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T-Tiff
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2,5
Publiée le 3 décembre 2020
"Scott Pilgrim" d'Edgar Wright a commencé par nous séduire par son originalité dans sa mise en scène, le réalisateur ne se refusant rien. Mais progressivement, ce qui apparaissait comme une qualité finit par embourber le scénario, l'enfonçant dans l'absurde et la répétition, et la lassitude finit par triompher de notre émerveillement initial. La mise en scène surchargée nous fait sourire, mais l'histoire tournant en boucle donne finalement un air de déjà-vu à certaines scènes. Les transitions inventives sont parfois difficiles à suivre, et l'humour absurde n'est pas très percutant. On a également du mal à trouver le personnage de Michael Cera attachant, il devient même progressivement un peu irritant. On pourra reconnaître à "Scott Pilgrim" la force de son originalité, lui permettant de se détacher de tout autre teen-movie, devant un OVNI du septième art, mais ceci impacte la qualité globale du film qui finit par nous faire osciller entre ennui et agacement.
Scott Pilgrim Vs The Worlds est un film à voir et à revoir. Une réussite du réalisateur Edgar Wright qui a imposé son style dans un film délirant et attachant. C'est une histoire d'amour tout sauf classique, une histoire de conquête tel un jeu-vidéo mais la conclusion est surprenante et géniale. Michael Cera en Scott livre une performance excellente, en nous montrant un Scott à la fois attachant, touchant mais au caractère détestable et aux choix douteux, pour nous amener sur un Scott affirmé. Développement de Scott directement en lien avec la trame narrative du film, qui certes part sur une histoire d'amour mais se dirige petit à petit sur une histoire de développement personnel entrecoupé de scènes d'actions créatives et au style parfois encore meilleur que les films d'actions. Le casting est surprenant mais joue de manière parfaite nous laissant découvrir pleins de personnages tous plus drôles et attachants les uns que les autres. La comédie toujours très présente dans les films de Edgar Wright, est intelligemment utilisée pour servir le récit, plein de références qu'on s'amuse à repérer et surtout hilarante. La réalisation très marquée de Wright est toujours aussi plaisante avec des plans dynamiques qui savent ralentir quand il le faut. La BO du film est exceptionnelle, un répertoire de qualité qu'on veut écouter encore et encore. Bref, le film est un des meilleurs films de Wright mais également l'un des meilleurs films jamais créés.
"Scott Pilgrim" est un film plutôt étrange avec un style particulier. On y suit les aventures d'un jeune homme dans un univers certes réel (Toronto) mais avec des éléments imaginaires nombreux, et une façon de filmer les choses et d'aborder les choses, y compris les sujets graves (par exemple la mort) de façon détachée, comme si cela confinait à l'irréel ou à l'imaginaire. Les références cartoonesques ou aux jeux d'arcade, ou même aux battle de rock y sont très nombreuses voire surabondantes...En fait, tout se passe comme si cet individu à l'air juvénile (et qui est réellement jeune, mais qui fait moins que ses 22 ans...) était bloqué depuis un certain temps dans cette adolescence c'est à dire n'était pas encore réellement passé à l'âge adulte. En attendant, il joue à faire "comme si"...Cette impression là est renforcée par la voix off et les commentaires qu'il fait sur les diverses situations dans lesquelles il se trouve...L'enjeu du film, à mon avis, est de voir s'il va finir par prendre conscience de la situation dans laquelle il se trouve réellement, s'il arrivera à s'extirper de ses illusions, certes confortables mais qui l'empêchent de grandir...Voila donc au total un film intéressant avec de belles tranches d'humour, mais qui est un peu bizarre (mais tout à fait compréhensible, on n'est pas non plus dans un délire totalement psychédélique, le film arrive à trouver à ce niveau un bon équilibre)...
Adaptation d’une série de comics éponyme, Scott Pilgrim nous embarque dans la vie délirante d’un néo-adolescent (génial Michael Cera) tombé amoureux d’une livreuse et qui doit combattre ses 7 ex-maléfiques pour conquérir l’objet de ses désirs. Ce film au tempo ultra-rapide et au montage impressionnant de richesse fourmille d’idées géniales mais finit pas lasser quelque peu du fait d’une succession de combats trop fortement inspirés de l’esthétique des jeux vidéos. Ambitieux, original mais rébarbatif.
Il y a de quoi être emballé par le style jeu vidéo plutôt bien fait au début, mais cela ne suffit pas à compenser le scénario trop caricatural. Le tact dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin. Là les limites de la caricature ont été dépassées pour plonger dans le ridicule qui devient à la longue pénible. Si les personnages ont des attitudes ou des looks originaux, ils n'ont pas franchement de vraie personnalité. Ils mobilisent leur énergie sur une histoire de duel d'ex très brouillonne qui n'a vraiment ni queue ni tête. Une quête trop stupide pour provoquer un quelconque élan d'intérêt.
Quel ennui... C'est sans queue ni tête, bordélique, sans intérêt. A aucun moment je n'ai apprécié quoique ce soit dans ce film. Le style geek/cartoon ne sauve en rien cette daube puérile interminable.
