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Un visiteur
4,0
Publiée le 7 novembre 2010
J’ai bien aimé les décors, les accessoires et les costumes. C’est Lambert Wilson qui, par sa présence et son charisme, donne de l’envergure à ce film historique intéressant.
Bertrand Tavernier porte à l'écran "La princesse de Mon(t)pensier", une assez courte nouvelle de Mme de La Fayette écrite au 17° siècle et contant l'histoire d'une jeune femme au temps des fratricides Guerres de Religion ( les Deuxième et Troisième, puisque l'intrigue débute en 1567, avec sans doute la Saint-Barthélemy en quasi conclusion, qui en 1572 démarre la Quatrième, nuit au cours de laquelle meurt Chabannes - et vers la toute fin du film on annonce que le duc d'Anjou est couronné roi de Pologne, soit en 1573...). La nouvelle comme le scénario mêlant personnages historiques (ainsi d'Henri, duc d'Anjou, le frère de Charles IX alors sur le trône et futur roi de Pologne puis de France, la reine-mère Catherine de Médicis, Henri, duc de Guise - Le Balafré - futur chef de La Ligue) et de fiction (les Mézières, et donc Marie, les prince et duc de Mon(t)pensier et bien sûr François de Chabannes, en remarquant que de tels noms et titres ont existé, mais ont été portés par d'autres et à d'autres époques) il ne s'agit donc pas de reconstitution historique à proprement parler. Mme de La Fayette parle de l'amour, et de la méfiance envers l'amour, de ses périls. Tavernier sait transcrire, d'ailleurs dans des images somptueuses, l'éternité du message. Ses interprètes le servent avec bonheur dans ce dessein (les "jeunes", qui ont - presque - l'âge de leur rôle - ainsi Raphaël Personnaz, 28 ans, incarne Anjou de l'âge de 16 ans alors qu'il devient Lieutenant Général du Royaume à celui de 22 ans - avec une Mélanie Thierry, dans le rôle-titre, au physique parfaitement adéquat mais encore un peu "juste" quant à la conviction dans le jeu, et les "confirmés", à la tête desquels brille le toujours excellent Lambert Wilson, en barbon magnifique). Mentions spéciales à Raphaël Personnaz très convaincant, avec d'ailleurs une réelle ressemblance avec Anjou - qui aimait effectivement passionnément les femmes - et à Michel Vuillermoz campant un très savoureux duc de Mon(t)pensier. Une belle réalisation, classique et raffinée, avec des dialogues superbement ciselés par Jean Cosmos : du spectacle de qualité, pouvant d'ailleurs aussi bien ravir les nostalgiques des films de cape et d'épée (même si duels et batailles ont été "dépoussiérés" par rapport aux morceaux de bravoure de la grande époque) que les amateurs de drames psychologiques.
Ce film est cousu main. Tout est raffiné même dans les scènes de violence qui ne manquent pas Le regard de Bertrand Tavernier sur cette période difficile où les hommes règnent en maîtres sans finesse et avec muflerie et cynisme est fort bien reconstituée. les femmes sont soumises parce que c'est leur sort. Ici pas de dentelles quand il n'en faut pas et si les personnages mangent salement avec leurs mains c'est tout simplement parce que la fourchette n'existait pas.. Les acteurs sont assez convaincants surtout Lambert Wilson. Les dialogues écrits dans la langue de l'époque sont un régal. Il faut aller voir ce film sauf si vous n'avez aucune référence historique ou goût pour l'Histoire. Mon seul reproche s'adressera à la représentation du duc de Guise un peu moins enthousiasmante.
Ma référence chez Tavernier c'est son chef d'oeuvre Que la Fête Commence, alors forcément je suis tombé de haut en voyant ce quasi-téléfilm mou, lisse, emprunté, là il eut fallu de la passion et de la fougue. Le film met une bonne demi-heure à démarrer, et même après, on sent que cette histoire romantique avant l'heure, Tavernier, c'est pas son truc. Tavernier compense en essayant de soigner la reconstitution, mais malgré tout l'ensemble reste peu crédible (les scènes d'action sont particulièrement mal foutues) . Lambert Wilson est comme d'habitude excellent (on sent que son rôle est le seul qui a inspiré Tavernier), tout comme G. Leprince-Ringuet est comme d'hab catastrophique. Mélanie Thierry ne s'en sort pas trop mal, le reste de la distribution est franchement moyen. Quand on voit ce film, on en admire d'autant plus le travail d'un Rappeneau sur des films comme Cyrano ou Le Hussard sur le Toit.
