Derniers Avis : La Princesse de Montpensier - Page 21

Ouais, bof... un film français quoi... pourtant j'étais partie contente d'enfin retrouver un bon film de cape et d'épée. Ah, ces bandes annonces... elles vendent bien leur produit !
Pour résumer : trop long pour moi, ennuyeux, l'action retombe vite, certains acteurs sont très mauvais et je suis restée sur ma faim aussi pour la fin.

Le casting est plutôt bon, même si c'est plutôt Lambert Wilson qui semble le plus présent. Les décors et les costumes sont beaux, la musique plaisante. Le dialogues sont un enchantement mais on parle là comme on écrit, ce qui nuit au naturel et la crédibilité. Le plus gros défaut tient surtout à la focalisation sur l'intrigue amoureuse et les émois de la princesse et un contexte historique négligé. Les quelques scènes de combat sont ici saupoudrées sans qu'elles amènent grand chose au récit ni n'en exposent les enjeux. Quant à la nuit de la Saint Barthélémy : quelques cris dans la pénombre et fuites effrénées ne suffisent pas à en traduire la boucherie. Au final un bon film, dont la longueur n'est pas pesante mais qui n'étonne ni ne surprend jamais. Et certainement pas un grand film.

Quelque chose ne va pas dans ce film. En y réfléchissant longuement (au moins 10 minutes) je pense que c'est le casting.

Mélanie Thierry a le charisme d'une huitre et les minauderies timidement esquissées du haut de son 1,60 mètre ne font pas sentir du tout le vertige de l'amour absolu que le scénario dessine pourtant de façon subtile.

Grégoire Leprince-Ringuet est encore plus mauvais que d'habitude, marmonnant dans sa barbe des paroles inaudibles tout en souffrant de la comparaison avec son inférieur (théorique) dans le film : Lambert "Thibérine" Wilson, encore tout habité par la grâce. En somme on dirait que Tavernier s'est désintéressé de ses personnages pour se concentrer sur les costumes, les décors, les scènes de guerre, toutes choses par ailleurs assez bien montrées.

Au final, la vision du résultat constituera une bonne soirée pour lectrices de Télé7jours lors du passage en clair sur TF1.

D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/

Excellent film avec des décors magnifiques ainsi qu'un jeu d'acteur époustouflant avec par exemple Mélanie Thierry comme on ne l'avait jamais vue. On retrouve aussi une bonne adaptation de l'histoire.

Une fresque historique réussite, l'histoire est pertinente et très intéressante, les décors et costumes d'époques impeccables, les personnages très différents, qui représentent bien les différentes hiérarchies socio-culturelles du Moyen-Age.
J'ai quand même eu un petit problème sur le jeu des acteurs, dans quelques scènes médiocres même si le caractère de leur personnages impliquait parfois qu'ils soient désagréables ou très niais, en particulier G. Ulliel qui a la même démarche que sur les podiums, et G. Le Prince-Ringuet souvent fébrile.
Exception faite quand même à L. Wilson, qui est très convainquant et impliqué dans son rôle ! Il joue d'ailleurs le personnage le intéressant du film !

c est un film passionant ,ennivrant ,plein de poesie et de charme,et tout sa avec du style.

il y a trop de pub sur allo cine,5 minutes pour poste ce message a cause de sa!

De beaux décors et costumes d'époque, des acteurs qui tiennent à peu prés la route, une intrigue réaliste mais un arrière-goût de vu et revu qui font de ce film un échec, et qui l'enferme dans un classicisme et un manque de surprise absolu.

