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Votre avis sur La Princesse de Montpensier ?
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Grâce à une reconstitution historique convaincante et une narration bien rythmée, Bertrand Tavernier nous emmène dans la France du 16e siècle en pleine guerre de religions. Bonne interprétation de Lambert Wilson, Mélanie Thierry et Gaspard Ulliel. Grégoire Leprince-Ringuet avec son jeu par trop théatral n'a par contre pas l'étoffe pour le rôle du Prince. Ce film de Bertrand Tavernier propose une bonne adaptation de la nouvelle de Madame de Lafayette, exposant les rivalités et les trahisons autour de la Princesse de Montpensier, objet de toutes les passions.
Melanie Thierry et Lambert Wilson font le film......! toujours aussi bon acteurs l'un comme l'autre.Melanie Thierry est splendide dans ces robes de princesses si élégantes.Sinon avec un scenario plus qu' intérressant, je trouve qu'ils auraient pu mieux faire.Ils insistent trop sur l'histoire d'amour, au détriment du reste, tel que la guerre etc....Mais bon en même temps c'est ça l'histoire du film...:) voilà, quand même un 3 sur 5 :)
Après une longue traversée du désert, Bertrand Tavernier retrouve un peu de sa superbe en renouant avec ses premières amours : le cinéma d'époque. Cette fois-ci, le réalisateur de "Que la fête commence", fait un bond en arrière de près de deux cents ans et aborde le thème des guerres de religion, prétexte aux rivalités amoureuses et politiques de la cour de Charles IX. Certes, Tavernier est encore loin du compte de l'immense "Vallée perdue", de Clavell, ou plus près de nous, de la "Reine Margot", de Patrice Chéreau, mais son cinéma intimiste et passionné parvient peu à peu à prendre corps, par la grâce de l'interprétation sans faille d'une distribution prestigieuse où règne en maître le couple Lambert Wilson-Mélanie Thierry. Les dialogues font mouches, et si on peut regretter les lenteurs d'un scénario poids lourd, on apprécie aussi la pertinence des situations historiques. Un très bon film au final. Le meilleur de Tavernier depuis l'incontournable "Capitaine Conan".
Très fidèle il m'a semblé à l'esprit (et au texte) de la nouvelle de Mme de Lafayette. On prend plaisir à fréquenter tous ces personnages historiques (même si le Duc d'Anjou en amoureux des femmes apparait à contre-emploi de la vérité historique, mais il me semble que c'était le cas également dans la nouvelle). Une très belle langue, une belle brochette de jeunes acteurs, le prince de Montpensier apparait fort falot, mais c'est peut-être le personnage qui veut ça. Lambert Wilson est très touchant et Mélanie Thierry a une beauté lumineuse.
En revanche, les scènes d'action m'ont sur le coup fait croire (j'ai regardé ce film en DVD) que le film avait une bonne dizaine d'années.
Un film qui m'a fait passer un bon moment, mais je pense plutôt pour les amateurs du genre....
En revanche, les scènes d'action m'ont sur le coup fait croire (j'ai regardé ce film en DVD) que le film avait une bonne dizaine d'années.
Un film qui m'a fait passer un bon moment, mais je pense plutôt pour les amateurs du genre....
Au début du film, on se prend un peu à rêver : Lambert Wilson chevauchant seul sous un chapeau à larges bords accompagné d'une musique lancinante... Va-t-on assister à un film de cape et d'épée traité comme un western spaghetti ? Excitant, non ? Bon, très vite, hélas, on nous ramène à la mesure et à la raison, dès la scène des deux pères qui règlent les épousailles de leur progéniture, nous assistons bien à l'adaptation des écrits de Madame de Lafayette par Bertrand Tavernier. Littérature classique, cinéma classique. Classiques aussi les thèmes abordés : les affres de l'amour non partagé, la jalousie, la convoitise, la passion versus la raison... On a déjà vu ça mille fois, dans des contextes et des époques différents, et souvent mieux traité, que ça soit dans la retenue ou dans l'emphase. Car c'est bien là le principal reproche qu'on peut adresser au film : il est tiède. On aurait certainement préféré voir des personnages froids et calculateurs à la Merteuil/Valmont ou au contraire des amants transis à la Roméo et Juliette plutôt que ces pantins balancés entre conventions et inclinations sentimentales.
Malgré tous ces défauts, les acteurs sont plutôt bons et sauvent le film de la catastrophe parce qu'à côté des transports amoureux qui occupent la majeure partie du métrage, les rares scènes d'action (batailles, duels) sont filmées avec une mollesse déconcertante et exécutées par des cascadeurs qui ont visiblement très très peur de se faire ne serait-ce qu'une simple égratignure. La Saint-Barthélemy, elle, est expédiée en trois plans (OK, c'est pas le sujet principal du film mais c'est quand même un élément contextuel primordial) et on nous assène aussi un féminisme avant l'heure complètement anachronique, pas inintéressant au départ mais vraiment caricatural à la fin du film (quels salauds, les hommes, hein !).
