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Un visiteur
2,0
Publiée le 16 décembre 2011
Un survival français çà se déguste et celui a un gout amer. les sangliers sont mal filmés, on n'y croit pas,et tout celà est bien fade, tout de même l'idée du règlement de compte familial en pleine chasse au monstre est bien vue. à voir sans plus.
Voilà un petit film français bien étonnant : partant d’un sempiternel drame familial où tout le monde ne peut se blairer (un type en guerre contre son père et ses frères qui adore sa fille mais ne blaire pas son genre…banal quoi !) au sein duquel apparaît un tout petit évènement qui va amener une seconde partie étonnante, un véritable survival naturiste. La Traque, premier film d’horreur écolo ? Bin on dirait bien puisque les bébêtes attaquant les protagonistes sont devenues pas cool à cause du dit évènement. En phase avec notre contexte écologique actuel où il ne vaut mieux pas trop parler d’OGM, La Traque s’en sert ouvertement comme prétexte pour nous livrer notre Razorback national. Aussi incroyable que ça puisse paraître, ça passe plutôt bien : se passant en une seule nuit, nous nous retrouverons devant une succession de scènes à forte tension avec une photographie qui arrive à rendre l’image sombre (donc inquiétante) sans pour autant la rendre illisible. Nous avons notre petit lot de gore même s’il n’est pas outranicer. Le tout se terminant dans un incroyable climax où on se demande au final qui sont les véritables animaux. Les acteurs sont plutôt crédibles et j’octroie un très bon point à Bérénice Béjot, surtout pour sa formidable prestation lors de la scène finale. Un bon petit film de genre français, c’est tellement rare que ça fait vraiment du bien !
Comment ai-je pu passer à côté de ce film d'horreur, pourtant bien amené, sans temps morts, et à la fin toute aussi jouissive ! Un format court qui nous amène dans une traque au "monstre", avec un soupçon d'écologie, de vrais gueules d'acteurs, et des scènes suffisamment rapides et tendus pour rester scotché tranquillement devant. La fin est vraiment exceptionnelle, exactement dans le ton du film et de ce qu'on en attendait sans le demander !
Un film d'horreur a petit budget qui n'est franchement pas fascinant, mais dans lequel on saura souligner quelques qualités. En effet, "La Traque" fait évoluer son intrigue et ses personnages autour d'une sorte de sangliers pas zombies mais presque, atteints d'une maladie étrange provoquée plus ou moins directement par les chasseurs qui la traquent, et du début a la fin le film saura entretenir un certain rythme, nous offrir des rebondissements, alors que les bêtes et les scenes sanglantes sont sombres et assez peu présentes, et l'ensemble s'avère relativement (relativement..) efficace a l'occasion. Il s'agit d'un premier long-métrage pour Antoine Blossier, j'avoue être assez optimiste pour la suite.
Un petit film d’horreur « French Touch » dont on ne peut que saluer l’efficacité et l’inventivité afin de promouvoir ce genre cinématographique en France.
Une très bonne surprise. Ce film m'a épaté dans sa mise en scène, on suggère à défaut de montrer réellement, très certainement pour palier l'absence d'effets spéciaux. Mais là où cela pourrait le desservir, je trouve qu'il met en avant les scènes de tension. L'histoire est convenue mais l'ensemble tient la route. On pourrait regretter l'ascension ultra rapide du personnage principal dans l'apprentissage de la violence, ce qui aurait pu rajouter quelques minutes précieuses au total qui souffre d'une durée plutôt famélique.
Être traqué ça fout le trac. Les chasseurs sont devenus des proies. Rien de bien de neuf, une idée loin d'être nouvelle, en revanche, on peut toujours utiliser le genre à bon escient et c'est la cas ici. La durée est courte, pas plus d'une heure vingt, juste ce qui faut pour ne pas gâcher voire prendre trop de risque. Efficace donc, bon, les sangliers grommellent tellement que ça agace un peu, faut si faire. Sinon, nous avons la présence de Berenice Bejo, elle apparait très peu dans le film mais de la savoir dans un thriller-horreur-survival potable et qui plus est français, c'est la bienvenue et c'est rare.
