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    Dans l'oeil d'un tueur
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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mars 2021
    Il existe un monde où les talents d'acteur ne sont pas nécessaires pour faire des films. En fait dans le monde de Werner Herzog les acteurs ayant des talents d'acteur sont manifestement dissuadés de les utiliser. J'ai toujours aimé William Dafoe et c'est son nom parmi les acteurs qui m'a décidé à regarder ce film pour lui donner une autre chance après la débâcle d'Antichrist de Lars Von Trier mais je crains de devoir être très prudent avec les futurs travaux de M. Dafoe. Ce film est ennuyeux et stagnant. De toutes les prises de vue de toutes les scènes je suis sûr que seules celles avec les pires performances d'acteur ont été utilisées. Il s'agit d'une longue succession de scènes peu inspirées sans hauts ni bas avec des acteurs qui regrettent clairement de s'être engagés à faire ce film. Aucun d'entre eux n'interagit jamais de manière crédible et ils lisent leurs répliques comme un enfant de huit ans le ferait d'un poème appris par cœur qui dépasse sa compréhension devant une classe. Tous les personnages sont unidimensionnels et aucune explication réelle n'est donnée sur la raison pour laquelle Mme McCullum a été tuée. Dès le départ son fils est manifestement dérangé mais c'est à peu près tout et le reste n'est que bruit inutile. Pour citer M. Herzog le cinéma n'est pas une analyse c'est l'agitation de l'esprit il vient de la foire et du cirque pas de l'art . Ce film a l'intelligence d'un cirque de puces mais ce n'est pas de l'art...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 décembre 2020
    My Son, My Son, What Have Ye Done ? orchestre la collaboration artistique de deux cinéastes majeurs, Werner Herzog à la réalisation et David Lynch à la production, pour un polar hallucinatoire de la plus médiocre facture qui soit, la faute à une mise en scène clipesque sans puissance ni pertinence, ainsi qu’aux mauvaises prestations d’acteurs mal dirigés qui cabotinent davantage qu’ils ne jouent. Les partis pris esthétiques s’avèrent tantôt gratuits tantôt ridicules, à commencer par la suspension du temps au cours d’un repas en famille qui laisse ses comédiens tremblants pendant de longues secondes. Herzog prétend réaliser « un film d'horreur sans sang ni gore ni tronçonneuse, mais avec une étrange et anonyme peur rampante en vous », se fourvoie dans la concrétisation de telles intentions pour n’accoucher que d’une production inerte dont les quelques trouvailles bizarres – les flamands roses, les autruches – semblent greffées depuis l’univers de David Lynch vers celui du pirate allemand. La greffe échoue, pour notre plus grand déplaisir.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2019
    Il paraît rétrospectivement inévitable qu'Herzog et Lynch finissent par s'allier, en partie parce que leur style concorde mais aussi parce que ce film paraît la parfaite fusion des deux mentalités, quoique ce dernier n'en fût que le producteur. Cela assure au moins la continuité du succès commercial d'Herzog, qui renoue avec son intérêt pour le crime après Bad Lieutenant.

    Tirant ses séquences hautement musiquées comme des fusées de feu d'artifice, Herzog choisit étrangement le montage pour nous en mettre plein la vue dès l'entrée en scène. On va de l'une à l'autre comme à travers le tunnel du temps (trouvé à Calgary par le meurtrier dont il est question dans le titre) jusqu'à ce que soit tissée la toile d'une cohérence éclair ; en dix minutes, le réalisateur nous montre qu'il va opter pour un format de 90 minutes classique au débit mesuré et efficace.

    Réglant au passage discrètement ses comptes avec la télévision (que regarde trop le personnage de Michael Peña) et Star Wars et ses "vallées de l'ombre de la mort" (évoquées sous le regard désapprobateur de la géniale Grace Zabriskie), Herzog va s'employer, comme d'habitude, à ne rien faire comme tout le monde : piochant pour son drame des décors aussi bien théâtraux que d'extérieurs ou locaux que distants, il va faire semblant que Dafoe joue Columbo pour dérouler le crime à l'envers. Dans ce procédé, il se plante sur la confection du couple (Michael Shannon Chloë Sevigny), ne nous laissant voir aucun des atomes crochus dont on aurait bien besoin pour expliquer la prétendue affection censée les retenir ensemble.

