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Flex07
89 abonnés
1 705 critiques
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3,0
Publiée le 19 juillet 2010
Film marquant, impossible à oublier grâce à un style marquant et décalé à souhait. Car alors qu'on attendait un blockbuster, on découvre un film âpre, satirique, limite glauque parfois. Une curiosité à voir.
Complètement nul, sans intérêt, long pour rien... J'ai regrettée d'être aller le voir!!! Nicolas Cage qui d'habitude est bon dans ses films est naze en flic ripoux et Eva, d'être une droguée joue très mal!!!
Nicolas Cage a décoller en jouant des personnages durs mais fleur de peau et surtout un brun déjanté et comme possédé. Il y a eu Leaving Las Vegas, Volte face, 8mm et maintenant le lieutenant Terence McDonagh de Bad Lieutenant. Ce brun de folie qui va si bien à Nicolas Cage porte cette enquête policière sur fond du désastre laissé par l'ouragan Katrina. Herzog profite de cette intrigue pour dénoncer subtilement par l'image, sans jugements, le drame social'humain et politique qui s'est joué à la nouvelle orléans. Subtilement car l'enquête ne s'arrête pas pour autant, pas de contemplations ni de longues plaintes. C'est l'enquête qui prime.En second rôle qui rappelle celui de La nuit nous appartient, Eva Mendes, un cran en dessous quand même, est plus que convaincante. Alors pourquoi deux étoiles? Parce que sans ses bons points, ce Bad Lieutenant aurait été un navet de deuxième partie de soirée le samedi soir sur la Tnt. Il n'en reste pas plus qu'un polar banal aux formes soignées mais sans véritable fond. Une enquête sans grands moments que l'on oublie vite.
Il avait de quoi intriguer et même inquiéter, ce "Bad Lieutenant" version Herzog. Mais très rapidement le cinéaste allemand se montre rassurant sur ses intentions et c'est au final un véritable bonheur de cinéphile auquel nous sommes conviés pendant 120 minutes. Aussi étonnant que passionnant et mélangeant savoureusement le réalisme urbain à un trip hallucinogène jouissif, ce faux remake du film de Ferrara s'avère ainsi décapant et magnifiquement filmé dans une Nouvelle-Orléans qu'on a rarement vu aussi cinégénique et mystérieuse. Loin ainsi de vouloir forcer le trait ou de caricaturer d'une quelconque manière ses différents personnages, Herzog réussit au contraire à trouver le ton juste (et décalé) pour nous offrir une galerie de « gueules » particulièrement savoureuses et en définitive aussi peu recommandables les unes que les autres, à l'exception peut-être d'une Eva Mendes surprenante et émouvante... N'oubliant qui plus est en rien de raconter une histoire parfaitement menée et porté par un Nicolas Cage au sommet de son art (quel plaisir de le revoir ainsi), ce « Bad Lieutenant » s'avère être un cocktail aussi jubilatoire que déjanté : un must!
Quelques répliques et situations plaisantes, il faudra m'expliquer pourquoi cette curiosité cinématographique a tant marqué les critiques... Okay, Herzog s'éclate et Nicolas Cage tient bien son rôle de connard égoïste sous coke, mais rien de plus pour moi...
Fallait oser reprendre le personnage d'un des chefs d'oeuvre de monsieur Ferrara! Eh ben je dois dire que monsieur Herzog s'en sort pas trop mal. Bien moins délirant et jusqu'au boutiste, Herzog nous présente une version plus "soft", retirant l'aspect religieux, pourtant moment extrêmement fort de la version Ferrara, et dans le décor plus huppé de la Nouvelle Orléans que la crasse de New-York. Je trouve Nicolas Cage en dessous de l'énorme prestation de Harvey Keitel mais j'ai surtout été intéressé par la mise en scène de Herzog qui a vraiment su créer une ambiance particulière. Je me suis régalé les yeux par ses choix de mouvements de caméra et les oreilles avec cette musique et cet univers sonore remarquable. Bref, y'a pas photo, je reste fidèle à Ferrara mais tout de même bravo à Herzog de cette nouvelle vision qui se suit sans déplaisir.
c'est louuuuuuurd! Nicolas cage s'en sort bien, mais l'enquête est bâclée, Éva est inutile, ça tourne en rond, ça parle de coke toutes les 5 minutes.. le concept de flic ripoux a tout pour séduire, ce qui rend ce film d'autant moins excusable.
Le film s'ouvre sur un serpent et s'achève sur des requins, comme si Werner Herzog cherchait à nous faire réfléchir sur la nature du mal. Ce qu'on pourrait considérer comme tentation maléfique (le serpent) n'est peut-être en fait que de l'opportunisme (les requins)... En plaçant son intrigue dans le chaos post-Katrina de la Nouvelle-Orléans, le réalisateur nous montre des hommes évoluant dans un monde déserté par Dieu et où le mal rôde partout. Symboles de l'animalité de ces hommes d'après l'apocalypse, Herzog filme des reptiles (serpents, iguanes, alligators...) et fait appel au plus reptilien des acteurs hollywoodiens, Nicolas Cage, qu'il affuble d'une claudication rappelant immanquablement celle de son ex-acteur fétiche Klaus Kinski. Il campe un flic combattant certes pour la justice mais sans cesse rattrappé par ses addictions. Dans "Bad Lieutenant", il n'y a aucun manichéisme et le réalisateur interroge le célèbre mot de Machiavel "la fin justifie les moyens". Son propos semble être que même un homme dont les intentions sont vertueuses se laissera aller à l'incomparable plaisir du vice, s'il ne se sent pas menacé par une punition (divine ou terrestre). En définitive, la géniale folie de W. Herzog s'adapte parfaitement à ce film très immoral, souvent ironique et fondamentalement jubilatoire.