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Un visiteur
3,0
Publiée le 2 octobre 2019
Entre les univers de Daniel Clowes, de Donnie Darko et du jeu vidéo, ce film est à la fois un OVNI et un concentré de ce que la pop culture a de plus familier. Le sentiment qu’il laisse est tout aussi étrange que la nature même du projet. La liberté de ton, l’inventivité visuelle, l’humour, le rythme et la maîtrise générale ont quelque chose de jouissif. En même temps, on a parfois l’impression d’assister au délire d’une post-production en roue libre, qui s’amuserait à appuyer sur tous les boutons. Ça ne gêne pas vraiment tant que le second degré assure la légèreté de l’ensemble, et puis ce montage frénétique rend finalement assez bien le mélange de vacuité et de vitesse qui peut caractériser la post-adolescence. Malheureusement, les 20 dernières minutes sont alourdies par un retour aux schémas les plus attendus du scénario à l’américaine. Un film d’1h30 aurait suffi.
Ce film, réalisé par Edgar Wright et sorti en 2010, n'est pas mal du tout. Il est adapté de la série de comics du même nom mais ne connaissant absolument pas ces œuvres, je ne pourrais pas les comparer au film. C'est donc ici l'histoire de Scott qui doit affronter les sept ex maléfiques de Ramona pour pouvoir sortir avec elle. Vous allez me dire, ce synopsis est complètement débile, surtout lorsque l'on débarque comme moi dans cet univers. Et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai mis pas mal de temps à voir le film car même si j'apprécie beaucoup les films du réalisateur, celui-ci ne me tentais pas vraiment. Et j'ai bien fait de le regarder avec du recul mais surtout au second degré car c'est vraiment très particulier. En effet, si le synopsis laisse déjà présager quelque chose d'assez étrange, le scénario l'est encore plus ! Et je comprends tout à fait qu'il soit difficile pour certains spectateurs de rentrer dans le film, les notes et critiques globales m'étonnent d'ailleurs un petit peu. Malgré tout, même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, je me suis ensuite totalement laisser porter par le film et c'est la meilleure chose à faire, c'est-à-dire poser son cerveau et simplement regarder et c'est franchement assez intéressant ! Cela fait en effet du bien de voir de temps en temps au cinéma ce genre de film totalement barré devant lesquels on ne réfléchit pas car ils possèdent bien souvent une inventivité et une imagination folle ! De plus, cela correspond tout à fait à l'univers du réalisateur et il peut avec ce film se lâcher totalement et s'exprimer à fond. La réalisation est ainsi très bonne, nous avons un jeu avec les couleurs assez impressionnant et le film reste très intéressant rien que pour le côté purement visuel. Nous avons également un mélange, encore une fois étrange, mais très intéressant car inhabituel qui consiste à regrouper le cinéma, le comics et le jeu-vidéo. C'est totalement improbable et c'est très risqué mais cela fonctionne ici en tout cas très bien ! Du côté des acteurs, nous avons également de nombreuses surprises, notamment dans les seconds rôles, et les premiers rôles jouent très bien. "Scott Pilgrim vs. the World" est donc un film qui vaut le coup d’œil !
Scott Pilgrim est une bouffée d'air frais. Quand on te laisse les créateurs s'exprimaient sans retenue et sans filtre, ça donne ce genre de choses. Un film qui va jusqu'au bout de son concept sans concession. Une petite bombe geek qui vaut le détour.
Edgar Wright nous livre une nouvelle fois un délire totalement déjanté dont lui seul détient le secret. Ultra référencé, ce film sonne comme un « Ready Player One » avant l’heure, Edgar Wright accumulant les références, les clins d’œil appuyés voir les citations aux jeux-vidéos, BD et autres mangas. Cela donne un film ultra-jouissif, très inventif visuellement tant au niveau de la mise en scène que du montage. Mais, malheureusement, le long-métrage affiche rapidement ses limites en peinant à se renouveler à mi-parcours, la narration devenant alors redondante, les clichés étant de plus en plus visibles et certains running-gags s’épuisant clairement. Le film reste, malgré ses défauts, une œuvre indispensable pour les geeks fans des médiums précédemment cités et d’Egard Wright mais demeure néanmoins à mon sens nettement en dessous des long-métrages qui composent la trilogie du Cornetto.
Le film a une belle identité, très malicieux et très référencé aux jeux vidéo. En fait l'univers des ados, des comics et des jeux vidéos se télescopent et se réinventent pour offrir un univers pop original et pertinent. Les idées de mise en scène jaillissent par profusion. Il est vrai qu'au bout d'une heure, le film finit par devenir répétitif et moins original qu'au départ, le film manque aussi un peu d'émotions noyé sous ses délires référencés,mais cela reste une jolie réussite.
sur une construction visuelle de jeu vidéo géniale, le film raconte les émois amoureux, le combat pour l'être aimé et le fait d'évincer les adversaires. une comédie enthousiasmante qui révèle le talent certain de M. Cera. une bonne surprise, rythmée et pas si légère qu'en apparence.
Les effets spéciaux et l'humour sont les points forts du film. La réalisation est farfelue et truffée de bonnes blagues. Il s'agit d'un film vraiment original. Cependant le fond de l'histoire est extrêmement banal et les combats malgré leur originalités sont répétitifs et très lassant.
