On est pas face à du grand et majestueux cinéma mais cela à au moins le mérite de posséder un aspect unique que se soit dans ce qui est exposé autant que dans le scénario, sublimé par un casting alléchant et qui tiens toute ses promesses quand on voit certains rôle, que ce soit G. Clooney étrange et mystique à souhait ou encore J. Bridges hilarant dans ce type de rôle déluré lui allant à merveille, et même K. Spacey parvient à nous étonner par la manière dont il illustre son personnage, mais ce qui les caractérisent plus particulièrement ici c'est la manière dont il ne se prennent pas au sérieux et s’immiscent dans la peau des ces type totalement décalés. En effet, ce qui fonctionne le plus dans ce film, c'est le côté décalé concernant le développement du scénario tout au long du film que se soit par la vision donné de la recherche militaire américaine tournée à la dérision afin d'exprimer la critique de ce système établi comme une extravagance, critique poétiquement évoquée à travers l'idée d'une escouade de super-soldats au genre un peu spécial de par la manière dont leur aptitude sont justifiées, pas toujours parlante dans cet univers balançant entre réalité et rêve psychédélique dans le cadre des années 60', manière de montrer que les responsables américains militaires vivent dans une douce utopie, que se soit par l'établissement d'un type de soldat aux actes pacifistes pour se battre ou encore par le traitement des chèvres par l'Etat major, donnant non seulement son titre au film mais aussi en illustrant parfaitement le message que le film tend à transmettre: le recherche militaire peut aller très loin dans l'inconcevable pour gagner la bataille de la dissuasion, le film réussissant à jouer sur des clichés qui fonctionnent autant aujourd'hui qu'il y 50 ans lors de la Guerre Froide, apogée de l'affrontement militaire par l'innovation. Et le film utilise comme voie de persuasion un humour décalé et très visuel basé sur l'incongru et l'excentricité des personnages et de ce qui les attend, la dessus le scénario qui ne semblait mener nul part vu que la porté du message semblent plus importante bien que l'idée de base était intrigante par la dimension paranormal que prend le film dans un univers très terre à terre, soulevant des problématique bien réelles, l'histoire est amenée de façon singulière, ne ressemblant à aucuns films traitant du même sujet et menant à quelque chose d'unique, mais pas assez drôle et surtout sans aucuns grands effets visuels, sans parler d'effets spéciaux à l'écran et jouant surtout sur le décor pour véhiculer plus facilement la critique soulignée ici concernant le système militaire américain tout autant que sa présence en Irak. Evidemment il faut être très sensible au type d'humour amené autant qu'à la tournure décousue que prend l'intrigue bien que la volonté de montrer du doigt certains travers du système américain lors de ses interventions à l'étranger, mais il faut aussi être sensible au message même pour ne pas passer à côté des meilleurs aspects de ce film et également il faut tout simplement être ouvert à la facette sensible que prend l'intrigue puisqu'il s'agit de traiter la guerre de façon plutôt pacifiste, concept très étrange à première vue mais que le film illustre parfaitement dans sa manière de jouer sur certains aspects. Après on ne se morfond pas d'ennui dans son siège mais il arrive que le temps paraisse plus long lors de certaines scènes, leur qualité étant indéniable par la pensée transmise et l'originalité avec laquelle est traitée le problème soulever, sachant allier un comique de la même singularité mais adapté totalement au style du casting, pour autant le film manque d'une dimension visuelle et ne joue pas assez sur l'image et les effets pour jouer avec, technique plutôt adaptée à ce genre d'OVNI du cinéma qui ne laisse pas indifférent sans non plus être d'un grand pouvoir de conviction que ce soit par le fond que par la forme mais son style est clairement intrigant et parfois même étonnant.