Pourtant fan de Edgar Wright et de son travail, je n’ai jamais réussi à apprécier pleinement Scott Pilgrim. Si les effets numériques rappelant le côté comic d’où il est tiré et le monde du jeu vidéo sont réussis, le film reste assez simpliste, voire nunuche par moments.
La grande prouesse du film repose en effet sur tout le travail réalisé numériquement. Bien que cela apporte un style propre au récit, il rend le tout un peu kitsch. Le ton et l’humour sont dérangeants, certains personnages agaçants (ceux de Michael Cera ou de Mary Elizabeth Winstead, tous deux têtes à claque dans le film). Les personnages secondaires ne sont pas en reste et sont sans saveur.
Bien sûr il s’agit d’une adaptation, mais le tout reste néanmoins quelconque et par moments franchement ennuyeux. La scène de ‘combat’ finale à l’épée ne parvient pas non plus à relever un film déjà bancal. Pour ma part, c’est une déception dans la filmographie de ce talentueux réalisateur.
Un film qui est une rareté, c’est un film qui veut épouser les codes du jeu video et de la bande dessinée, mais fait par quelqu’un qui aime vraiment ces médias, ne veut pas les singer, les a compris et surtout n’oublie pas de faire du cinéma avec. Scott Pilgrim est une comédie romantique avec pour héros un ado attardé, maladroit, couard mais foncièrement attachant. La fille qu’il cherche à conquérir n’est pas dépeinte comme un trophée alors que le film raconte les différents combats de Scott contre la ligue de ses ex. D’une manière générale les seconds rôles même s’ils sont des caricatures sont plutôt soignés et sont pour beaucoup dans la réussite du film. Un film amusant, rock, bête juste ce qu’il faut. Une ultime crise d’adolescence qui vaut la peine d’être traversée.
J'ai failli verser ma petite larme à la fin de Scott Pilgrim. On fusionne le langage du cinéma, de la BD et du jeu vidéo pour raconter une belle histoire d'amour, pleine de sens qui dénonce certains excès, tout en préservant l'émotion. Edgar Wright vise juste avec virtuosité.
Vraiment cool. Au début pas emballé mais le film a vraiment du charme il faut le reconnaître et j'ai apprécié. La réalisation "jeux vidéo"est vraiment incroyable par contre, je suis vraiment impressionné par le travail qui à été fait sur ce film visuellement on s'en prend plein la tête. Un film que j'ai trouvé bon et je comprends ceux qui le trouve culte.
Un véritable petite OVNI entre le cinéma indépendant et la teen comedy. Le style visuel est vachement séduisant mêlant un réalisateur terre-à-terre avec des visuels de jeux vidéos ou des actions de films de super-héros. Le film a vraiment style complètement atypique et assez difficile à cerner. Le film égratigne (gentiment) le genre de l'action et du film de super-héros (à travers des actions totalement démesurées ou des onomatopées pour les coups). La distribution est plutôt séduisante pour un petit film. Michael Cera est très drôle en looser parfait (faible et lâche mais très attachant). Mary Elisabeth Winstead est parfaite en fille à conquérir avec une forte personnalité. Mais le meilleur vient des seconds rôles et notamment de la Ligue des Ex Maléfiques : que ce soit Brandon Routh, Chris Evans ou Jason Schwatzman ; ils sont hilarants en méchants ultra-kitsch. Côté humour, le film est complètement fou. C'est ultra-référencé (presque trop) et rend hommage à la culture pop d'aujourd'hui (en grande partie aux jeux vidéos, la principal source d'inspiration) ; et ça marche. C'est du grand n'importe quoi, mais indéniablement drôle.
Voici un petit film que j’avais envie depuis longtemps suite à la fameuse chronique de messire Debbache.
Je ne vais pas refaire le film, il s’agit d’une ode d’amour aux jeux vidéos, et une romance amoureuse pleine de parodie et de situations toutes plus absurdes.
Si les sentiments de son créateur, sa bienveillance pour son public se ressentent, ils viennent également parasiter son oeuvre.
À force de référencer le genre du jeu vidéo et de la pop culture, on n’est plus vraiment dans un film écrit pour lui-même, que dans une compilation de scènes de fanservice et de clins d’œils permanents aux joueurs.
C’est rare, mais l’humour, le décalage et l’absurde marchent, et l’on rit devant des blagues, et jeux de mots, malgré la traduction française qui passe à côté de nombres de vannes.
L’autre point positif est la découverte d’un casting d’acteurs prometteurs, telle l’excellente Mary Elisabeth Winstead, la baroque Aubrey Plaza, le déjà calibré superhéros Chris Evans, Anna Kendrick ou Brie Larson.
Pour le côté moins cool, l’avalanche de références au jeu vidéo casse le côté « normal » du film, et la répétitivité des affrontements entre Scott et les ex rend le film long, moins bien rythmé et moins original pour le coup.
Cela reste un petit divertissement sympathique qui mérite quand même le coup d’œil.