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Un visiteur
1,0
Publiée le 21 avril 2012
Voilà un film d'horreur bien horripilant ! En effet, l'horreur y est complètement "suggestive". On ne voit rien du début à la fin. Si ce n'est des fougères et autres roseaux bouger ainsi que quelques appariations de têtes de sangliers décapitées baignant dans de d'huile de vidange ou tenues par des marionnettistes peu inspirés, à la manière du muppet show.
Un film d'horreur a petit budget qui n'est franchement pas fascinant, mais dans lequel on saura souligner quelques qualités. En effet, "La Traque" fait évoluer son intrigue et ses personnages autour d'une sorte de sangliers pas zombies mais presque, atteints d'une maladie étrange provoquée plus ou moins directement par les chasseurs qui la traquent, et du début a la fin le film saura entretenir un certain rythme, nous offrir des rebondissements, alors que les bêtes et les scenes sanglantes sont sombres et assez peu présentes, et l'ensemble s'avère relativement (relativement..) efficace a l'occasion. Il s'agit d'un premier long-métrage pour Antoine Blossier, j'avoue être assez optimiste pour la suite.
Une ambiance "américanisée" qui n'est pas désagréable et une intrigue intéressante qui comble bien la durée du film (moins d'1h20).
Quelques scènes surprenantes cependant tel que spoiler: le moment où le sanglier se cache dans son terrier ! A-t-on affaire à un lapin ?? Ou encore spoiler: la dissection du sanglier : le médecin fait une entaille dans le ventre de la bête et y glisse une main pour trouver l'estomac à tâtons et le ressortir intact. On se demande pourquoi un chirurgien a besoin de scalpels, clampes ou ciseaux...
Ces incohérences nuisent à la crédibilité du film et l'ensemble manque également de réalisme. Un film pour les amateurs peu regardants.
Une très bonne surprise. Ce film m'a épaté dans sa mise en scène, on suggère à défaut de montrer réellement, très certainement pour palier l'absence d'effets spéciaux. Mais là où cela pourrait le desservir, je trouve qu'il met en avant les scènes de tension. L'histoire est convenue mais l'ensemble tient la route. On pourrait regretter l'ascension ultra rapide du personnage principal dans l'apprentissage de la violence, ce qui aurait pu rajouter quelques minutes précieuses au total qui souffre d'une durée plutôt famélique.
La traque est une espèce de survival qui démarre plutôt bien. Le film présente rapidement les personnages et surtout, les tensions qui peuvent régner entre chacun et, lorsque les hommes se retrouvent tous pour cette partie de chasse, on ne peut qu'espérer que l'ensemble dérape, voyant déjà les uns se retourner contre les autres pour défendre leurs intérêts. Une légère tension s'installe grâce aux différents entre les protagonistes mais aussi grâce aux non-dits qui finiront par être mis à jour. Et c'est cette découverte qui, il faut l'avouer, a quelque chose de marrante et dénote avec le réalisme que renvoyait le film jusque là - spoiler: des sangliers tueurs, hors contexte, ça fait légèrement sourire - Et même si la tension du film n'en pâtie aucunement, on peut regretter quelque part le choix du scénario. Question mise en scène, c'est d'ailleurs à ce moment que le film montre ses faiblesses. Filmé au plus proche de l'action pour ne pas trop en montrer (et ainsi économiser quelques deniers), on a parfois l'impression que le caméraman est pris de tremblements même si dans le contexte, un sanglier a beaucoup moins de finesse pour fondre sur sa proie qu'un Alien. En tout cas, le rythme, une fois pris, ne faiblit pas et si ces bêtes font quelques ravages dans les rangs de nos chasseurs chassés, ce sont surtout les comportements et les réactions des individus paniqués qui restent le point positif du film. Les acteurs sont d'ailleurs convaincants et on apprécie la gueule de François Levantal en père de famille aigri et menaçant. Au final, sans être mémorable, le film se laisse regarder jusqu'à un final plutôt surprenant mais qui arrive là comme une perruque sur le potage. Un premier jet donc inégal pour Antoine Blossier et Eric Vogel mais qui s'en sortent quand même dans un registre où le cinéma Français brille très peu.
La Traque est un film d’horreur inégal mais efficace dont le final réjouissant laisse sur une bonne impression malgré le manque de moyen évident de l’ensemble.
Un petit survival pas totalement déplaisant mais d'un grande banalité. Il y a de bonnes idées et certaines scènes sont intéressantes mais le film dans sa globalité laisse un gout de déjà vu. Le casting est honnête, la réalisation parfois trop brouillonne mais pas dénuée d’ingéniosité pour compenser un budget limité. La BO est parfois contestable.Pas le film du siècle mais regardable pour les fans du genre.
ah!!! enfin un film français digne de ce nom. parce qu'il faut le dire, la traque est un bon film. le secenario est efficace, les acteurs aussi, parfaits dans leurs rôlmes d chasseurs, la bande son est plutôt pas mal, l'ambience de départ est là et la tension monte très vite grâce aux quelques scènes qui nous ont présentés. les animaux tueurs ne nous sont pas présentés à ciel ouvert, ce qui accentue l'ambience de peur des personnages et la photographie est très bonne grâce aux décors obscurs et aux effets de sang particulièrement réussi. mais, et vous vous en renderez surement compte en le visionnant, les personnages parlent très peu et les inombrables putain qu'ils disent peuvent vous exaspérez par moment. comme quoi, même si on tourne un film avec un budget vraiment très restreint, il est possible de faire un bon petit film d'horreur "gorre à souhait"
Une nuit, plusieurs cerfs se jettent inexplicablement sur la clôture électrique, les propriétaires de l'exploitation comprennent qu'un prédateur sévit dans les bois. Décidée à le chasser, la famille d'agriculteurs s'enfonce au cœur de la forêt, bientôt les proies d'un mal inconnu.
