AlloCiné
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Votre avis sur La Révélation ?
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Après la défection de son unique témoin à charge, une procureure du tribunal international de La Haye essaie de convaincre une bosnienne de témoigner contre un ancien général serbe en Bosnie, accusé de crimes de guerre.
15 ans après la fin du conflit yougoslave, le film de Hans-Christian Schmid ravive des souvenirs douloureux et pose la question, concernant l'action de la procureure Maynard, de la nécessité ou pas d'évoquer les horreurs du passé. D'autant que se font sentir en permanence la menace et le pouvoir de nuisance des suppôts du nationalisme serbe.
Ce thriller efficace a l'originalité de dévoiler les arcanes du TPI, en même temps que les considérations juridiques et les contingences politiques, voire les petits arrangements diplomatiques, qui en limitent les moyens et les compétences. Dans son déroulement, l'intrigue n'est pas en soi surprenante; elle est même assez conforme à ce que l'on a déjà vu dans le registre du suspens sur le mode judiciaire: réticence des témoins, tentatives d'intimidation, personnalité obstinée de la procureure (soucieuse de vérité ou de reconnaissance professionnelle?). Le film sera probablement, puisque les individus pèsent si peu face aux raisons d'états, une nouvelle illustration de l'impossible quête de justice.
15 ans après la fin du conflit yougoslave, le film de Hans-Christian Schmid ravive des souvenirs douloureux et pose la question, concernant l'action de la procureure Maynard, de la nécessité ou pas d'évoquer les horreurs du passé. D'autant que se font sentir en permanence la menace et le pouvoir de nuisance des suppôts du nationalisme serbe.
Ce thriller efficace a l'originalité de dévoiler les arcanes du TPI, en même temps que les considérations juridiques et les contingences politiques, voire les petits arrangements diplomatiques, qui en limitent les moyens et les compétences. Dans son déroulement, l'intrigue n'est pas en soi surprenante; elle est même assez conforme à ce que l'on a déjà vu dans le registre du suspens sur le mode judiciaire: réticence des témoins, tentatives d'intimidation, personnalité obstinée de la procureure (soucieuse de vérité ou de reconnaissance professionnelle?). Le film sera probablement, puisque les individus pèsent si peu face aux raisons d'états, une nouvelle illustration de l'impossible quête de justice.
Inspiré de faits, enjeux et personnages réels, aux noms évidemment changés, le film raconte la mise en accusation, au Tribunal Pénal International de La Haye en 2008, d’un général d’armée Serbe des années 90, à l’époque assassin, tortionnaire et violeur de masse, criminel de guerre en Bosnie. Malheureusement 20 ans plus tard il représente aux yeux de l’Union Européenne le seul espoir de mise en place d’un président Serbe susceptible d’assurer une stabilité dans les Balkans et d’intégrer son pays dans le sacro-saint grand marché européen.
Derrière le combat acharné d’une courageuse procureur attachée à la justice, comme quoi il doit en rester une ou deux, et de deux témoins-victimes de l’époque, l’évocation des crimes de guerre, la mise en place actuelle d’un nationalisme Serbe voyou au pouvoir, l’omnipotence d’une bureaucratie viciée, le déroulement d’un procès marchandé à l’avance, ce brulot vise à dénoncer l’imposture démocratique et de la Justice de notre continent corrompu. Sous les savants textes de loi et les costumes pompeux destinés à masquer un système judiciaire réduit à un outil logistique de la politique et des marchés, le douloureux sujet du film ne fait qu’illustrer l’organisation gangrénée par son propre pouvoir, subordonnant outrageusement l’humain et la justice, qu’elle est pourtant sensée représenter, au profit de l’omnipotent dogme politico-financier.
