Avis : Scott Pilgrim - Page 3

Une épopée amoureuse adulescente, sorte d'hymne à la culture geek, qui joue sur les codes du manga et du jeu vidéo, et s'appuie sur la musique, le look et les délires de cette génération.
Réalisé par le britannique Edgar Wright, père de la trilogie parodique Cornetto au succès considérable, "Scott Pilgrim" (2010) bénéficie d'une mise en scène flamboyante, d'un casting adapté et d'une écriture référencée, mais son scénario minimaliste et son aspect segmentant finira par lasser voire exaspérer les non-geeks, qui se sentiront irrémédiablement mis à l'écart.
Un teen-movie aventurier à réserver aux fans concernés, donc.

Pourtant fan des autres films d'Edgar Wright, j'ai trouvé Scott Pilgrim bien en deçà de ce que peut nous livrer un tel réalisateur!
Le scénario ne manque pas d'originalité et les effets visuels fusent, mais le film manque d'ambiance et tourne vite à la parodie geek ridicule, malgré une bonne mise en scène! Dommage.

J'avoue, j'ai pris mon pied, il y a des superbes trouvailles et des moments hilarants. La mise en scène superbement original nous captive. Bon après ce n'est pas un film que je reverrais, mais une fois de temps en temps un film comme ça fait du bien. Cependant, la combat final est un peu "too much" et quelques actions sont un peu trop tirés par les cheveux. Mais bon, ça reste à voir. A noter la bonne performance de Kieran Culkin

L'originalité de la mise en scène façon comics ne suffit pas à compenser les redondances scénaristiques et le manque d'empathie qu'on peut avoir pour ce héros qui n'en est pas vraiment un (alors que ça devrait au contraire être son point fort). On dirait bien qu'Edgard Wright se lâche davantage et se montre plus créatif avec des adultes, de la bière et des moyens plus modestes (après, je ne connais pas ce comics, c'est peut être une adaptation fidèle).

Ce film est plutôt drôle dans l'ensemble mais est réservé à un public très limité : les jeunes (ou moins jeunes) plutôt geek et surtout fan de vieux jeux vidéo genre street fighter2, de la musique 8bits (chiptune), ...
Sinon vous allez vous ennuyer ferme....

Film à réserver exclusivement aux fans de la BD originale et du jeu vidéo éponyme. Très spécial et surtout bourré de références à la culture "Geek". Les effets spéciaux façon "Comics" sont très réussis notamment lors des combats contre les "7 ex maléfiques" tous plus délirants les uns que les autres. Loin d'être le film de l'année "Scott Pilgrim" reste tout de même une curiosité à découvrir !

Un film décalé de super héros dans un monde arcado-geek avec un brin d'humour. Faut avoir gardé son côté ado pour apprécier ce mini ovni cinémathèque. On ne s'ennuie pas. Que demander de plus.

Pourtant fan de Edgar Wright et de son travail, je n’ai jamais réussi à apprécier pleinement Scott Pilgrim. Si les effets numériques rappelant le côté comic d’où il est tiré et le monde du jeu vidéo sont réussis, le film reste assez simpliste, voire nunuche par moments.

La grande prouesse du film repose en effet sur tout le travail réalisé numériquement. Bien que cela apporte un style propre au récit, il rend le tout un peu kitsch. Le ton et l’humour sont dérangeants, certains personnages agaçants (ceux de Michael Cera ou de Mary Elizabeth Winstead, tous deux têtes à claque dans le film). Les personnages secondaires ne sont pas en reste et sont sans saveur.

Bien sûr il s’agit d’une adaptation, mais le tout reste néanmoins quelconque et par moments franchement ennuyeux. La scène de ‘combat’ finale à l’épée ne parvient pas non plus à relever un film déjà bancal. Pour ma part, c’est une déception dans la filmographie de ce talentueux réalisateur.