Un survival bestial sur nos terres infertiles de genre n'échappe à la série B, écologique, cliché, feuilleton campagnard au satyrisme de la chasse.
Le premier long métrage de Antoine Blossier confine une adaptation provinciale de Razorback sur paysage anxiogène et glauque alloué de peurs primaires aux cours d'une partie de chasse aux sangliers tueurs.
Proie traque la perversion humaine comme attribue délétère de la folie forestière au détour d'un zeste ironique de sève écologique. Faute de finance la mécanique cinéphile devient suggestive, son et hors champs, à défaut ou non de sur-exhiber l'horreur.
Somme toute, l'effroi animalier ne possède pas assez de crocs.
Premier long-métrage pour le jeune réalisateur français Antoine Blossier qui signe ici un thriller-survival situé en pleine cambrousse avec au générique les excellents François Levantal et Fred Ulysse, le sympathique bien que trop discret Joseph Malerba ainsi que les éternels jeunes espoirs Grégoire Colin et Bérénice Béjo. Faux film d'horreur rappelant instantanément le Razorback de Russell Mulcahy avec son sanglier tueur, La traque met en scène une famille de chasseurs partant débusquer dans les bois voisins un phénoménal Suidé ayant agressé le vieux père. Accompagné de ses deux rejetons et de son jeune beau-fils, ils vont s'aventurer dans la forêt et ramener la bête morte coûte que coûte. Bien entendu, rien ne se passe vraiment comme prévu, surtout lorsque la famille cache bien des secrets comme beaucoup d'autres... Dialogues naturels soutenus, trame de fond bien menée et réaliste, mise en scène soignée et acteurs autrement convaincants sont les points positifs du long-métrage, hélas tombés sur la balance à cause d'autres défauts plus gros encore. Si l'histoire reste basique voire prévisible, on pouvait s'attendre à des séquences de frissons bien menées voire carrément flippantes avec un tel sujet. Hélas, manque de moyens oblige, on ne verra que grossièrement les bêbêtes du film, en gros plan, la caméra tremblotante et le surdécoupage frénétique, nous faisant immédiatement perdre tout intérêt pour le long-métrage. Car c'est bien joli de proposer une histoire de modifications génétiques, de magouilles familiales et de problèmes humains liés à la chasse ; aussi faut-il néanmoins proposer une valeur sûre derrière, autre chose qu'un simple Délivrance à la française... Peu de sangliers, peu de frissons (on commence à ne plus s'étonner au bout du cinquième rugissement), un final qui n'en finit plus et une photographie de nuit horrible nous amenant à une quasi-incompréhension totale des séquences nocturnes sont donc les gros points noirs de ce film au préalable prometteur qui n'apporte hélas rien de bien neuf au genre, bien au contraire. Antoine Blossier aurait peut-être du s'abstenir de vouloir introduire des monstres dans un film finalement sans monstres.
Un survival français çà se déguste et celui a un gout amer. les sangliers sont mal filmés, on n'y croit pas,et tout celà est bien fade, tout de même l'idée du règlement de compte familial en pleine chasse au monstre est bien vue. à voir sans plus.
Bon! Dans le genre, c'est relativement bien réussi! Les grosses ficelles sont bien présentes : la nuit, le brouillard, "Oh mais j'arrive pas à armer ce satané fusil!", la torche, le sanglier tueur, le portable qui sonne au loin, les petites feuilles qui bougent, etc. Mais, le réel bon point, c'est d'avoir su intégrer un petit règlement de comptes en famille en pleine partie de chasse! Le gros point négatif, c'est qu'au bout d'une heure, on en a déjà raz la casquette! Aucune variation de rythme! Mais pour un film français.... chapeau!
Comme "La Traque" ne propose rien de véritablement neuf par rapport au genre du survival et donne un certain sentiment d'inachevé (ce sentiment est-il lié au fait que les sangliers dégénérés ne sont pas super bien filmés, ce qui atténue leur impact horrifique ?), je voulais d'abord lui mettre deux étoiles, mais il possède deux petits trucs qui me plaisent bien et m'amènent à augmenter le tarif étoilé : 1) l'histoire de pollution industrielle (des cinéastes français qui osent enfin s'en prendre à la sacro-sainte entreprise !) ; 2) la chasse à laquelle on assiste est un reflet de l'agitation familale qui ronge les différents personnages (ça, c'est vraiment très bien vu mais, là, c'est peut-être moi qui donne au film une symbolique qui ne fait pas partie des intentions de ses créateurs).