Derrière le combat acharné d’une courageuse procureur attachée à la justice, comme quoi il doit en rester une ou deux, et de deux témoins-victimes de l’époque, l’évocation des crimes de guerre, la mise en place actuelle d’un nationalisme Serbe voyou au pouvoir, l’omnipotence d’une bureaucratie viciée, le déroulement d’un procès marchandé à l’avance, ce brulot vise à dénoncer l’imposture démocratique et de la Justice de notre continent corrompu. Sous les savants textes de loi et les costumes pompeux destinés à masquer un système judiciaire réduit à un outil logistique de la politique et des marchés, le douloureux sujet du film ne fait qu’illustrer l’organisation gangrénée par son propre pouvoir, subordonnant outrageusement l’humain et la justice, qu’elle est pourtant sensée représenter, au profit de l’omnipotent dogme politico-financier.
Quand un homme est accusè de crimes contre l'Humanitè et de crimes de guerre, cela donne un thriller politique bien fait et joliment menè! Le problème dans cette affaire, c'est que cet homme est un vrai modèle pour la plupart des serbes de Bosnie, un hèros, et cerise sur le gâteau, il vise une carrière politique! Pour Hans-Christian Schmid, il ètait important d'instaurer une ambiance rèelle plutôt que de restituer un èvènement ordinaire. "La rèvèlation" ressemble presque à un film documentaire! Et pourtant le metteur en scène n'a pas vraiment voulu rècupèrer un fait historique! En procureuse chargè de cette affaire risquèe, Kerry Fox est remarquable parce qu'elle reste entière et ce n'est pas un lancer de brique dans le pare-brise arrière de sa voiture qui la fera fuir! Sur un sujet rèaliste une rèalisation intelligente qui traduit assez bien la complexitè de cette affaire...
Un film sur l'une des salles d'audience les plus célèbres au monde : celle du tribunal de La Haye. On y entre grace au travail méticuleux de son procureur, qui, lâchée par son premier témoin, continue sa quête de justice en allant sur le terrain des exactions de Bosnie, en trouver un autre. Par un scénario intelligent et une interprétation brillante de ses 2 actrices, ce film nous montre un milieu rarement mis en scène au cinéma. On y retrouve certains aspects du cinéma de Costa Gavras, dans le contexte moderne d'une guerre économique et politique européenne. On ne s'ennuie pas une seconde.
Bon film de prétoire, dans la veine réaliste avec même des scènes qu'on croiraient sorti d'un documentaire. Un film qui montre les difficultés rencontrées par le tribunal de La Haye pour punir les criminels de guerre.
On frôle l’aridité narrative dans ce film, tellement la fiction est linéaire et le réalisme est froid et intellectuel, tout à fait nordique diront les mauvaise langues. La beauté du paysage, (Suisse, Serbie), fait guide touristique architectural, et ce n’est pas plus mal, ça contraste avec la gravité du propos, (il s‘agit de juger un criminel de guerre). On abandonne vite l’individu pour nous décrire les difficultés de madame le procureur face aux tracasseries administratives. Or n’importe qui a été ne serait-ce qu’une fois à la poste faire une petite réclamation, sait que l’administration c’est un bordel. Le scénario suit la trame du procès, procès qu'elle n’arrive pas à boucler, c’est sans rebondissements extraordinaires, réaliste donc. La deuxième héroïne est mise de côté, heureusement l'actrice principale insuffle de la vie à son personnage, tout en nuances et subtilité. Sans elle, c’aurait été un plaidoyer froid et ennuyeux. Cela rappelle les meilleurs films politiques des années 70, avec l’odeur de soufre en moins, et la distance prudente du cinéaste en plus, sûrement un reliquat de la chute des idéologies de 30 dernières années. Avis aux amateurs de sujets sérieux traités sérieusement. Et puis cette lumière crue, limite surexposition, dans laquelle baigne tout le temps les personnages ça veut dire quoi au juste? J’espère que ça ne veut pas suggérer la lumière de la vérité qui éclaire le monde ou une bêtise de ce genre. Hyperréaliste à ce point ça friserait le pseudo-documentaire, et donc la propagande de gratte papier, attention…
NeoLain
La révélation elle réside dans une réalisation de précision, des très bonnes prestations et d'une excellente bonne heure d'intrigue, de soupçon. Même si l'histoire politique est fort intrigante, la deuxième partie procure une déception. Tout le coup de poing prenant du début tombe bien dans le basique, cependant toujours efficace par la dureté d'une page de vie réelle.
