait assez sombre,matiné de fulgurances comiques,mais aussi de tunnels de dialogues plus ou moins inspirés.Baumbach est un auteur au sens noble du terme,mais frôle avec la psychologie de bazar.Cependant,la prestation remarquable de Stiller réhausse tout.
Aussi étrange que cela puisse paraître, je n’ai pas trouvé le film lent, ou long. Il va au rythme de la vie de ses trois principaux personnages, c’est-à-dire... pas grand-chose ! Oui, il ne se passe rien. Alors pourquoi faire un film ? Autant regarder un vieux super 8 de mon oncle quand il filmait une découpe de dinde à Noël ! Et pourquoi faire un film déprimant ? Beaucoup d’entre nous, allocinautes, devons bien connaître ce genre de vie, non ? Si on regarde bien, selon les individus cinéphiles que nous sommes, il y a toujours un film, ou du moins une séquence dans un film qui fait écho à nos sentiments, à ce que nous avons vécu ou ce que nous sommes en train de vivre. Les films ne sont pas tous calqués sur la comédie ou l’action. Ce film me révèle deux acteurs : Ben Stiller dans un rôle dit « sérieux » et Greta Gerwing, une découverte pour moi. Si on ajoute un Rhys Ifans sobre, le jeu des acteurs est réaliste. Si on ressort de ce film, déprimé, soit c’est réussi, soit on déprimait déjà ! Film attachant.
Portrait singulier d'un grand ado de 41 ans, en pleine crise existentielle et love story heurtée. Pour son sixième long-métrage, Noah Baumbach a réalisé une comédie romantique à sa façon : amusante sans être franchement comique... et pas vraiment romantique. Ou alors, d'un romantisme laborieux, tant les personnages principaux ont des difficultés à exprimer leurs sentiments et leurs désirs. Atypique, le film avance en zigzag, cahin-caha, en épousant l'instabilité et le caractère imprévisible de Greenberg. Personnage très fouillé, servi par un Ben Stiller étonnant, tout en intensité nerveuse et fragilité psychologique. Greenberg est un homme qui se cherche, qui doit faire face constamment à son incapacité à "être au monde". Misanthropie, rapport difficile aux femmes, refus de s'investir dans une relation amoureuse, sens des responsabilités précaire... Le monde qui l'entoure le déstabilise et l'agace. Illustration symbolique et humoristique de son caractère rétif : il passe son temps à envoyer des lettres de plainte à American Airlines (pour un fauteuil mal réglé), Starbucks et autres compagnies de taxis... Plus intimement, Greenberg est contrarié par un passé riche en promesses non tenues (mélange de frustration et de culpabilité lié à une carrière musicale avortée, mais aussi à la mort de sa mère). Il a du mal à vivre au présent, hésitant entre insouciance post-ado et maturité d'adulte, et à sortir de lui-même, de son égocentrisme. Sa rencontre avec Florence ne va faire qu'accentuer cette confusion. Maladresse pour maladresse. Blessure pour blessure. Comme le dit Florence : "Les gens blessés blessent les gens." Il y a là des personnages et une histoire dignes d'un roman de John Updike (on songe à Rabbit). Sans être toujours sympathique, avec ses déraillements et ses crises, ce film séduit par sa légère drôlerie névrotique et son côté grave mais pas désespéré (jolie scène finale).
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2,0
Publiée le 17 mai 2020
D'après une histoire de Noah Baumbach & Jennifer Jason Leigh, sur une musique originale de James Murphy! Après un sèjour en hôpital psychiatrique, Roger Greenberg revient à Los Angeles! Son retour n'est pas exactement comme il l'espèrait! Le film parle de cet homme qui ne veut rien faire de sa vie et qui a trouvè le moyen de se protèger de la rèalitè en vivant chez son frère parti au Vietnam! Avec son dèsespoir tranquille, Ben Stiller s'imprègne de son personnage ètrangement remontè contre tout! Agaçant dans sa première heure sous la direction d'un rèalisateur qu'on a connu mieux inspirè, Greenberg devient beaucoup plus attachant dans sa dernière partie avec ce petit charme tragi-comique! Beaucoup de bavardage, de clins d'oeil cinèphiliques à la Woody Allen mais une prestation remarquèe de Greta Gerwig dont l'idylle avec Stiller sonne juste! Pour les quadragènaires en pleine crise existentielle! Pour les glandeurs intellos sans pression de rèussir à tout prix! Les autres iront voir du côtè de Ashby et Altman...
