Derniers Avis : Scott Pilgrim - Page 11

Ce film est un OVNI! Après qu'il soit passé on est plus le même. La façon dont c'est traité : mi-jeux vidéos style Mario ou Tekken, mi-bande dessiné complètement dingue est vraiment unique en son genre, c'est peut-être la plus grande réussite du film. On rigole beaucoup. En plus, il y a plein de jeunes acteurs qui sont plutôt bon (Kieran Culkin est hilarant). En somme, un film ENORME!!!!

Encore du lourd de la part de Edgar Wright ! je l'attend avec impatience!

Maintes fois repoussé, Scott Pilgrim arrive enfin sur nos écrans!! Enfin... sur quelques écrans. Il est clair que nous payons son échec outre atlantique, et pourtant... C'est bien dommage car ce film est incroyable, drôle, beau et doté d'une mise en scène époustouflante!! C'est triste qu'on ne lui laisse même pas sa chance chez nous. Alors si vous avez l'occasion de le voir près de chez vous, allez y!! Malgré un petit temps pour se mettre en place, Scott Pilgrim vous en mettra plein les mirettes!! Et puis franchement, c'est aussi une experience... Culte.

Tout simplement un film culte. Mélange savoureux de culture manga, jeux vidéo et super héros. La réalisation d'Edgar Wright est également d'une inventivité folle !

Attention bombe visuel !
Même si c’est le premier film d’Edgar Wright que je vois au cinéma, ce film est aussi bon et explosif que les ces 2 premiers films.
Et même si les scènes qui vont vite sont très visible, c’est surtout pour que cela soit un concentrer de rire et de plaisir avec des phrase déjà culte comme :
« Qui c’est qui est bourré ? » et « j’dois pisser sur cette fille… »
Bref… le film de l’hiver 2010 !

Je n'ai pas énormément de critiques à mon actif sur allociné mais je désirais en écrire une pour "Scott Pilgrim", histoire de le soutenir par rapport à sa distribution catastrophique. C'est d'ailleurs regrettable tant le film en lui même est une bombe. Un véritable déluge de bonne humeur communicative, d'humour, de répliques et de trouvailles visuelles à tomber à la renverse. Hormis la multitude de qualités, il y a 2 autres points forts qui m'ont transcendé. D'abord les acteurs, tous parfaits, Michael Cera et Mary Elizabeth Winstead (leur duo est adorable) en tête mais tout le reste du casting est en béton et les seconds rôles tirent tous leur épingle du jeu. Jason Schwartzman m'a complètement bluffé en bad guy. On sent sans difficulté que tout ce beau monde s'est amusé durant le tournage. L'autre point fort c'est l'aspect sentimental et amoureux qui émane du film et qui n'en fait pas juste qu'un délire tout court. Derrière l'énorme délire que représente le film il y a donc un côté sensible qui ne m'a pas laissé de marbre. Bref j'avais déjà adoré "Kick Ass" cette année mais ce dernier faisait en fait office de plat d'entrée en comparaison de ce "Scott Pilgrim". Mon numéro 1 de cette année 2010.

Un somptueux mélange de styles ! Véritable prouesse d'Edgar Wright, qui nous en met plein la vue !

Etant archi fan du comics et d'Edgar Wright, autant dire que j'attendais ce film avec une impatience défiant toute limite. A tel point que je me suis dis que j'allais forcément être déçu tant j'en attendais trop. Et bien non, le film regorge de surprises. C'est extrêmement fidèle au départ (à la bulle/case près), pour dévier sur la suite tout en conservant l'essence même du matériau de base, donnant même lieu à des gags inédits que Bryan Lee O'Malley aurait très bien pu placer dans son comic-book. (Le film reprend au pied de la lettre le Volume 1, assez fidèlement les volumes 2 et 3 et après suit son propre cours).

Remplissant son film d’onomatopées et d'effets de style cherchant à donner à son film une allure de comic-book vivant, Wright rend donc son oeuvre unique et spéciale, ce qui risque d'attirer les copycats dans le futur. Mais le film se permet également d'innover par rapport au comics, utilisant la vidéo et le son pour placer de multiples références aux jeux-vidéos qui ont bercer notre enfance (Le célèbre thème de Zelda entendu au début du film par la Nintendo DS de Young Neil). Tendez bien l'oreille au différents bruitages et sons du film. Notons également que la BO (Soundtrack et Score) est absolument fabuleuse, Nigel Godrich a fait de l'excellent travail tandis que Beck et les groupes Metric et Broken Social Scene ont donner vie avec brio à Sex Bob-Omb, The Clash at Demonhead et Crash and the boys.

Concernant le casting, il n'y a strictement rien à dire tant chacun remplit plus que bien son rôle. Michael Cera se bouge enfin les miches pour nous offrir un Scott Pilgrim convainquant et goofy, Mary Elizabeth Winstead fait une Ramona Flowers badass et très charmante et les personnages secondaires fait des étincelles à chacune de leur apparitions (Mention spéciale à Ellen Wong, fabuleuse en Knives Chau, Kieran Culkin mémorable en Wallace Wells ou encore Chris Evans, tout simplement hilarant en Lucas Lee). Notons aussi que la ressemble physique entre acteurs et personnages du comics est remarquable.

Le seul point faible du film relève dans le fait que le film prend bien son temps au départ (ce qui est nécessaire pour poser les bases) pour rusher un peu sur la seconde partie du film, ce qui atténue la puissance émotionnelle de la relation Scott/Ramona. Le comic-book se déroulant sur plusieurs mois tandis que le film se déroule sur quelque jours. Certains éléments du comic étant trop long à expliquer, le film a recours à quelques "raccourcis" un peu faciles. Mais rien qui ne pourra atténuer le plaisir procuré par le film.

Pour résumer, "Scott Pilgrim Vs. The World" est une oeuvre déjà culte. Avec son mélange extrêmement bien dosé d'action, de romance et d'humour, le film a de quoi ravir tout le monde (même si le film est clairement axé Geek, et que c'est ce public qui aura le plus d'orgasmes durant le visionnage) et se classe dans la catégorie très prestigieuse des adaptations réussies. Il fallait du cran et du talent pour adapter Scott Pilgrim sur grand écran, et Edgar Wright a réussit haut la main. Well done, sir.

Edgar Wright signe l'adaptation parfaite d'un comic-book attachant et accouche carrément du film culte de la génération Nintendo, cocktail délirant de références, d'action et d'humour, doublé d'une magnifique histoire d'amour et d'un portrait incroyablement pertinent sur les relations amoureuses. Michael Cera et Mary Elizabeth Winstead sont tous deux impeccables.