Caine78
Bon film politique sur les crimes de guerre ayant eu lieu en Serbie, « La Révélation » n'est pas emballant (il est même assez austère), mais il a le mérite de parler avec conviction et talent d'un sujet essentiel. Refusant le spectaculaire pour mieux se concentrer sur l'humain sans jamais faire de concessions ou tomber dans la caricature, l'oeuvre s'avère très crédible dans son déroulement et réussit à nous éclairer sur une question complexe, le talent des deux actrices principales n'étant pas non plus étranger à ce constat. Dommage qu'en définitive l'ensemble ne laisse toutefois qu'un souvenir vague, preuve que s'il a réussi à nous concerner pendant 110 minutes, nous retiendrons plus le discours que le film en lui-même. Ce n'est déjà pas si mal, et ne serait-ce que pour ces mérites, cette « Révélation » vaut le coup d'oeil.
this is my movies
Il y a des films qui dénoncent les crimes contre l'humanité en montrant les actes et puis il y a les films de l'après, ceux qui nous montrent les cicatrices béantes que laissent ces actes odieux et comment la société occidentale condamnent ceux-ci. Cette co-production européenne est de la 2nde catégorie. Acteurs de tous horizons, réal allemand, contexte réaliste et récent d'une guerre qui a déchirée les Balkans, résonances multiples et complexes bref, c'est ambitieux et dense. Le ton est grave, la mise en scène lorgne du côté du Hollywood des 70's (on pense à Pollack). On est emporté dans un rythme faussement lent, les rebondissements s'enchaînent, les mots frappent fort et surtout, la réalisation évite l'écueil de montrer afin d'éviter tout amalgame. Le hic, c'est son manque de subtilité et son coté "à charge" ainsi qu'une fin un peu trop facile. Toutefois, on est devant un excellent film, parcouru de scènes fortes, qui développe avec patience et réalisme ses personnages et leurs états d'âme. D'autres critiques sur
Une Plonger dans les méandres de la justice international.On nous montre les limites de cette justice qui voulant avancer d'un coté,se trouve obligé de reculer de l'autre.Faire des concessions et occulter certains passages d'un pays et de ses massacres de masse,pour faire avancer son émergence.Un thriller politique qui si il reste correct n'est pas haletant,et bien loin des ceux des années 70.
Réalisée à la manière d'un thriller mal construit, La Révélation constitue un témoignage édifiant sur la corruption et les dangers qui handicapent la justice. L'interprétation des actrices Terry Fox et Anamaria Marinca apporte une dimension très humaine. Le résultat reste moyen malgré la force du scénario.
Un film méconnu sur un sujet très intéressant aidé par de bons acteurs, à voir.
Un film intelligent et magnifique. A ne pas louper !
rondement bien mené ce thriller juridico-politique dites donc...........
1995, les pays balkans : entre crimes de guerre, témoins à charge, adhésion à l'Union Européenne, ce film nous emmène dans une enquête où les enjeux politiques flirtent avec des Révélations dangereuses. L'intrigue est intéressante mais l'atmosphère manque terriblement de coffre et les acteurs sont beaucoup trop légers (Anamaria Marinca ressemble à tout sauf à une victime et sa décision de témoigner ne s'accompagne d'aucun remous perceptible). Du début à la fin on est sur une même note émotionnelle. Schmid a voulu jouer le style docu, façon série d'investigation moderne... il a échoué. L'aspect humain est négligé au dépens de la grande Histoire. En bref, un sujet bouillant pour un effet ultra tiède, sans impact. Un film qui se veut grave mais qui est oublié sitôt terminé (pour ne pas dire pendant).
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