    Il faudra s'en tenir aux métaphores visuelles : la surexposition (emploi presque outrageux du soleil californien) ajoute à l'atmosphère angoissante déjà installée (trop ?) par la musique, comme si l'on sentait une menace du manichéisme et des contrastes tranchants qu'il offre au jugement spectatorial. Ou bien est-ce autre chose ?

    La caméra qui rotationne pour entrer ou sortir des plans fait penser aux mouvements d'un œil fou, alors la lumière nous rappelle à l'hypersensibilité d'un maniaque ; doit-on reconsidérer la place qu'on occupe et imaginer être soi-même, en tant que spectateur, le meurtrier dont l'œil malade est déjà le témoin que le visionnage lui-même est le crime en train d'être commis ? Et que dire de l'immobilité de certaines scènes, ce pivot immuable du monde qui paraît flotter d'un côté puis de l'autre de l'écran ? Ces procédés d'imagerie manquent de contours ; l'image est déjà belle et elle s'en trouve améliorée, mais la difficulté de sa compréhension ne valait peut-être pas la peine de sa recherche.

    Ou alors c'est son mystère qui doit venir s'ajouter à celui des personnes, tirées d'une histoire vraie mise en allégorie du point de vue - ou presque - d'un tueur d'une façon qui laisse rêveur ; est-ce qu'une histoire arrive autant de fois que de gens la vivent ? Est-ce qu'un crime est une histoire comprise d'un seul ?

    septiemeartetdemi.com
    peter W.
    peter W.

    44 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2017
    C'est quoi ce bousin, on se demande vraiment ce que le réalisateur a voulu faire. C'est brouillon et sans intérêt. Willen Dafoe ne sert à rien et Michael Shannon joue les fous, ok en général il le fait bien c'est bien le seul point qui tient à peu près la route dans ce film.
    Pierre L.
    Pierre L.

    20 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2016
    Sujet vieux d'une vingtaine d'année, Werner Herzog a véritablement peiné à trouver un producteur intéressé, ou alors digne d'un projet aussi profond que Dans l’œil d'un tueur (My Son, My Son, What Have Ye Done en version originale). C'est David Lynch qui, en 2008, relance le projet, pendant que Herzog finissait sa version de Bad Lieutenant avec Nicolas Cage. C'est donc dans la foulée que le l'indétrônable réalisateur allemand se penche sérieusement sur son film, s'entourant d'un casting de prestige. Il est clair que Werner Herzog sait user de sa notoriété pour regrouper une brochette d'acteurs de renom, tels que Michael Shannon, Willem Dafoe, Chloë Sevigny ou encore l'habitué Brad Dourif...

    D'un point de vue scénaristique, Dans l’œil d'un tueur ne s'avère pas vraiment innovant. Deux détectives se rendant sur les lieux d'un soi-disant meurtre, le meurtrier restant cloîtré dans sa maison, refusant tout contact avec l'extérieur. Mais ce qui, d'emblée, distingue le travail d'Herzog de tout autre film s'y apparentant grossièrement, c'est ce climat des plus atypiques et stationnaires qui, il faut le dire, accompagnera le spectateur tout au long du film. Car dès les premières minutes, ce dernier sait qu'il devra s'adapter à cette ambiance peu commune, où le caractère stéréotypé de certaines scènes semble se perdre dans une atmosphère psychédélique, parfois loufoque et dénuée de tout esprit cartésien, accompagné bien évidemment d'airs musicaux des plus envoûtants. Le travail du réalisateur réside décidément sur ce désir d'accentuer au maximum le sous-entendu, l'allégorie, rendant ainsi un propos ouvert à de multiples interprétations, mais gardant toujours sous sa veste les fondements de son sujet.

