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yohanaltec
100 abonnés
767 critiques
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4,0
Publiée le 11 mars 2018
Edgar Wright délivre avec Scott Pilgrim un petit bijou de la culture pop stylisé comme un jeu vidéo dans la réalité. Cette idée de base est complètement décalée, et pourtant le film emballe tout le long grâce à son rythme infernal et ses scènes de combats se succédant de manière ininterrompue. Michael Cera capte parfaitement l’essence du personnage, tandis que les seconds rôles brillent grâce à leurs caractères tous différents, bien que tous aussi décalés les un que les autres. Edgar Wright s’impose encore une fois comme un modèle de la culture pop au cinéma.
Entièrement décalé, Scott Pilgrim est un mélange de jeu vidéo et de BD. Totalement inaccessible, le métrage de Wright est un ovni ciné gavé de couleurs et de délires visuels. C'est zéro ou c'est génial, impossible de savoir. Mais les scènes d'affrontement des boss sont époustoufflantes.
J'ai beaucoup aimé ce film. D'un point de vue technique, c'est assez époustouflant, et ça rend un côté à la fois BD et un côté "Jeux vidéos". La faiblesse du film pour nous, français, c'est qu'il y a beaucoup de dialogues, et dans ces dialogues : beaucoup de jeux de mots. Bref, c'est le genre de film qui te donne envie d'être complètement bilingue pour pouvoir en profiter à fond! Mis à part ça, c'est mené à un rythme d'enfer pendant presque 2 heures : c'est drôle, c'est survitaminé, c'est fun. Et les acteurs s'en donnent à coeur joie.
Incroyable et fun, un film d'aventure spectaculaire complètement loufoque. Edgar Wright part à l'assaut de la perfide Hollywood, adaptant pour le grand écran la série de comic-books "Scott Pilgrim V.S. Ont s'éclatent comme des malades, on prend un pied monumental devant ce pure divertissement au rythme effréné, qui dégomme au bulldozer la frontière qui sépare le cinéma du jeu vidéo et de la bande dessinée et qui précipite à grand coup de marteau-piqueur le septième art dans le vingt-et-unième siècle. Une immersion haute en couleurs, d'effets délirants et de sons où se déverse avec fracas les nombreuses références de jeux d'arcades comme l'allégresse Super Mario, Akira, Beck, Bollywood et Seinfeld. Le cinéaste continue son exploration de la maturité masculine (thème récurrent dans son œuvre), à travers le portrait d'un grand gamin bloqué au stade de l'adolescence, incapable d'avancer aussi bien professionnellement que sentimentalement, obligé de s'inventer un univers bien à lui, avec ses codes, pour enfin avoir les outils nécessaires pour affronter les ex petits copains de sa dulcinée, à travers de bastons dantesques et qui font tout péter. Tout ça dans le but de faire enfin face à ses responsabilités."Scott Pilgrim V.S. The World" est une pure comédie d'aventure merveilleusement génial, référentielles et enragé par des combats hallucinants au cœur de situations totales et folles, avec comme toujours ce brin de virtuosité démesuré. Un Geek movie surprenant. Culte.
Edgar Wright monte en puissance. Après le très bon Shaun Of The Dead et l'excellent Hot Fuzz, le voilà à la tête de Scott Pilgrim. Ce Scott Pilgrim est tout simplement un des meilleurs films de ces 20 dernières années. En France, quand on tente quelque chose, ça donne Lucky Luke, bon film au demeurant. Aux USA, quand on tente quelque chose, on a ce film.
Le côté visuel pour commencer est tout simplement parfait. Cette sorte de film jeu vidéo avec son traitement visuel inédit et totalement jouissif conquiert le public qu'elle vise en deux ou trois scènes. Quel générique magnifique! Le numérique est totalement indispensable pour s'apercevoir de la qualité de l'image du film. Totalement inédit et carrément burné, ce traitement d'Edgar Wright mérite déja une note élevée. Mais ce serait oublier son talent pour diriger des acteurs totalement parfaits (surtout Kieran Culkin, Chris Evans, Brandon Routh et sans oublier l'ahurissante et excellente Aubrey Plaza), pour orchestrer une scène d'action apocalyptique avec l'habituellement insupportable mais ici au diapason Jason Schwartzmann, et surtout pour insuffler de l'épique à son film.
Alors qu'importe si le scénario est un peu long au début et à la fin, si le trop plein d'action de la fin fatigue les yeux (ce qui n'est en soit pas un problème vu qu'on en demande et redemande), ce Scott Pilgrim est simplement et surement un chef d'œuvre et un film culte en puissance pour tout ceux qui se sentent dans la peau de l'excellent Johnny Simmons au début du film (le personnage d'Ellen Wong lui demande de quoi il joue après avoir passé en revue les instruments des amis rockers de Scott Pilgrim, ce dernier répond après avoir regardé sa DS longuement : "Zelda.". Génial, point) et à tout les autres aussi. C'est une œuvre unique qui restera à coup sur unique. Une des raisons pour laquelle ce film m'est cher est aussi le fait que si j'avais du réaliser ce film, ou même un autre film, mais avec une carte blanche, j'aurais rêvé de faire une telle claque visuelle.
