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Votre avis sur Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle-Orléans ?
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Un film vraiment étrange, on est plonger sans cet univers et bien malgré nous on a l'impression d’être complètement sous amphétamine. Nicolas Cage est bluffant dans se role. Un bon moment de cinéma
Etant un grand fan de nicolas cage, je suis aller voir ce film en pensant voir un film grandiose, résultat un film decevant, sans action et très long... Je suis parti avant la fin
Nicholas Cage comme d'habitude dans un film raté. C'est lent, complexe, ça part dans tout les sens et ça n'avance pas. Nicholas Cage n'a vraiment qu'une expression durant tout le film mais est cependant convaincant en flic pourri jusqu'à la moelle. Le problème c'est surtout la réalisation qui manque de pep's, l'histoire un peu trop alambiquée pour en faire un film efficace et puis la quasi absence de bande son. Au final c'est long, lent, vide. Rien à retenir je trouve j'ai été très déçu par ce film.
Je n’ai pas du tout accroché.
J’ai trouvé ça très mou, très décousu et je n’ai pas compris le but du film.
Certes on voit la descente aux enfers de ce flic qui va devenir un vrai ripou, on ressent bien l’atmosphère moite et Nicolas Cage est assez crédible, mais ça c’est au début car plus le film avance et plus son personnage devient insupportable et sur joué et l’ensemble du film devient capilotracté, aberrant et j’ai vraiment eu du mal à finir.
Pour moi ce film est sans intérêt…
J’ai trouvé ça très mou, très décousu et je n’ai pas compris le but du film.
Certes on voit la descente aux enfers de ce flic qui va devenir un vrai ripou, on ressent bien l’atmosphère moite et Nicolas Cage est assez crédible, mais ça c’est au début car plus le film avance et plus son personnage devient insupportable et sur joué et l’ensemble du film devient capilotracté, aberrant et j’ai vraiment eu du mal à finir.
Pour moi ce film est sans intérêt…
Ce film est bien le plus gros navet que j'ai pu voir de Nicolas Cage, ça m'a déçu de lui, son rôle était vraiment mais nul, l'histoire part dans tout les sens, on sait pas trop quel est le but du personnage principal. Certaines scènes (avec le crocodile et l'iguane) je les aient trouvés pitoyables. D'un film policier on passe à un film comique pas du tout drôle. Au final du temps de perdu et un film même
pas regardé jusqu'au bout tellement qu'il était naze.
pas regardé jusqu'au bout tellement qu'il était naze.
Ciel bas.Propriétés ravagées.Pauvreté suintante.Flics au-dessus des lois.Bienvenue à la Nouvelle-Orléans de l'après Katrina!Bien qu'il s'en défende,le "Bad Lieutenant" de Werner Herzog est clairement un remake du "Bad Lieutenant" de Martin Scorsese.On échange Harvey Keitel pour Nicolas Cage.On enlève la dimension christique au profit d'un psychédélisme général et de visions de démences.Le lieutenant de l'histoire est toujours un ripoux de la pire espèce,qui sniffe tout ce qui passe sous son nez,qui accumule les dettes de paris sportifs,qui prend sous son aile une prostituée mexicaine,et qui menace de péter les plombs à la moindre contrariété.Nicolas Cage,exubérant comme à son habitude,est tout indiqué pour la folie baroque de son personnage défoncé,inquiétant et risible.Par contre,à quoi servent Eva Mendes et surtout Val Kilmer(retombé bien bas)?Si ce polar borderline séduit par son extremisme,sa dinguerie et son assurance face au ridicule;il ne peut cacher longtemps son absence édifiante de script.Herzog,en plein délire de vision subjective d'iguane ou de breakdanceur mort,néglige complètement la charpente narrative autour des dealers ou des assassins de sénégalais.L'ovni fint par être bancal,et agaçant,d'autant qu'il est long le bougre.Pourtant,ça ne ressemble à rien de connu.Une curiosité.
