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Un visiteur
2,5
Publiée le 30 août 2009
Ce n'est pas mauvais, le début est intéressant mais la fin un peu lourde. Beaucoup de temps passé à comprendre où et quand ça se passe, quant au côté burlesque et cocasse évoqué par certains critiques il est plus que discret. Disons qu'on sourit deux ou trois fois. Je plains l'acteur qui tient le rôle d'Elie Suleiman, cantonné dans un rôle de mannequin raide et muet, ce doit être frustrant. Les longues séquences muettes avec regards intenses que l'on retrouve de plus en plus souvent dans les films deviennent fatigants. Un bon point : ce film n'est pas manichéen mais du coup on on ne sait plus où on en est.
Probablement le plus mauvais film que j'ai vu depuis bien longtemps. D'un ennui mortel, sans histoire ni dialogue. Un film ? Juste une confirmation: Telerama et moi, ça fait bien deux. Il faut être sacrément intello et détester le cinéma pour porter ce film aux nues...
Ce film laisse un peu perplexe. Il raconte les péripéties des affrontements entre Palestiniens et l’armée israélienne, de 1948 à nos jours, dans la ville de Nazareth, où la légende situe la jeunesse de Jésus (c’est probablement faux, aucune ville de ce nom n’existait à l’époque, et Joseph, père adoptif de Jésus et charpentier, n’aurait pas pu trouver de travail dans un village ou un hameau).
En réalité, Elia Suleiman apparaît davantage comme un réalisateur que comme un auteur : son scénario, s’il énumère quelques anecdotes le plus souvent cocasses (pas toujours), manque terriblement d’intérêt. Mais les scènes, quoique répétitives, sont bien agencées et supérieurement réalisées. Parfois même, la mise en scène rappelle Tati, comme cette courte séquence où un char d’assaut pointe son canon sur un jeune homme en train de téléphoner avec son portable, et le suit dans toutes ses allées et venues sur la chaussée. On regrette que, banalement, le film s’achève sur un feu d’artifice, cliché souvent utilisé au cinéma.
Fable superbement filmée et cadré mais souvent trop complaisante, surtout la dernière partie où le réalisateur se met en scène de façon assez horripilante. On entend beaucoup parler de Tati à propos de ce film, c'est très exagéré. Chez Tati, il y a un rire toutes les trente secondes, et dans ce film un toutes les demi-heures. L'acteur qui joue le père du héros est vraiment magnifique, et toute l'histoire avec la Tante Olga vraiment très drôle. Le principe de revenir par trois fois sur certaines situations récurrentes virent souvent au système, et les gags, à être trop étirés en longueur, finissent par perdre de leur efficacité.
Deux tiers de film 4 étoiles. Un dernier tiers 1 étoile. Mais 2,5 étoiles, ça n'existe pas... Très enthousiasmant donc sur les périodes avant la mort du père. Une vraie drôlerie pour aborder un sujet grave. Le décalage du jeu, de la mise en scène et même du traitement visuel du vieillissement des personnages marchent longtemps. Mais la fin plus obscure finit par nous laisser un peu à distance. Dommage.
L'excellence de la mise en images d'une réalité aussi perturbante que le conflit israélo-palestinien est un fait suffisamment rare pour ne pas le souligner. Et sur le regard, et sur les lignes et les cadres Suleiman en dit énormément avec modestie.
Heureusement, un film En Compétition au Festival de Cannes ne durait pas 2h40 et ne frôlait pas la mince ligne entre l'académisme de l'artiste et la prétention outrageuse. Est-ce vraiment une surprise que ce film subtil et hilarant n'a pas été récompensé par un jury qui pensait en noir et blanc? Ce film est justement haut en couleurs, et suffisamment humain pour être touchant. - Allez le voir!
Film sympathique mais décevant. Sympathique pour le regard burlesque, poétique porté sur l'histoire de son pays. Mais décevant par sa lenteur, et une certaine pesanteur sur la dernière partie du film. Dommage.