    Inutile de rédiger ici toute tentative d'interprétation tant le film d'Herzog fait part d'un esprit surréaliste. Dans la peau de son personnage principal, le réalisateur y développe une intrication des plus sombres et complexes. Entre révélation progressive et sentiment de perdition intense, Michael Shannon campe un personnage effroyablement torturé, au questionnement existentiel et passionné de théâtre, délivrant inconsciemment ses multiples carences affectives et émotionnelles, à l'image de son invariable relation avec sa mère. Herzog effectue un véritable diagnostic de son principal protagoniste, dans l’œil d'un tueur, caractéristique fondamentale d'une structure narrative éclatée, creusant toujours au plus profond la psychologie du personnage central, afin d'y trouver les éléments perturbateurs. Une narration irrégulière, alimentée par des cadrages fixes, des silences soudains et des airs musicaux psychédéliques, Herzog prend décidément le spectateur à contre-pied, rendant secondaire l'enquête policière pour se pencher en priorité sur la psychologie de son personnage, de quoi donc justifier cet aspect si décalé de toute réalité... Le spectateur au centre du spectacle.

    A travers Dans l’œil d'un tueur, Werner Herzog fait preuve d'une identité artistique sans commune mesure. Le réalisateur passionne par ses passions telles que le théâtre, la photo, la peinture ou la musique et les retranscrit amoureusement dans son film pour en livrer un travail maturé, pur et unique en son genre. Le cinéma de Werner Herzog ne cesse d'évoluer, de s'embellir et de s'aboutir pour finalement ne jamais arriver à terme. Le véritable amour pour l'art n'a décidément pas d'unité de mesure, il se vit et se partage, c'est déjà pas mal...
    lejeff64
    lejeff64

    2 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 septembre 2015
    Malgré des acteurs de premier rang et un réalisateur de renom, ce film frôle l'ennui.
    Les longs plans séquences silencieux, qui ne servent à rien, et la bande son lancinante n'arrangent pas et on perd rapidement l'intérêt qu'on peut porter au processus psychologique de ce tueur.
    Pour résumer: Une perte de temps
    Rémi V
    Rémi V

    10 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    Je ne comprends pas trop l'acharnement de volée de bois vert contre ce film... Il n'est pas si "chiant" que ça, je l'ai même trouvé très drôle. On comprend très vite devant ce genre de film que tout est ironique, parodique, distancié. J'avais tellement lu de critiques négatives que je m'attendais à tomber sur un gros navet... J'ai au contraire beaucoup aimé, cette belle folie douce, ces acteurs hallucinés (merveilleux michael shannon !) Bien sûr c'est bizarre et dérangeant et alors ??? Heureusement que ce genre de film différent existe ! Vive les flamands roses et les autruches ! Et les flocons d'avoine, n'en parlons même pas !!!!
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 septembre 2014
    Je rejoins la plupart des commentaires lus: David Lynch, Werner Herzog ainsi que plein de jolis noms au générique, un synopsis alléchant.. Tout était réuni pour faire un grand film. Et bien non! Quelle déception! Il ne se passe rien. On s'ennuie ferme malgré la courte durée du film (1h30). Les acteurs sont peu inspirés. Et puis finalement, c'est d'un classique! Une perte de temps.
    ptiverat
    ptiverat