Un avis partager pour ce film, tout d'abord un Lambert Wilson excellent, des décors, costumes et accessoires magnifiques, un sujet fort intéressent. Mais dans le rôle principale j'ai personnellement trouvé que Mélanie Thierry ne nous livrait pas un personnage sensationnel : je voyait Mme de Montpensier en jeune femme intelligente et passionné et je n'ai vu qu'une gamine mièvre. De plus quelques scènes m'ont paru inutiles, les scènes de combat sont à mon sens complétement raté. Le film m'a en plus semblait interminable mais bon en même temps je met ça sur le compte de la vieille qui à 5 siège de moi n'arrête pas de parler et de commenté le film et moi qui exploser de l'intérieur en n'osant pas faire de réflexion de peur qu'on me prennent pour un jeune con ! Elle m'aura gâché tout le film. Non mais sérieux pour parler elle avait qu'à allez dans un salon de thé !
La Princesse de Montpensier, un super film, une bande son magnifique, le rôle de Marie de Montpensier, très bien jouée par Mélanie Thierry ?, et bravo aussi à Gaspard Ulliel, qui manier bien l'épée !
Je ne me suis pas ennuyée une seconde avec mon mari. Les costumes sont magnifiques, les acteurs habités par leur rôle. On aurait aimé que ça finisse mieux que ça mais c'était à prévoir. L'époque est bien retranscrite, les femmes n'étaient que des juments à vendre. Une petite note de romantisme ou de sensualité ont manqué peut-être. A conseiller pour ceux qui veulent se remémorer une page de l'histoire de France avec les atrocités des guerres de religion et la nuit de la saint Barthélémy. Mon fils de19 ans et sa copine de 17 ans se sont profondément ennuyés. Beau fim qui marque.
Un jeu d'acteur qu'on croirait issu de l'amateurisme. Des scènes d'escrime complètement nulles et illogiques. Tourner le dos à son adversaire étant la meilleure façon de se faire tuer. Enfin, être capable de situer les scènes dans des lieux est parfois très difficiles tellement les enchainements sont ratés.
J'en viens, déçue ! La plupart des répliques ne sont pas assez articulées, c'est dommage dans un film où le propos rivalise avec l'image; de très beaux plans, certes, mais trop d'esthétique et un mauvais choix pour le rôle titre. Son physique ne correspond pas à celui de l'époque; vraiment assez de ces bouches sensuelles et boudeuses ! Un peu de finesse, notamment lorsqu'on peint le 16é siécle! c'est un film bâtard entre la fresque historique et la peinture des sentiments.mais on peut y prendre du plaisir par moment car il reste l'intelligence de la construction.
Lumineuse Mélanie,Lambert Wilson au sommet, Grégoire Leprince-Ringuet émouvant, Gaspard Uliell enflammé, Raphaël Personnaz diabolique... Bertrand Tavernier nous fait passer un bon moment
Un film qui nous présente la vie au XVIème siècle dans toute sa "splendeur", mariage arrangé et guerre de religion, tout y est. Mais malgré ces passages un peu cruels, le beau Gaspard Ulliel vous donnerait presque envie de retourner à cette époque! J'ai vraiment beaucoup aimé ce film, que ce soit le scénario où quelques passages vous font vraiment rire, les magnifiques costumes ou encore la qualité des acteurs. A savourer !
Grégoire Leprince-Ringuet a bien de la chance de porter le nom d’un éminent physicien car, pour le reste, c’est un acteur nullissime. Nanti d’une horrible voix de faussé, il aggrave son cas par une diction déplorable et un jeu pitoyable. A coté de cette calamité émerge Raphaël Personnaz dans le rôle du duc d’Anjou, futur Henri III, un authentique acteur, lui, diction parfaite, jeu intelligent, forte présence et belle gueule. S’il le veut et si les producteurs ne sont pas trop bornés, un successeur de Gérard Philipe. Mélanie se contente d’être fraiche, L. Wilson de jouer son rôle ainsi que Gaspard Ulliel. M. Vuillermoz est excellent comme à son habitude. B. Tavernier, en bon artisan, signe un film bien réalisé : scénario solide, scènes équilibrées, bonnes prises de vues, excellente bande son, décors naturels agréables quoique une reconstitution en studio eut été meilleure, au XVI° s. les châteaux n’avaient pas encore cette patine. Mais pourquoi ce parti pris du contre-jours fades lors des premières séquences ? Concernant les batailles, on sent le manque de budget. Bon film, sans plus, malgré un Leprince-machin qui gâche bien des scènes.