" Le temps qu'il reste" . A sortir ses poubelles , à aller faire ses courses lors la levée du couvre feu ... Le temps qu'il reste à attendre que quelque chose se passe Le temps qu'il reste sous les coups de feux et les feux d'artifices célébrant l'indépendance de 1948 ....
Le temps qu'il reste à ne plus voir ses voisins ... Le temps qu'il reste à perdre espoir et voir sa colère maigrir.... Le temps qu'il reste au mur de grossir .... Le temps qu'il reste à vivre dans l'immobilisme ... Le temps qu'il reste à s'ennuyer ... Le temps qu'il reste à voir le mur se construire, pour permettre aux artistes de peindre une fresque .... Le temps qu'il reste au peuple d'exprimer au pinceau leur détresse sur ce grand tableau noir ...
Le temps qu'il reste à garder l'humour pour survivre .... Le temps qu'il reste , à nous autres ici , assis confortablement dans notre canapé , à s'indigner d'une telle situation ... Le temps qu'il reste à ne rien faire ... Le temps qu'il reste à Sulleiman d'exprimer sa situation par l'intermédiaire du cinéma .
Le temps qui lui reste à se moquer de la situation .... Le temps qu'il reste à caricaturer la situation ( influences de Tati ) Le temps qu'il lui reste à jouer sur les symboles , les images , les codes du cinéma muet , les premiers plans filmés avec les personnages statufiés comme des arrêts sur images .... Le temps qu'il lui reste à mettre les lunettes de vue sur la vierge Marie pour qu'elle cesse d'être aveugle ... Le temps qu'il reste à obtenir la palme d'or .... Le temps qu'il reste , à réveiller les consciences , pour ainsi rompre cet immobilisme que le réalisateur nous fait comprendre avec humour , poésie , et décalage clownesque d'une situation si absurde .
Le temps qu'il reste à ne pas tomber dans le pathos .... le temps qu'il reste à critiquer ce film.... Bravo l'artiste Le temps qu'il reste à ne surtout pas oublier ....
Pour moi, ce film que j'attendais est une petite déception. La première partie n'est pas mal mais la seconde (réalisateur adulte) est ratée. Il n'y a pas de réalisation mais une suite de plan fixes, pratiquement aucun dialogue;pas de vrais acteurs qui sont ces gens qui passent dans le film! Je donne une étoile pour quelques scènes amusantes (dont le voisin) ou émouvantes (un saut à la perche ). La seconde étoile est pour la bande musicale.
Est-ce que j'ai bien lu ? on compare ce cinéaste à Tati ? A Keaton ? Je tombe des nues ! On sent bien une volonté d'être burlesque, au final c'est une pantomime ridicule, figée et artificielle. De surcroît, c'est très mal joué. Quel ennui ! Quelle déception !
Etrange. C’est le sentiment qui ressort de ce film. Le niveau humouristique de ce film est déconcertant mais revivifiant. C’est un bel hommage qu’Elia Suleiman rend ici à ses parents. Une histoire simple sur une toile de fond historique qui ne l’est pas.
Et voilà, il suffit pour qu'un film soit fait par un réalisateur d'un petit pays, qui en plus peut être identifié comme une bonne victime pour que les critiques ne se sentent plus et attribuent des félicitations du jury à ce genre de film. La plupart des films que je vais voir sont des films étrangers donc je n'ai pas d'a priori mais j'ai trouvé celui-là plutôt raté. Beaucoup de prétentions: faire un film "burlesque" à partir d'une situation qui ne l'est pas. Malheureusement, les longs plans fixes (notamment sur la tête de chien battu) du réalisateur manquent leur objectif et ne provoque que l'ennui. Même d'un point de vue documentaire, on n'apprend pas grand chose (j'ai quand même mis une étoile pour ça). Enfin, le film, assez décousu, même si on est prévenu, est lent et franchement trop long (on n'a envie de partir avant la fin). Bref, un film "qu'on peut ne pas voir".