Pour moi, ce "Sott Pilgrim" est un peu à son réalisateur Edgar Wright ce que "Kill Bill" premier du nom est à Quentin Tarantino. Un condensé un peu maladroit et surchargé, de culture pop mais aussi de tous les tics et gimmicks que le réalisateur aime bien mettre dans ses films, et que je vois davantage comme une ébauche du reste de la filmographie du réalisateur que comme une pièce maîtresse de celle-ci. Et là encore, comme avec "Kill Bill", il y a des tas de choses que j'adore dans ce film. Les bonnes habitudes d'Edgar Wright me plaisent définitivement: il y a ce rythme sous coke et ces plans calculés au millimètre par un foutu magicien qui font que comme avec "Shaun of the Dead" et "Hot Fuzz", même si le film n'est pas toujours drôle on s'en fout, la réalisation à elle seule justifie le visionnage du film. Et puis ça donne quand même lieu à une pincée de moments vraiment hilarants, en particulier le fameux passage du plongeon de Scott à travers la fenêtre. Autant le film n'a pas tant que ça fait souffrir mes abdos, autant lors cette scène précisément on ne peut qu'exploser de rire. J'aime aussi beaucoup les personnages dans leur globalité, en particulier le co-locataire gay de Scott, l'un des TRÈS nombreux comic-reliefs du film. Edgar Wright doit avoir une pré-disposition à créer des comic-reliefs gay, parce que lui et le duo de flics très probablement homos de "Hot Fuzz" font partie des meilleurs comic-reliefs dont je me souvienne. Même si en soi, les personnages principaux (Scott, Ramona ou Knives) ne sont pas mémorables, ce sont davantage les personnages secondaires qui brillent par leurs apparitions plus brèves mais toujours justes. Et puis Edgar Wright reste quand même, avec Marc Webb et Tarantino à mon avis, un des réalisateurs qui utilisent le mieux la musique. Et ça se ressent plus que jamais dans ce film où la musique à une place très particulière dans le scénario. J'aime aussi que le film aille constamment au bout de son délire, quitte à perdre le spectateur de temps en temps certes, mais des trucs comme la "police végétalienne", tellement peu de films en seraient arrivé là que leur seule présence dans ce film fait plaisir. Et si je n'adore pas toutes les références que fait le film (centrées plus que tout autour du jeu vidéo évidemment) il y en a tellement que beaucoup m'auront forcément ravi: le jingle "Universal" joué en 8bits, la musique "get item" de Zelda lorsque Scott ouvre une porte, les animations de "Street Fighter" lors des combats (d'ailleurs si le film avait glissé un petit "attaque napolitaine" ou "j'ai une toux d'asthmatique", y'a pas à chier je lui aurait mis 5 sans hésiter), le trou dans le mur en forme de Toad lorsque Todd passe à travers (le détail qui déchire, j'avoue)...il y en a beaucoup trop pour les citer tous. "Hot Fuzz" était déjà pas radin niveau easter eggs mais alors là, c'est un tout autre niveau. Mais alors, après avoir écrit vingt lignes juste dithyrambiques sur le film, comment puis-je lui mettre tout juste la moyenne ? Eh bien comme je l'ai dit, le film a souvent tendance à partir dans son délire en laissant le spectateur de l'autre côté de la rive. Et si je ne suis pas non plus le plus grand expert en culture-pop/vidéoludique qui soit, je peine à imaginer à quel point ceux qui n'y connaissent rien doivent se sentir perdu au bout d'un quart d'heure de film. Mais là où le film pêche le plus, et là où ça ne pardonne pas, c'est qu'il manque très sérieusement d'enjeux dramatiques dignes de ce nom. C'est simple, on se demande trop souvent ce qui se joue à chaque scène, ce que le héros a à perdre s'il échoue, et bien souvent cette question-ci, le film ne se la pose pas. Au final, on est davantage motivé par l'enchaînement des combats que par les objectifs du personnage. Et s'ils sont agréables à l'oeil, parfois drôles, toujours ultra-référencés et chorégraphiés avec autant de talent qu'accordé à la réalisation, ils ont encore une fois tendance à partir dans un délire lointain, très lointain. Du coup même si "Scott Pilgrim" est bourré de qualités très appréciables, je ne l'aime pourtant pas plus que ça dans son ensemble. Pour moi, il se rapproche d'un "Sucker Punch" dans le sens ou ces deux films tentent d'adapter les codes du jeu vidéo à l'écran ce qui est toujours aussi casse-gueule même avec un génie comme Edgar Wright derrière la caméra. Dommage, il ne fallait pas grand-chose de plus à ce film pour qu'il ne passe de "moyen" à "chef d'oeuvre".

