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Un visiteur
5,0
Publiée le 20 octobre 2009
Une chronique palestinienne excellement interprétée! A voir, et revoir!! Un film de qualité retraçant l'histoire d'une famille et d'un peuple sur le fond de guerre! Mais la magie du film réside dans le fait que tout est sugéré, rien n'est explicite.
Très grosse déception. D'un ennui mortel. Une succession de saynètes très pénibles tellement elles se répétent et surtout, c'est le plus regrettable, on n'apprend strictement rien sur ce sujet pourtant fort intéressant. Un film vide.
Pénible, barbant, lourdingue, raté, pas drôle... Dès que le personnage du père disparait, vous pouvez quitter la salle. Une étoile pour quelques séquences avec un peu d'émotion, comme celle ou le père, les yeux bandés dans un jardin rempli de condamnés, écoute une dernière fois les bruits de la nature de son pays colonisé.
Le temps qu'il reste est un film à la fois bouleversant et très attachant. Une nouvelle fois, Elia Suleiman arrive à nous faire rire, réfléchir et pleurer sur un sujet casse gueule. Les "sauts" temporels donnent une fraicheur revigorante au récit. Si la première partie du film apparait comme différente de ce qu'on a déjà pu voir du cinéaste, la deuxième revêt un caractère identique à son prédédent film : de petites scènes burlesques de la vie quotidienne. C'est ici la grande force du film et le comique de répétition fait mouche. Déjà un des grand film de l'année 2009.
Elia Suleiman sait mélanger le burlesque à la Tati,la poésie et l'émotion pour une véritable réussite.Le fils succède au père avec une réserve et une lenteur toutes orientales et c'est dans cette pérennité que réside la plus grande émotion.
Le réalisateur semble préférer se concentrer sur ses partis pris stylistiques (plans fixes et géométriques) aussi attendus que banals, plutôt que sur les liens entre des saynètes qui se succèdent maladroitement comme dans un mauvais téléfilm. On cherche en vain la moindre profondeur dans un scénario linéaire, digne d'un collégien. Une grande déception.
Programmé de nouveau dans l'actualité terrible de la Palestine ( Cinemed de Montpellier), ce film a retrouvé une extraordinaire puissance de vérité car il parle de ressentis, pas de politique, avec une technique originale de plans longs muets mais très signifiants ( l'enfant regarde, face caméra, longuement la barque qui emmène son père qui vient d'être arrêté. L'humour ajoute à ce film une note apaisante et caustique contre les violences de la colonisation (une jeune femme palestinienne avec son bébé en poussette interpellée par un soldat israélien qui lui dit "rentre chez toi, c'est dangereux" : la femme fait la sourde oreille et continue son chemin puis se retourne et dit au soldat : "toi aussi, rentre chez toi!)
Deux tiers de film 4 étoiles. Un dernier tiers 1 étoile. Donc voilà une moyenne à 2.5... Très enthousiasmant donc sur les périodes avant la mort du père. Une vraie drôlerie pour aborder un sujet grave. Le décalage du jeu, de la mise en scène et même du traitement visuel du vieillissement des personnages marchent longtemps. Mais la fin plus obscure finit par nous laisser un peu à distance. Dommage.
C'est un film au déroulement assez lent et ce n'est certainement pas une comédie mais ce film nous permet de découvrir l'humour particulier de cette partie du monde où les gens vivent avec l'angoisse et la peur depuis tellement longtemps.
Les intentions du réalisateur sont palpables mais quand on a eu une vie de merde, difficile d'en faire un film digne d'intérêt. Mais bon, la presse bobo cherche encore ses superlatifs, l'honneur est sauf.
Film d'un réalisation palestinien incrustré en Israel. La gauche bobo israelienne aime s'embarquer dans l'autoflagélation. En voici un bon exemple. Démagogie arabe destinée aux occidentaux, en se calquant sur le style du cinéma israelien populaire. En attendant ces arabes israeliens vivent tranquillement du bon coté du mur, avec aides, sécu, exemption du service militaire, mosquées partout, députés arabes, liberté d'action, liberté culturelle etc, etc...
Ce film est un Abus, un abus de tolérance de la part des israeliens, un abus de confiance de la part des juges du festival de Cannes, un abus de style de la part de ce réal à deux balles...
Si l'envie vous à subitement prise de voir un film avec des acteurs hyper expressifs, des dialogues assourdissants, rebroussez chemin, vous pourriez ne pas finir le film ! Par contre, si vous êtes dans une humeur sereine, que vous vous sentez prêt à explorer un nouveau genre cinématographique, alors là dites oui, oui et encore oui ! Des plans splendides, une histoire bouleversante, un récit poignant, où comment expliquer certaines choses sans avoir l'impression que le personnage s'adresse directement à vous. Ce n'est pas du théâtre, c'est une peinture qui ne fige pas, car on explique par tous les moyens d'expression une action, un sentiment. Un film bouleversant, sans faire dans l'adoration pour le cinéma étranger ou un snobisme décadent qui rejetterait tout en bloc en montrant que l'art du cinéma serait devenu inconnu au non pratiquant. C'est un film beau. Certes il n'est pas brillant, certes il est imparfait, mais il n'est pas moins sûr qu'il soit intéressant ! Et puis avouons le, ça change.
Un grand film très poétique! C'est une chronique à la fois familiale et historique sur la vie des Palestiniens de Nazareth, avec des plans colorés et ensoleillés, mélancolique et nostalgique. Les horreurs de la guerre sont évoquées avec beaucoup de retenue mais une grande intensité, et l'humour tatiesque de Suleiman souligne d'autant plus l'absurdité de la condtion palestinienne... Saleh Bakri, qui interprète le père - un héros, comme on en voit dans les légendes- du cinéaste, illumine le film.
Excellent film. J’ai bien aimé le côté autobiographique, l’hommage aux parents du réalisateur et puis l’histoire de la ville de Nazareth selon la perception de cette famille. Les scènes de l’enfance sont touchantes (surtout quand les enfants doivent chanter à l’école). Sujet sensible traité de manière subtile.