    14 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    Quel beau sujet raté! la mise en abime du théâtre et de la vie aurait pu prendre des proportions fascinantes! Et L'anti-thriller y aurait gagné...Malheureusement, malgré quelques éblouissements passagers, le tout s'enlise dans un marécage de symboles douteux, de dialogues insipides et de scènettes inutiles. À force de trop vivre aux États-Unis Herzog a-t-il perdu son tranchant, sa véritable folie? ici son oeil ne fait que tuer les images, les bonnes idées, les possibilités; on attend plus de ce réalisateur.
    Très peu de réalisateurs savent vieillir, finalement, en beauté...comme les tueurs...le film parfait comme le crime du même nom devient introuvable chez certains de ceux-ci. Et nous sommes les victimes de leur poignard sanglant sur la pellicule qui finit par nous faire oublier leurs premiers assassinats sur ladite pellicule pour lesquels nous aimions tant l'odeur de leur crime.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2012
    Herzog est résident aux States depuis plusieurs années. Là-bas il alterne les projets personnels (documentaires ou , films) avec des commandes des studios ou fait des cameo dans des docu-fictions. « My son, my son what have ye done » est un film hors norme qui nous conte l’histoire, tirée d’un fait divers, d’un jeune homme (Michael Shannon) envahi par la schizophrénie à force d’être couvé par une mère devenue envahissante suite au décès de son mari. Réfugié chez lui après avoir assassiné cette dernière chez deux voisines, le jeune homme fait croire qu’il a deux otages en sa possession qui ne sont en réalité que deux flamands roses. Pendant cette pseudo prise d’otages aux allures baroques et bon enfant, loin de celle électrique du célèbre film de Lumet (« Un après-midi de chien ») on remonte dans le passé du fils grâce aux témoignages apportés par sa fiancée (Chloé Sevigny) et son professeur de théâtre (Udo Kier). Le tout est mené par un William Dafoe parfait en flic impavide qui comprend assez vite que le forcené en question n’a cherché qu 'à se libérer d’une étreinte castratrice. Le passage au Pérou avec la descente en rafting est l’occasion pour Herzog de nous rappeler qu’il fut à ses débuts le metteur en scène visionnaire d' « Aguirre la colère de Dieu ». Produit par le bien nommé David Lynch, le film revêt un cachet très particulier à mi-chemin entre les univers des deux metteurs en scène qui ne sont pas si éloignés l’un de l’autre. Une curiosité à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 avril 2012
    un film qui aurait pu être intéressant mais devant lequel je me suis fait ch** comme jamais ! le film est atrocement lent, et surtout il ne s'y passe absolument rien. Ce qui aurait pu/du être la découverte de sa personnalité, du pourquoi de son geste et de sa folie, en fait il ne se passe rien, on ne découvre rien, on n'apprend rien dans les flashback.

    Bref, un des plus mauvais film que je n'ai jamais vu. au moins dans les séries B sans intérêt il y a de l'action, là il n'y a rien. Ni intrigue, ni ambiance, ni mystère, que de l'ennui...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 août 2011
    David Lynch, Werner Herzog au générique, je m'attendais à quelquechose de bien, malheureusement, j'ai décroché au bout de 25 mn. Mal joué, peu crédible, cela ne m'a pas donné envie de continuer...
    MoMo420
    MoMo420

    5 abonnés 471 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 septembre 2012
    Avec un producteur tel que David Lynch, il ne fallait pas s’attendre à un film classique. Et en l’occurrence, le film est plus que spécial. Autant le dire tout de suite, je n’ai pas vraiment saisi le message d’un scénario qu’on peut résumer en 3 minutes, d’un film qui a une vitesse incroyablement lente et d’acteurs qu’on n’arrive pas à saisir. Cette lenteur omniprésente qui fait qu’un dialogue dure 2 minutes au lieu de 10 secondes ne permet pas au spectateur de suivre correctement ce long-métrage. Franchement, la réalisation est correcte mais ce choix de mise en scène est si déroutant et étrange qu’on s’ennuie ferme.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 132 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2011
    Deux choses sont à retenir de ce film signé Werner Herzog : une mise en scène particulièrement intéressante qui témoigne d'une réelle créativité de la part du réalisateur et un Michael Shannon une nouvelle fois époustouflant qui nos prouve encore et toujours que sa reconnaissance mondiale n'est pas à la hauteur de cet immense talent dont il dispose. Pour le reste, My Son.. est d'une profonde banalité.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 novembre 2010
    Mon Dieu ce film! D'un ennui à en mourir, ou presque... On connaissait David Lynch pour ces films, lents, plats, mais là on bat tous les records. Difficile de donner une critique à ce film. Pourquoi? Le film n'est pas mauvais en lui-même. Les acteurs sont bons, voir très bons, puis le film est tiré d'une histoire vraie. Là où ça cloche, c'est qu'il n'est pas intéressant pour un sou. On peut faire des films basés sur des faits réels, Lynch l'avait pour l'excellentissime " Elephant man", mais là c'est du n'importe quoi. On fait un film sur l'histoire d'un mec, qui est très croyant visiblement et qui tue sa mère. Ok ça peut faire office d'un bon thriller mais là, rien n'y fait. On a même envie d'arrêter le film tellement c'est long et ennuyeux. Dénué d'intérêts, ce film ne marquera pas les esprits, ni les mémoires, ni rien d'autres je crois. Vite, vite passons à autre chose.
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