3 étoiles car le montage et la réalisation sont assez dingues. Un style très fort, un peu inédit, des jump cuts dans tous les sens, beaucoup de graphisme, on en prend pleins les yeux et c'est super plaisant ! Une fois la belle surprise passée, on se rend rapidement compte que l'histoire bat de l'aile et que le film fait très "adolescent", et forcément l'ennuie arrive... A etudier pour la prouesse artistique.
Scénario passable. Ce qui sauve le film c'est les références aux jeux vidéos, séries et films de la culture geek ! Il est intéressant de voir le frère Culkin depuis depuis "maman j'ai encore raté l'avion"
Un film totalement ravagé et assumé. Revendiqué geek et nanard, il entre totalement dans cette case. Après, il est aisément compréhensible de voir que beaucoup ne l’aiment pas, il entre dans une catégorie complètement inédite. L’histoire est agréable à suivre, les rebondissements (pas vraiment) subtils sont intelligents. Ce que j’ai adoré, c’est les changements de plans, si judicieux qui dynamitent le film. Un film qui ne laissera résolument personne indiffèrent !
Un film complètement décalé et exceptionnellement original (malgré un début tout à fait normal) qui vise tout de même un public assez ciblé avec ses références aux jeux vidéo et son style arcade totalement assumé. Une sorte de comédie romantique façon jeux vidéo, du jamais vu ! Et puis c’est bien réalisé (malgré beaucoup d’effets visuels kitchs) et bien interprété. Dans l’ensemble, on est satisfait par l’originalité malgré quelques longueurs et une fin assez attendu pour conclure cette surdose d’effets visuels.
Univers Geek des années 90, pour les gens de cette génération, c'est un film à voir. Une approche cinématographique originale et dynamique avec un montage atypique. On regrette juste que la dernière partie du film s'essouffle, parce que sans cela ca aurait été un très bon film. A voir
A première vue, on pourrait croire qu'un film qui traitent du jeu vidéo par les différents clins d’œil ou par l'inclusion de marques dans les plans du film, c'est à dire un mélange entre le monde réel et le monde virtuelle, attirerai un grand nombre de personne et en particulier les Gamers. Cependant, les avis sont partagés et de mon point de vue, même si le film reprend des codes de l'univers du jeux vidéo, ce qui ma relativement plus, je trouve le scénario un peu trop long et absurde. Le problème c'est que même en étant fan de jeux vidéo, on accroche pas facilement (ce qui est mon cas).
Concernant le film, les acteurs sont bon et sont relativement ancrée dans leur personnage, même si des fois l'actrice Mary Elizabeth ne m'a pas forcement convaincu par delà son jeu d'acteur. Michael Cera, est un bon acteur que j'apprécie. les musiques sont très jolies, on retrouve des thèmes de Kôji kondo et d'autre jeu plutôt connu.
Le cas échéant, cela reste tout de même un film à voir au moins une fois. Mais le revoir...c'est une autre histoire.
Véritable hommage à la pop culture et notamment aux jeux vidéo dont les références pleuvent (des extraits de musiques de Zelda en circonstance, des lettres apparaissant en grands comme onomatopées lors de coups ou de sauts, des combats mis en scène sur plusieurs plans à la fois, des bruitages connus ou encore une bonne d'arcade d'un jeu de rythme), Scott Pilgrim est un teen-movie déjanté parfaitement assumé dont le protagoniste doit venir à bout des sept ex maléfiques de sa copine tandis qu'il sortait déjà avec une autre fille et qu'une de ses ex lui court après.
Bercé par du rock très teenage notamment avec le groupe Sex Bob-Omb des personnages principaux, le film enchaîne les scènes d'humour avec pas mal de blagues et de situations cocasses, les personnages ayant des traits de personnalité très marqués entre le héros bête et timide, la fille cool aux cheveux décolorés, la petite chinoise groupie de musique et toujours sautillante, ou encore la petite batteuse rouquine qui tire la tronche toutes les cinq secondes. La structure du film se comprend vite et les combats très bien chorégraphiés regorgent de plans multiples, de montées en force des personnages comme dans un shônen et de ralentis dignes d'un KO dans un Street Fighter.
Les délires ne manquent pas entre Chris Evans en skateur spoiler: qui va perdre en se plantant après plusieurs grinds (mise en scène rappelant les jeux Tony Hawk) et le star de rock végétalienne spoiler: vaincue en buvant malencontreusement du lait de vache . Entre bonnes scènes d'action et sentiments rendant les personnages attachants, le film joue pleinement son rôle en nous faisant passer un bon moment devant une production réussie avec une esthétique de pop culture remarquable !
Jeune musicien timide, Scott Pilgrim tombe amoureux de la mystérieuse Ramona, mais va devoir affronter ses ex maléfiques pour rester avec elle... Sur le papier, il ne s'agit que d'une romance on ne peut plus classique. Sauf qu'Edgar Wright a conçu son film comme une ode aux générations gamers des années 80 et 90. L'ensemble est en effet bourré de clins d’œil aux comics, aux mangas, et surtout aux jeux vidéos. Loin d'être superflu, ce style visuel et sonore donne une identité au film, jusqu'à la trame narrative et aux scènes d'action, calquées sur un jeu de combat, et s'accorde avec aisance à la mise en scène frénétique de Wright. Michael Cera est attachant en protagoniste perdu dans ses sentiments, et du côté des ex, Jason Schwartzman est amusant en producteur machiavélique. Divertissant.