La princesse de Montpensier représentait (entre autres) la France en sélection officielle au dernier festival de Cannes. Bertrand Tavernier est de ces metteurs en scène dont on se doit de voir les nouveaux films. Après un détour en Amérique et le thriller sombre (Dans la brume électrique), on le retrouve avec quelque chose de bien français. Sacré virage donc. Je m'attendais à m'ennuyer légèrement, au mieux, mais au final j'ai passé un bon moment sans cet ennui redouté malgré la longueur (2h19). Les films de plus de deux heures sont à la mode en ce moment. Malgré tout je ne suis pas cent pour cent emballé. Il manque un souffle romanesque, lyrique pour que le tout soit totalement passionnant. Ça manque parfois cruellement de passion, de fièvre. Mais autrement c'est de la belle ouvrage. La mise en scène de Tavernier est ample et agréable même si l'académisme n'est jamais très loin. Le travail sur les costumes est admirable, tout comme sur les décors mais pas sur les images. Pas vraiment belles et parfois même très laides, étrange. Côté interprétation il n'y a qu'une seule faute de casting (cela semble être d'un avis général), c'est Grégoire Leprince-Ringuet. Il n'a vraiment pas la carrure pour le rôle, il est totalement transparent. Pousser la chansonnette chez Honoré lui va très bien mais là non, on y croit pas une seconde. Pour le reste par contre c'est un sans faute. Une nouvelle garde du cinéma français talentueuse. Mélanie Thierry est parfaite, rien à dire, elle porte bien le film sur ses frêles épaules, mais on se plait à penser ce qu'Isabelle en aurait fait au même âge (message perso...). Tous ses prétendants assurent bien aussi. Gaspard Ulliel est pour une fois plutôt bon, Lambert Wilson est très juste comme toujours mais la révélation vient de Raphaël Personnaz dans le rôle du duc d'Anjou. Aperçu dans Les invités de mon père (c'est lui le médecin qui butine Karin Viard à l'hôpital), il crève ici l'écran. Outre avoir un physique avantageux, il s'avère aussi être très doué. On a hâte de le revoir ailleurs (il va bientôt incarné Delon jeune dans le film sur Romy). Intrigues, querelles, batailles, amours contrariées, on a un peu de tout dans ce nouveau Tavernier. Si cela manque un peu d'épaisseur, on ne passe pas un mauvais moment pour autant. C'est plutôt agréable à regarder mais cela ne laissera pas un souvenir impérissable. Bizarre tout de même que ce film ait été sélectionné à Cannes...

Spectacle assez décevant en raison d'une mise en scène, qui à force de s'effacer pour laisser de la place aux personnages et à l'intrigue, devient plate ou par moments carrément inexistante. Les points positifs: quelques très bons acteurs (Mélanie Thierry, Raphaël Personnaz, Michel Vuillermoz, Evelina Meghnagi, Florence Thomassin), quelques bons acteurs (Lambert Wilson, Gaspard Ulliel) et d'autres qui font ce qu'ils peuvent. De beaux costumes, joliment portés par une actrice principale gracieuse et habitée. Un récit bien amené et bien construit. Les points négatifs: ça fait cheap. On se croirait devant Les Rois Maudits époque Druon, à la différence que la série télé assumait totalement son ambition de théâtre filmé dans des non-décors austères. Dans La Princesse de Montpensier, la caméra a été posée dans un château d'époque, dans lequel on a regroupé un troupeau de figurants (la paysanne qui plume un poulet, la boulangère qui vend son pain, les servantes affairées à ne rien faire, les laquais qui suivent les seigneurs, etc...). Il n'a aucune spontanéité ni naturel dans ce décorum fadasse et figé. Les combats à l'épée sont d'une mollesse affligeante et la Nuit de la St-Barthélémy se limite à un combat sur une place minuscule entre Lambert Wilson et trois bougres à l'agilité d'hippopotames. Je n'attendais pas une débauche de décors, de figurants ou de duels de capes et d'épée, je suis même partisan de l'austérité mais le film affiche une ambition de réalisme qu'il ne peut tenir sans doute en raison de manque de moyens ou de mise en pratique. Du coup, le film devient bancal car les dialogues sont parasités par une agitation inutile en second plan qui n'apporte rien à l'intrigue et dans lequel se dispersent les comédiens principaux. Cela aurait pu être un bon téléfilm en deux parties sur France 2 dans le cadre de "la culture sur le petit écran".