Ce film, réalisé par Edgar Wright et sorti en 2010, n'est pas mal du tout. Il est adapté de la série de comics du même nom mais ne connaissant absolument pas ces œuvres, je ne pourrais pas les comparer au film. C'est donc ici l'histoire de Scott qui doit affronter les sept ex maléfiques de Ramona pour pouvoir sortir avec elle. Vous allez me dire, ce synopsis est complètement débile, surtout lorsque l'on débarque comme moi dans cet univers. Et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai mis pas mal de temps à voir le film car même si j'apprécie beaucoup les films du réalisateur, celui-ci ne me tentais pas vraiment. Et j'ai bien fait de le regarder avec du recul mais surtout au second degré car c'est vraiment très particulier. En effet, si le synopsis laisse déjà présager quelque chose d'assez étrange, le scénario l'est encore plus ! Et je comprends tout à fait qu'il soit difficile pour certains spectateurs de rentrer dans le film, les notes et critiques globales m'étonnent d'ailleurs un petit peu. Malgré tout, même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, je me suis ensuite totalement laisser porter par le film et c'est la meilleure chose à faire, c'est-à-dire poser son cerveau et simplement regarder et c'est franchement assez intéressant ! Cela fait en effet du bien de voir de temps en temps au cinéma ce genre de film totalement barré devant lesquels on ne réfléchit pas car ils possèdent bien souvent une inventivité et une imagination folle ! De plus, cela correspond tout à fait à l'univers du réalisateur et il peut avec ce film se lâcher totalement et s'exprimer à fond. La réalisation est ainsi très bonne, nous avons un jeu avec les couleurs assez impressionnant et le film reste très intéressant rien que pour le côté purement visuel. Nous avons également un mélange, encore une fois étrange, mais très intéressant car inhabituel qui consiste à regrouper le cinéma, le comics et le jeu-vidéo. C'est totalement improbable et c'est très risqué mais cela fonctionne ici en tout cas très bien ! Du côté des acteurs, nous avons également de nombreuses surprises, notamment dans les seconds rôles, et les premiers rôles jouent très bien. "Scott Pilgrim vs. the World" est donc un film qui vaut le coup d’œil !
Un véritable petite OVNI entre le cinéma indépendant et la teen comedy. Le style visuel est vachement séduisant mêlant un réalisateur terre-à-terre avec des visuels de jeux vidéos ou des actions de films de super-héros. Le film a vraiment style complètement atypique et assez difficile à cerner. Le film égratigne (gentiment) le genre de l'action et du film de super-héros (à travers des actions totalement démesurées ou des onomatopées pour les coups). La distribution est plutôt séduisante pour un petit film. Michael Cera est très drôle en looser parfait (faible et lâche mais très attachant). Mary Elisabeth Winstead est parfaite en fille à conquérir avec une forte personnalité. Mais le meilleur vient des seconds rôles et notamment de la Ligue des Ex Maléfiques : que ce soit Brandon Routh, Chris Evans ou Jason Schwatzman ; ils sont hilarants en méchants ultra-kitsch. Côté humour, le film est complètement fou. C'est ultra-référencé (presque trop) et rend hommage à la culture pop d'aujourd'hui (en grande partie aux jeux vidéos, la principal source d'inspiration) ; et ça marche. C'est du grand n'importe quoi, mais indéniablement drôle.
« Scott Pilgrim » est un grand délire visuel pour adulescent. Le film, tiré d’un comics américain, comte l’histoire de Scott Pilgrim adulescent chômeur et malheureux en amour qui pour conquérir la belle Ramona Flower doit vaincre ses sept ex maléfiques. Je sais dit comme cela ça à l’air crétin ! Mais c’est le prétexte à un délire visuel où se conjugue l’univers graphique des mangas et celui des jeux vidéos. Autrement dit le public visé est clairement les adulescent, les adolescents et les enfants. Si le scénario n’est pas d’une grande richesse la mise en scène qui reprend l’esthétique des mangas (inclusion d’onomatopée, de phrases de transition et de plans graphiques tirés de cet univers) ainsi que celle des jeux vidéo (musique, icônes) donne une fraîcheur au propos qui fait oublier les carences du scénario. On pourra juste lui reprocher une tendance à en faire trop justement dans ce parti pris qui dissimule à peine une certaine vacuité dans le propos. Un film à réserver à ceux qui ont baigné dans l’univers manga et dans celui des jeux vidéo, pour les autres passé le premier moment de surprise les calembours référencés culture geek agaceront plus qu’ils ne font sourire et l’ennui voire l’exaspération finira par gagner
Voici un film qui s’annonçait comme prometteur et qui au final se révèle bien décevant. Visuellement cela n’a franchement rien d’extraordinaire malgré un budget colossal (90 millions de dollars quand même… on a du mal à le croire), les réalisateurs asiatiques par exemple arrivent à faire beaucoup mieux avec beaucoup moins… Et côté scénario j’attendais quelque chose de franchement marrant et distrayant, ce qui est loin d’être le cas. Je me suis même fermement ennuyé.