Scénario moyen, effets spéciaux assez bons. Au final le film est assez mitigé pour moi. Je m'attendais à mieux!

Un film de fous, avec des fous, fait par des fous, pour un public de fou.
C'est "spécial" comme film mais ca ce regarde tranquillement un vendredi soir où il n'y a rien a la tv.

Et voilà! Pour terminer mon cycle Edgar Wright, après avoir été décu par "Shaun of the Dead" et après avoir apprécié "Hot Fuzz", il était temps de regarder le bien nommé "Scott Pilgrim vs the World" adapté d'une bande dessinée de Bryan Lee O'Malley, relatant les aventures d'un jeune adulte de 22 ans, Scott Pilgrim. Ce dernier, pour pourvoir sortir avec l'élue de son coeur, une certaine Ramona Flowers, se doit de vaincre ses 7 ex- maléfiques. Le film reprend à 100% la trame de la BD pour se retrouver devant l'une des adapatations les plus fidèles pour un ensemble plutôt moyen.
Le film se nourrit de la culture geek et lance multiples références aux jeux-vidéos et à d'autres films (Star Wars, etc...) et au fur et à mesure que l'histoire avance, plus Wright fait de son film un jeu-vidéo cinématographique overbooké d'effets-spéciaux et d'autres anotations tout droit sorties de la BD. Pour l'exercice de style, c'est plutôt raté du justement à ce mélange indigeste d'effets sortis de nul part et utilisés dans quasiment tous les plans.
Mis à part ces défauts, les répliques sont plutôt bien écrites mais sont gachés entièrement par le sur-jeu de Michael Cera plus convainquant dans "Juno" qu'ici. Seul Kieran Culkin parvient à nous faire sourire de temps à autre avec ses sarcasmes.
"Scott Pilgrim" donne la même impression qu'après avoir regardé "Shaun of the Dead", une déception en se disant qu'une fois de plus l'ensemble a été baclé au détriment d'effets ignobles. A croire qu'Edgar Wright a privilégié les effets tout droit sortis de jeux-vidéo, tel un Zack Snyder dans son "Sucker Punch", plutôt que d'étoffer un peu plus le reste. En gros, "Scott Pilgrim" plaira aux adeptes de jeux et d'autres trucs du genre, quant aux autres... Ben...Voilà quoi...

Purement geek, cet ovnie du cinéma indépendant totalement inclassable est aussi bien un remède anti-conformiste du cinéma d'auteur, un savant cocktail de tout ce qui rend fous ces grands gamers et informaticiens de salon, qu'un foure-tout hyperactif, qui une fois charmé par la surprise de cette réalisation qui déborde d'art et de sens de l'esthétisme de partout, parvient à nous filer un sentiment d'agacement, comme s'il fallait que cette cour de récré, où les esprits s'échauffent, un peu trop longue s'arrête sur le champ...

Film très visuel et extrêmement original puisqu'il mélange cinéma, BD, jeux vidéos , des scènes de combat à la Kill Bill sur fond de musique de salle d'arcade...Donc il trouvera son public qui saura peut être l'apprécier à sa juste valeur. Ma note moyenne ne reflète donc pas la qualité du film en lui même mais plutôt mon avis personnel parce que, même si j'ai apprécié l'esthétisme, l'histoire m'a lassé assez rapidement et j'ai attendu avec impatience le Game Over de Scott Pilgrim

Le film commence bien et est drôle au début puis petit à petit on commence à s'ennuyer, ce qui n'en fait pas un mauvais film mais simplement un divertissement moyen.