Tout n'est pas à rejeter dans ce film, non. Mais tout de même, que d'imperfections et de ratages ! Combien de séquences stupides, combien de situations idiotes, combien de dialogues ineptes, combien de plans mal conçus ! C'est vraiment une grosse déception, et surtout un beau gâchis...

La princesse de Montpensier a un visage qui n'est pas du tout XVIe siècle. Mais ses seins, eux, sont éternels. Elle a des seins énormes et splendides. Des seins vraiment somptueux, emprisonnés dans une résille dont ils ne demandent qu'à s'échapper. Des seins qui ensorcèlent tous les hommes qui l'approchent, et qui rendent son mari fou de jalousie. Des seins bien propres à fasciner tous les spectateurs mâles de sept à quatre-vingt-dix sept ans.
Dans ce film, il y a aussi des chevaux. Blancs ou noirs, mais toujours magnifiques, comme les seins de la princesse. Qu'ils tirent carrosse ou qu'ils soient montés par de fringants gentilshommes, ces chevaux ne connaissent qu'une seule allure : le galop. Voilà de quoi faire fantasmer tout le public féminin de sept à quatre-vingt-dix-sept ans.
Des seins et des chevaux, voilà en deux mots les principaux atouts de ce film.

La princesse monte à cheval à Paris, vêtue d'une élégante amazone et d'un coquet petit chapeau. Elle galope, seule, par monts et par vaux, pendant une durée indéterminée. Elle passe des rivières à gué, elle traverse des paysages d'une beauté sauvage, et elle arrive au château d'Espalion, au fin fond de l'Aveyron, toujours aussi fraîche, quoiqu'un peu lasse, après avoir parcouru, toujours au galop, 600 kilomètres au bas mot — sans changer de cheval.

À côté des seins et des chevaux, il y a des personnages. Le plus marquant est interprété par Lambert Wilson, barbu et tourmenté, aussi convaincant dans le rôle du précepteur amoureux qu'il était dans celui du prieur des moins de Tibhirine.

Plaqué en arrière-plan, il y a aussi un fond historique : guerres de religion, combats sans merci, massacre de la Saint-Barthélemy, Marie de Médicis avec ses petits chiens et son accent italien, bal masqué au Louvre...

Mais ne nous y trompons pas : il ne s'agit en aucune façon d'un film historique, mais bien d'un film fantasmatique. Deux bonnes heures, qui, à tout prendre, se laissent voir, et qui ne laisseront dans les mémoires, que la trace fugitive d'une paire de seins magistraux, et de chevaux de conte de fée.

Le dernier film de Bertrand Taverniern'a certes pas les envolées pleine d'humour et de légéreté des cape et d'épée d'antant et "la princesse de Montpensier" n'est pas "une marquise des Anges", mais c'est un film très agréable et très intéressant à plus d'un titre.
Il est rare d'aborder dans le cinéma français ce qui fut un de ses plus beaux fleurons dans les années 50 et 60: le film pseudo-historique. Cette adaptation de la nouvelle de Madame de La Fayette est plûtot réussi.On se plaint parfois de son classicisme, mais c'est une des qualités du film. Il y a un souci du cadre historique fort bien rendu. L'écoeurement de François de Chabannes est justifié quand on sait que les guerres de religions ont fait autant de mal au pays que la période révolutionnaire ou que chacune des deux guierres mondiales. ...Et les acteurs! remarquable jeu des acteurs fort bien dirigés par Bertrand Tavernier qui touche à des genres différents avec beaucoup de bonheur!

A voir d'abord pour la beauté des costumes, et l'étonnante prestation de Raphael Personnaz
aussi pour l'élégance des dialogues,
ainsi que pour M. Thierry et L; Wilson, excellents. un bon film dans l'ensemble mais qui reste mièvre.

Belle mise en scène et beaux costumes (d'ou l'étoile), mais scénario à mourir d'ennui. J'ai pas mal dormi pendant cette projection soporifique. Un peu plus d'action n'aurait pas fait de mal au milieu de ce florilège de baratin insipide.

Sympa mais trop long. L'histoire m'a plu mais on s'éternise sur certains passages.