Véritable O.C.N.I., ce Scott Pilgrim en met plein la vue ! Entre scène de combat juste génial (je n'avais pas pris autant de plaisir que depuis Matrix), référence aux jeux vidéo (les pièces après la disparition de vaincue, la barre de pisse, ect...) et une B.O. d'enfer. On vit un parfait moment de jouissance cinématographique. Hommage aux époques SNES et MegaDrive, ce film est juste une bombe culturel en pleine mouvance Geek (même si pour moi le film parle surtout des joueurs de la génération de SNES). Rien à rajouter, hormis le faite que d'une c'est dommages que le film n'est pas pu être autant vu (merci la distribution made in france) et qu'il n'a pas eu autant de réussite aux USA mais pourtant ce film va devenir certainement culte dans les années à venir !! Sa c'était le point 2. Un film fun, pour le fun et rien que le fun !! Continues ?
Film de geek assumé, Scott Pilgrim mélange les genres. Un peu de comic-book, de jeux vidéos, de films pour ados.Mélangez le tout et vous obtenez ce film détonnant à la réalisation très originale (clins d'œil aux sitcoms à l'humour dévastateur)Il lui manque juste un supplément d'âmes.
Voilà ce qu'il se passe quand on dit que l'on veut voir un film pour se changer les idées... J'ai décidé de me lancer sur Scott Pilgrim en me disant que je vouais déjà un culte à Edgar Wright et à la trilogie Cornetto...et je n'ai pas été déçu. Pour la base, c'est comme d'habitude, ce réalisateur étant un génie du montage et de la mise en scène, on a le droit à des cuts super rapides, avec des plans absolument épiques, comme le fait de voir Ramona et Knives avec le visage de Scott en fond (et ceci n'est qu'un léger détail pour ne pas spoil ce que le film est capable de livre). Ce long-métrage est bourré de références, tellement nombreuses qu'il est impossible de les nommer. Des jeux vidéos comme Sonic, Mario, Zelda et j'en passe. Chaque scène, à partir du générique (même le générique) est jouissive, apportant son lot de surprises et de débilités hilarantes. Bien entendu, le scénario est absolument pourri, c'est un film qui ne se prend pas au sérieux (alors carrément pas) mais il y'a quand même un message, apprendre à se battre pour ses convictions, et la romance illustrée est plutôt sympathique. Des gags à se tordre de rire, une mise en scène géniale, de la très bonne musique, un film bien barré pour se détendre quoi, il n'y a pas grand chose à ajouter.
Adaptation cinématographique d’un comics, réalisée par Edgar Wright, le nouveau petit prince de la parodie et du décalage, Scott Pigrim est un bijou de pop culture et de culture geek. Les influences vont du manga au comics, des séries télévisées aux jeux vidéos. Le héros est interprété par Michael Cera, jeune star montante de nombreuses comédies américaine. Edgar Wright a usé d’une grande originalité dans le traitement visuel de ce film et d’un enchaînement frénétique dans les combats, les dialogues et les idées, enchaînement qui évite l’écueil du montage ultra-rapide de scènes. La musique est superbement rock (merci Beck) quand elle n’est pas … chiptune (musique délicieusement rétro qui rappelle les jeux vidéos des années 80) !
Inutile de dire que le film d'Edgar Wright sans ses complices Simon Pegg et Nick Frost était attendu et le résultat est... largement au-dessus de nos espérances. "Scott Pilgrim" se hisse sans difficultés au rang de meilleur film de l'année et ça il le doit tout d'abord à son inventivité constante dans la mise en scène qui reproduit parfaitement bien un aspect à la fois comics, manga et jeu vidéo. Edgar Wright nous en met plein les yeux et prouve son génie de la mise en scène qui est vraiment bluffante. Le scénario est brillamment écrit, jamais répétitif et certains gags sont vraiment hilarants. Michael Cera trouve là son meilleur rôle jusqu'à aujourd'hui et le reste du casting est en béton. La BO est géniale. Comment ne pas adorer ? Un film génial et jubilatoire, les scènes d'actions sont impressionnantes.
Excellent !!! "Scott Pilgrim" est une des meilleures surprises de l'année en matière de cinéma ! Je suis carrément enthousiasmé par ce divertissement haut-de-gamme. Le scénario et la réalisation sont juste géniaux, la b-o est rythmée et colle parfaitement aux images, les acteurs sont très convaincants (j'ai une petite préférence pour Mary Elizabeth Winstead), le montage et les effets spéciaux sont hallucinants... Bref, un film barré, frais, énergétique et déjà culte à (re)voir de toute urgence pour son originalité. Une tuerie !!!!