Pour résumer « la traque » c est un peu Razorback dans le Berry. Pour l expliquer c est un bon petit film d horreur et de tension, très bien exécuté ou quatre hommes armés de fusils vont se faire déborder par des sangliers intoxiqués aux produits chimiques fabriqués par l un d entre eux. C est très resserré, peut être trop (le personnage de Bérénice Bejo aurait gagné à être plus développé par exemple), c est efficace, on sent une volonté de maximiser les moyens à disposition et j ai trouvé quelques bonnes idées. Un bon film d horreur franchouille il serait dommage de bouder son plaisir.
Tourné en 2009, présenté en festivals l’année suivante, il aura fallu attendre l’été 2011 pour que le film puisse enfin bénéficier d’une exploitation (en sortie technique) dans l’hexagone. Sa sortie maintes fois repoussées n’était pas bon signe, c’est donc sans surprise que l’on se retrouve face à un survival décevant et au combien inutile. En un rien de temps, il nous est impossible de ne pas faire le rapprochement avec le célèbre film australien Razorback (1984), autre survival forestier avec un sanglier fou-furieux. La Traque (2011) se base sur le même principe, des sangliers s’en prennent à des humains où ici ce sont les chasseurs qui deviennent les proies. Son thriller aurait pu s’avérer passionnant si Antoine Blossier s’était uniquement concentré sur le côté écologique dont le film tente une légère incursion (l’industrie agroalimentaire serait responsable du mal qui rôde dans les bois). L’ennui ici c’est que les attaques de sangliers sont constamment en hors champ, à la manière de Tremors (1990) de Ron Underwood, mais sans la talent. Passer 73 minutes (générique non inclut) à voir des fougères bouger dans tous les sens ou avoir une caméra qui valdingue au point de ne plus rien voir, ça finit par lasser rapidement, d’autant plus qu’au niveau des acteurs, il n’y a absolument rien à en retirer, stéréotypés, mal dirigés, on préfèrera en faire abstraction.
J’aurais aimé avoir passé un bon moment à la vision de ‘’La traque’’, ce ne fut pas le cas malgré les très bonnes idées du scénario, le talent et l’application des acteurs et la présence de la charmante Bérénice Bejo. Le genre film d’horreur existe, il a ses règles et il n’impose ni la laideur de la mise en scène ni la violence permanente, ni l’extrême grossièreté des personnages; l’exemple idéal étant le film d’Hitchcock : les oiseaux qui en plus possède des raffinements intellectuels. Il s’agit donc plus d’un film gore avec suspense, mais dans ce cas le choix de ne rien montrer n’est pas le bon, le gore à besoin de beauté pour être réussi. Antoine Blossier laisse percevoir dans les scènes calmes qu’il sait manier une caméra,il faudrait qu’il choisisse un genre qui lui convienne mieux.
Film français de genre. Classique et très efficace dans à mise en scène, avec un presque rien qui rend un effet de presque tout. Bien sur ce point. En revanche plus dubitatif sur un scénario convenu, mince et loin d’être original tant dans les 5 premières minutes on devine la dernière séquence. Le casting est efficace et charismatique (exception faite du casting féminin, hélas). On retiendra alors la mise en scène d’un jeune réalisateur qui avec plus de moyens, si il garde son énergie, pourra offrir de beaux lendemains au cinéma français noyé dans les comédies nauséeuses et honteuses. On sent le metteur en scène passionné et plein de référence, belle réussite on certains ont échoué récemment dans ce genre précis.
Un pitch alléchant, surfant sur la traque du fantastique dans un environnement hostile. Malheureusement le fantastique n'est pas vraiment au rendez-vous, nous amenant plus vers un écologisme politique. Le côté bourru de notre Malerba est un régal, tout comme la méchanceté légendaire de Levantal fait son effet, et c'est déjà pas mal. Les animaux manquent par contre de pep's et le "héros" manque de charisme et se fait bouffer par les deux autres acteurs précédemment cités. Un film sombre, et français de surcroît, ça se refuse quand même pas.