Les acteurs sont d'autant plus méritants que le choix de faire s'exprimer les personnages d'une manière très théâtrale et datée ne les aide pas forcément et autant un Michel Vuillemoz excelle dans l'exercice (Comédie Française oblige, sans doute), autant une Florence Thomassin ânonnant son texte fait pitié à voir (et à entendre, surtout) alors que c'est un personnage-clé du récit puisque c'est elle qui saupoudre de raison la passion de sa fille, forgeant ainsi son caractère pour les deux heures à venir. Mélanie Thierry est plutôt bien dans le rôle-titre, Lambert Wilson est parfait en amoureux effacé mais dont les souffrances sont sans doute les plus grandes, tout comme Gaspard Ulliel en amoureux déclaré, par contre on aurait aimé voir Grégoire Leprince-Ringuet aller plus loin et plus fort dans la jalousie.
Allez, je crois que je vais aller me retaper le DVD de "La Reine Margot".
Malgré tous ces défauts, les acteurs sont plutôt bons et sauvent le film de la catastrophe parce qu'à côté des transports amoureux qui occupent la majeure partie du métrage, les rares scènes d'action (batailles, duels) sont filmées avec une mollesse déconcertante et exécutées par des cascadeurs qui ont visiblement très très peur de se faire ne serait-ce qu'une simple égratignure. La Saint-Barthélemy, elle, est expédiée en trois plans (OK, c'est pas le sujet principal du film mais c'est quand même un élément contextuel primordial) et on nous assène aussi un féminisme avant l'heure complètement anachronique, pas inintéressant au départ mais vraiment caricatural à la fin du film (quels salauds, les hommes, hein !).
Les acteurs sont d'autant plus méritants que le choix de faire s'exprimer les personnages d'une manière très théâtrale et datée ne les aide pas forcément et autant un Michel Vuillemoz excelle dans l'exercice (Comédie Française oblige, sans doute), autant une Florence Thomassin ânonnant son texte fait pitié à voir (et à entendre, surtout) alors que c'est un personnage-clé du récit puisque c'est elle qui saupoudre de raison la passion de sa fille, forgeant ainsi son caractère pour les deux heures à venir. Mélanie Thierry est plutôt bien dans le rôle-titre, Lambert Wilson est parfait en amoureux effacé mais dont les souffrances sont sans doute les plus grandes, tout comme Gaspard Ulliel en amoureux déclaré, par contre on aurait aimé voir Grégoire Leprince-Ringuet aller plus loin et plus fort dans la jalousie.
Allez, je crois que je vais aller me retaper le DVD de "La Reine Margot".
Lorsqu'on a enseigné "La Princesse de Clèves" avec émotion, comment résister à Mme de La Fayette et à Bertrand Tavernier qui ose cerner avec clarté cette époque complexe où l'on ne sait jamais qui va rester catholique, qui va rester huguenot? Quand on a été bercée par les films de cape et d'épée menés par Jean Marais, comment résister à ce film et à ces acteurs d'une séduction parfaite? L'étude des sentiments amoureux contenus ou révélés, de la passion dévorante et de la dignité héroïque, m'enchante. J'en ai oublié la compétition sportive qui m'attendait, enfin je suis arrivée en retard, finalement il aurait mieux valu pour moi que le film fût mauvais!
beau film de bertrand tavernier, l'époque est bien retranscrite et les acteurs sont très bons...
les intrigues amoureuses de Madame MONTPENSIER en pleine guerre entre les hérétiques et les catholiques.
De beaux costumes, de belles images, des scènes de duels, tous les ingrédients d'un film à costumes.
Mélanie thierry illumine ce film par sa beauté innocente.
Lambert Wilson est magistral
gaspard ULLIEL est beau dans le rôle du duc de guise
Belle personnalité de Raphael personnaz dans le duc d'anjou
un film assez lent avec beaucoup de passage en trop
pour amateurs de ce genre de film
De beaux costumes, de belles images, des scènes de duels, tous les ingrédients d'un film à costumes.
Mélanie thierry illumine ce film par sa beauté innocente.
Lambert Wilson est magistral
gaspard ULLIEL est beau dans le rôle du duc de guise
Belle personnalité de Raphael personnaz dans le duc d'anjou
un film assez lent avec beaucoup de passage en trop
pour amateurs de ce genre de film
J’aurais aimé aimer ce film seulement, il y a comme quelque chose d’indicible difficile à exprimer pour apprécier à sa juste valeur le bon travail de Bertrand Tavernier. C’est indéniable, décors, costumes, la photo et quelques scènes à caractère pédagogique comme le rituel de la nuit de noce, le marchand itinérant avec ses fioles et la lecture d’un journal. Le phrasé est bien restitué, il peut faire sourire ou irriter car trop littéraire ou théâtral. J’avais l’impression en tout début de film que rien n’était naturel, tout était surjoué à la limite du jouer faux. Puis peu à peu, la fluidité de la mise en scène donnait à ce phrasé une douce musique et se fondait naturellement. Si Mélanie Thierry, Lambert Wilson et la révélation Raphaël Personnaz sont impeccables, Grégoire Leprince Ringuet est à peine audible, ça me console car j’ai lu pas mal de critiques à son sujet peu flatteuses et m’aperçois que la majorité ne l’encense pas, j’ose croire que Bertrand Tavernier, un bon directeur d’acteur comme lui, l’a dirigé et est content de la prestation de son acteur. Si tel est le cas, cela signifie que Leprince-Ringuet a eu un rôle ingrat : fade, effacé volontairement et par conséquent, réussi. Je n’ai pas trouvé le temps long, ce qui m’a paru long, c’est cette attente, celle que l’on attend désespérément : l’émotion. Oui, c’est ça, la chose indicible : l’émotion. Aucun des personnages ne m’a touché et suis resté à distance.