Parfois un peu mou, les pérégrinations de Ben Stiller ne sont guère réjouissantes et plutôt ennuyeuses à dire vrai. Il erre dans ce film un peu comme le spectateur erre dans la compréhension de ce que le réalisateur a voulu nous faire passer comme message. Pas foncièrement mauvais mais un film vite vu et vite oublié.
on s ennuie a mourir dans ce film ou la seule histoire est apparement les questions existentielles du heros qui passe son temps a se prendre la tete. ce personnage est assez antipathique ce qui rend le fait de regarder ce film une petite épreuve d une heure trente. le film nest pas émouvant, drole, rien a retenir.
Le réalisateur des Berkman se séparent (2006) revient avec une nouvelle comédie dramatique digne du cinéma indépendant. On y fait la rencontre d'un maniaco-dépressif qui vient de faire un séjour en hôpital psychiatrique. De retour à la vie réelle, il est en charge de surveiller la maison et le chien de son frère pendant que ce dernier est en vacances au Vietnam avec sa petite famille. Dans le rôle titre, on retrouve Ben Stiller dans un rôle des plus inhabituel, où il quitte ses rôles de loosers ou de comique de service pour celui d'un asocial misanthrope et antipathique. Noah Baumbach s'offre aussi les services de Rhys Ifans et de l'inconnue (mais excellente) Greta Gerwig, tout ce petit monde évoluant au sein d'une comédie noir, drôle mais qui manque cruellement de consistance face à un scénario d'une minceur alarmante.
Un dépressif tente tant bien que mal de se réinsérer dans le monde social et surtout amical. Il rencontre la nounou de son frère... Tout le film se concentre sur leur relation inattendue (pas de point commun, différence d'âge assez importante) et incertaine. Greenberg revoit dse anciens amis, cherche à reprendre contact sans jamais penser à se remettre en question , la nounou ellelui demande moins que les autres... Ben Stiller joue à contre courant mais parfois on sent qu'il se contrôle trop, une concentration parfois trop voyante. Le scénario est excellent (bon partage entre rencontres, idylle et le chien) et les dialogues intéressant. Il manque peu de chose pour un faire une vraie réussite. Cependant c'est un film plein de charme et très humain.
Deuxième film de Noah Baumbach après l'excellent Les Berkman se séparent. Aussi scénariste pour Wes Anderson (La vie aquatique, Fantastic Mr Fox), il nous offre là un film bien dépressif. Où personne ne va bien, même le chien. Chacun vivant dans les limbes d'un passé raté et/ou dans un avenir non désiré. Mieux vaut avoir le moral en entrant dans la salle car le film ne vous le donnera pas. On pourrait penser qu'il est fait d'une douce (ou folle) mélancolie, pour ma part ce serait plutôt d'un beau désespoir. Parti de là on passe tout de même un bon moment. C'est grinçant, agaçant voir dérangeant, nous renvoyant peut être à nos propres angoisses. Surtout si on a l'âge du protagoniste principal et de ses amis. Les dialogues sont bien écrits même si c'est très bavard, les situations bien amenées. L'ensemble du casting est très convaincant. Ben Stiller en tête. Il prouve qu'il est aussi très bien dans des rôles plus dramatiques, loin de ses bouffonneries habituelles. Greta Gerwig est une belle révélation. Rhys Ifans est comme toujours très bien, flegme britannique inclus. On retrouve la rare Jennifer Jason Leigh, également productrice et scénariste. Avec aussi Merritt Wever, l'infirmière stagiaire de Nurse Jackie. Tout cela fait de ce Greenberg une comédie dramatique sous Prozac, pas vraiment gaie, plus amère que douce mais tout de même bien faite. Mais pas pour aller rigoler entre amis...