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dougray
238 abonnés
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3,0
Publiée le 17 janvier 2012
Le sujet atypique (comment le Pentagone a tenté de créer une armée de soldats aux pouvoirs télépathiques), l'affiche et le casting ne faisaient aucun mystère des influences du réalisateur qui lorgne ouvertement du côté des frères Coen. Et il faut reconnaître qu'à mi-bobine, "Les Chèvres du Pentagone" (titre discutable) surprend par sa mise en scène rythmée et ses dialogues merveilleusement absurdes (voir le délire sur les soldats Jedi ou la pichenette qui fait mourir... 18 ans plus tard). Mais c'est évidemment sur les acteurs que reposent toute la crédibilité du film qui, malgré le tampon "inspirée d'une histoire vraie", n'aurait jamais tenu sans les prestations de George Clooney qui prouve une fois de plus qu'il n'a pas peur de se ridiculiser en soldat paranoïaque aux pouvoirs prétendument paranormaux (il faut le voir se concentrer pour déstabiliser mentalement son adversaire ou déchirer les nuages !), d'Ewan McGregor qui nous démontre encore une fois sa capacité à rendre intéressant un personnage pourtant peu écrit sur le papier (les fans seront d'ailleurs ravis de voir l'ex Obi-Wan Kenobi demander "c'est quoi un guerrier Jedi ?"), de Jeff Bridges qui s'en donne à coeur joie en instructeur hippie (on ne l'avait pas vu comme ça depuis "The Big Lebowski") ou encore de Stephen Lang très loin de ses rôles de méchants habituels (j'ai moins été séduit par Kevin Spacey, un ton en-dessous des autres). Mais après cette 1ere moitié pleine de promesses, le film sombre tant sur le plan du scénario (l'intrigue tourne en rond, les retrouvailles avec les anciens sont bâclées...) que de la mise en scène (l'art du flash-back n'est visiblement pas à la portée de tous) pour aboutir à un final franchement poussif voire ennuyeux. Et c'est bien dommage car, à la place d'un 1er film surprenant et prometteur, on ressort de la séance déçu. Espérons que Grant Heslov fera preuve de davantage de maîtrise pour son prochain film.
Pour son premier long-métrage, Grant Heslov adapte le roman éponyme du journaliste Jon Ronson et nous raconte l'histoire vraie et pourtant absurde de l'armée Américaine qui tenta dans les années 60 à 80, de transformer ses marines en chevaliers Jedi (espérant devenir invisible, de pouvoir traverser les murs ou encore de pouvoir tuer des chèvres ou des hamsters par le biais de la pensée). Les Chèvres du Pentagone (2010) est une comédie imparfaite, dans le sens où seule la première partie à un rythme soutenu, comparée à la seconde totalement délaissée. Une mise en scène et un humour qui finissent par lasser et ce, malgré l'excellente distribution où se côtoient : George Clooney, Ewan McGregor, Kevin Spacey & Jeff Bridges.
Trop facilement classé sous couvert de satire, le film se veut avant tout récit d’un fait incroyable et improbable. Aucune attache n’est réellement exploitée concernant les Etats-Unis et leur politique internationale et tant mieux. Une fois cette clause posée on a donc un regard savoureux car sans doute moins exigeant sur le métrage. Les acteurs sont là et se font plaisir, nous en donnent également. Certes son montage décousu le dessert fortement mais le film a ce petit quelque chose de jouissif qui nous rend tolérant. Les acteurs y sont pour beaucoup on pense aux frères Cohen par moments, plus pour le traitement et l’humour si marqué que la qualité de la réalisation. Un casting ne fait pas un film certes mais on a outre l’interprétation une certaine qualité de mise en scène et une patte qui rend attachant ce petit métrage burlesque plus que drôle.
J'ai vu ce film hier soir, et j'ai attendu que la nuit porte conseil pour me décider. Finalement ma première impression reste la bonne, je n'ai pas aimé du tout, c'est terriblement con et assez dépourvu d'interet. Généralement j'adore les comédies mais là, ça part d'en tous les sens, on a du mal à suivre, à voir où ça nous mène et quand on arrive à la fin, et bien on se demande pourquoi tout ce voyage pour ça? Le scenario est incompréhensible à vrai dire, on m'a demandé de raconter l'histoire, j'en étais incapable. Tout est trop dispersé, déconnecté, éclaté qu'au final ça nous donne un puzzle dont l'image globale est très très floue. Heureusement le casting sauve un peu la mise, avec un Clooney toujours excellent et un McGregor très bien aussi. Pour le reste, ce film sera pour moi 1h30 de pure incompréhension, mais avec des chèvres... On se rassure comme on peut !
Cette comédie est assez spéciale et je ne sais pas trop quoi en penser. J’ai pas vraiment accroché et me suis plutôt ennuyée, il y a des longueurs… Il ne se passe rien de bien intéressant malgré les acteurs et l'humour…
Un scénario absurde et des acteurs célèbres, ça peut marcher, comme l'ont montré les frères Coen avec Burn After Reading... Mais là... C'est un cuisant échec. Le film donne l'impression d'avoir été fait sous LSD. C'était peut-être l'objectif, mais ça devient vite long. Pourtant, les acteurs sont bons, et quelques scènes font sourire... mais on est tout de même content quand ça s'achève.
Attention, voilà encore un cas de bande-annonce trompeuse. Elle nous promet une comédie délirante ou au moins drôle, il n'en ai rien. Avec un sujet en or (et vrai !) et un casting au quatuor quatre étoiles pour son premier film Grant Heslov réussit à rater son film. Celui-ci n'a aucune unité, aucun rythme, les scènes se suivent comme des sketches individuels pas franchement drôles. Il y a avait pourtant matière à quelque chose de complètement délirant et loufoque. On ose imaginer ce qu'en aurait fait un Robert Altman au mieux de sa forme, un Sydney Lumet ou les frères Coen. Ici tout devient vite poussif et on finit par s'ennuyer. Le beau casting masculin ( Ewan McGregor, George Clooney, Jeff Bridges et Kevin Spacey) ne change rien à l'affaire, même si aucun n'est mauvais, ils sauvent même plutôt les meubles. Le seul truc drôle est la pré-bance-annonce américaine pas vue chez nous. Bref si vous voulez vraiment rire devant une bonne comédie allez voir donc L'arnacoeur ou Soul kitchen...
Beaucoup de choses dans ce film complètement loufoque : de remarquables délires introduits par la scène d’ouverture, des remarques parfois percutantes, quelques égarements dans ce qui semble aussi parfois être un grand n’importe quoi. L’ensemble reste jouissif.