Sans être follement passionnant, un film "en costumes" très agréable à suivre grâce à la mise en scène de Bertrand Tavernier et à son casting efficace.
Une fresque historique signé Bertrand Tavernier qui m'a franchement déçu , une intrigue et un casting peu intéressant et surtout peu impliqué . Adapté d'une nouvelle en pleine guerre de religions , le scénario raconte la passion provoqué par une princesse sur plusieurs hommes et les conséquences politiques et amoureuses que cela va avoir , une histoire romanesque et très noble qui joue sur le conflit passion/conditions mais au final , les personnages inintéressants ou hésitant et les enjeux soporifiques qui en découlent laisse le film seul , sans le spectateur . En plus de cette faiblesse niveau intrigue , le casting de la nouvelle génération n'est pas brillant : Mélanie Thierry semble se plaire en enjeu de toutes les convoitises , Grégoire Leprince-Ringuet joue aussi faux que d'habitude , Gaspard Ulliel se contente d'être simple séducteur , seul le sage et confesseur Lambert Wilson s'en sort avec une très belle scène finale en plus . Ce qui sauve un peu le film , c'est la mise en scène de Tavernier qui prend le temps et l'espace pour recréer cette époque , et l'ambiance secrète et fermé de la bourgeoisie ou l'amour est banni...
Une fresque romanesque décevante , un casting jeune mais vide et une histoire sans enjeu...
Une fresque romanesque décevante , un casting jeune mais vide et une histoire sans enjeu...
Malgré un certain enthousiasme de la distribution, un beau rendu visuel et une histoire intéressante, les acteurs souffrent de la comparaison avec leurs ainés : les romain Duris et les Vincent Perez (entre autre) qui ont marqué le cinéma en costume Français !
Ici tout est trop joué, ça manque de vie de passion de crédibilité pour tenir le menton a la reine margot ! Ça se regarde tout de même sans déplaisir
Ici tout est trop joué, ça manque de vie de passion de crédibilité pour tenir le menton a la reine margot ! Ça se regarde tout de même sans déplaisir
Bon film , mais je souhaite quand même souligner le mauvais jeux d acteur du prince de Montpensier , le physique de l acteur ne compense pas sa médiocrité d acteur !
De plus , l actrice qui joue Marie , est fort belle mais sa beauté est peut être un peu trop actuelle ...
C est tout de même un film à voir , il est historiquement très juste et l ambiance présente dans le film est assez proche de celle du roman !
De plus , l actrice qui joue Marie , est fort belle mais sa beauté est peut être un peu trop actuelle ...
C est tout de même un film à voir , il est historiquement très juste et l ambiance présente dans le film est assez proche de celle du roman !
Si on peut saluer les performances de Gaspard Uliel et Raphaël Personnaz, on regrette le jeu trop en retenue de Melanie Thierry. Il y a de l'épique et de la poésie dans ce film de Bertrand Tavernier qui nous fait apprécier les tribulations amoureuses de personnages de l'histoire de France. Le plaisir est là, c'est réussi!
Caine78
J'aime beaucoup Bertrand Tavernier, pourtant je n'ai jamais vraiment senti que cette « Princesse de Montpensier » allait me plaire : j'avais hélas raison. Non pas que le spectacle soit déshonorant, mal fait ou sans intérêt, mais l'on s'ennuie. Tout est tellement classique, sans vie, froid... J'ai beau lui trouver de réelles qualités à cette adaptation d'un roman de Madame de Lafayette (costumes, décors), je n'ai jamais réussi à m'enthousiasmer (à l'exception peut-être d'une ou deux scènes) pour ce spectacle finalement assez bourgeois, évoquant quelques pistes intéressantes mais n'allant que rarement jusqu'au bout. Reste ce discours touchant sur le destin et l'impossibilité parfois de vivre avec celui ou celle qu'on aime, ainsi que deux belles prestations d'acteurs (Lambert Wilson et Raphaël Personnaz), éclipsant celle très moyenne de Mélanie Thierry, insignifiante de Gaspard Ulliel et purement lamentable de Grégoire Leprince-Ringuet (au passage, si c'est ça la nouvelle génération d'acteurs du cinéma français, ca fait rêver!). Un spectacle honnête donc, mais sans flamme ni passion, en deux mots : une déception.
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