soniadidierkmurgia
Le film a fait débat à sa sortie, s'agit-il oui ou non d'un remake du "Bad lieutenant" d'Abel Ferrara ? Je n'ai pas revu le film où Harvey Keitel se masturbait dans une église mais je serais plutôt enclin à croire Herzog qui prétend n'avoir pas vu le film de son confrère. Le thème reste le même, un flic à la dérive , "accro" à la cocaïne puis à l'héroïne qui va se livrer à toutes les turpitudes pour assouvir sa dépendance. Là où le film de Ferrara était noir et désespérant au possible , celui d'Herzog peut se voir comme un long trip psychédélique donnant une trop rare occasion au talent de Nicolas Cage de s'exprimer. Il plane sur ce film comme autrefois Kinski dans le Nosferatu du même Herzog, qui un remake avoué. A ce propos je comprends mal le procès fait à Nicolas Cage. On lui reproche d'en faire des tonnes alors que l'on se réjouit du même travers chez Michel Simon ou Gérard Depardieu sans vouloir faire de comparaisons qui ne seraient pas à l'avantage du yankee. Pour ma part je l'ai trouvé complètement en adéquation avec le rôle, sans doute pour avoir touché lui aussi plus que de raison à miss cocaïne. Il trimballe son grand squelette rendu bancal par une douleur lancinante au dos dans une Nouvelle Orléans dévastée par l'ouragan Katrina. S'il profite de toute occasion pour se remplir le nez de la précieuse poudre blanche il n'en oublie pas moins son rôle de flic. Et c'est grâce à une de ces magouilles "alimentaires" qu'il mettra un grand ponte sous les verrous. C'est un des mérites du film d'Herzog d'agrémenter cette longue errance d'une enquête soutenue avec des personnages consistants comme la sensuelle Eva Mendès ou les revenants Brad Dourif et Val Kilmer. Quelques scènes sont fort intrigantes comme celle inénarrable où Cage croit apercevoir deux iguanes sur une table , démarre alors une ballade de crooner donnant l'impression que ce sont les deux reptiles qui chantent à gorge déployée. Un film de commande qui s'avère original montrant que Werner Herzog en a encore sous la pédale et que son talent est protéiforme. A noter qu'hormis lors d'une seule scène, aucun coup de feu n'est tiré tout le long du film.
Bad Lieutenant de Werner Herzog n'est en aucun cas un remake. Du chef d'oeuvre d'Abel Ferrara, le réalisateur de Fitzcarraldo ne reprendra que le titre, escamotant les thématiques propres au cinéaste de Little Italy. Navré de constater - à l'issue de ce polar unique en son genre - une certaine tendance du public aux réactions dangereusement primaires telles que l'agacement, l'ennui ou la moquerie... découlant peut-être d'une incompréhension partielle du projet. On pourrait donc facilement s'imaginer Herzog en train de fumer des pétards avec le caméraman du tournage ( Au secours, une perche dans le champ ! Parbleu, un faux-raccord de plus ! ) et se dire que Nicolas Cage n'en a jamais fait autant qu'avec ce personnage outré, farcesque, quasi irréel. Heureusement qu'avec un peu de persévérance le spectateur peut se rendre à la véritable évidence : cet Escale à la Nouvelle-Orléans est un objet qui a du caractère, un film pas sérieux pour deux sous voire même franchement cocasse mais surtout une oeuvre de la composition, une oeuvre assumant ses incongruités tout du long, quitte à tendre le bâton. Voilà du cinéma inégal ( certes ), raté parfois ( soit ), mais qui a le mérite de dézinguer le genre, au risque de passer pour un machin ridicule tout droit sorti de l'esprit d'un écervelé. Herzog a joué sa peau sur ce coup. Et c'est honorable.
A la base, le film et tous ses composants semblent sorti d'un gros délire. Imaginons un réalisateur qui avait disparu depuis un bail ( malgré un petit retour avec Christian Bale) qui remake l'un des meilleurs films de Ferrrara transposant l'idée à la Nouvelle Orleans avec comme tête d'affiche l'acteur cumulant le plus de nanard de son époque et qui a fait du n'importe une véritable profession de foi. Ca paraissait inimaginable mais pourtant ils l'ont fait. Le résultat est long, sans rythme tout en étant hypnotique avec une intrigue minimaliste mais le tout permet à Cage de trouver un rôle à sa démesure pour ce qui est sa meilleur prestation depuis un bail. On se retrouve donc en train de planer avec ce flic aussi timbré que camé jusqu'à partager sa vie.C'est sans doute tout cela qui en fait peut être bien le remake le plus improbable jamais sorti et ça ce n'est pas rien.
Bad Lieutenant : Escale à la nouvelle-Orléans est un polar noir sur un flic ripou, pervers et drogué incarné par un Nicolas Cage. L'acteur américain livre une interprétation avec toutes ses tripes, hurlant de douleur ... Mais le film est moins intéressant
orlandolove
Le réalisateur Werner Herzog revient sur le devant de la scène avec ce film (sans doute de commande) "Bad lieutenant"... Dans ce polar où l'intrigue ne comporte que peu d'intérêt, la marque du cinéaste affleure par pulsion sous forme de séquences complètement décalées : un trip avec des lézards, une "âme qui danse", etc. Nicolas Cage dans le rôle principal réalise un numéro d'acteur digne des plus grands. Après s'être perdu dans une série de bouses difficilement défendables, c'est presque une résurrection... Son personnage de flic plus que borderline est à l'origine des meilleures scènes.
Dans une Nouvelle-Orléans post-Katrina, Werner Herzog met en scène Nicolas Cage dans le rôle halluciné et inquiétant d'un flic ripoux par excellence (drogues, putes, paris, se croyant au-dessus des lois). Si dans "Bad Lieutenant" il y a quelques bonnes scènes, une bande-originale de films noirs et également typique de la Nouvelle-Orléans ce qui manque cruellement est une histoire intéressante car à part explorer les bas-fonds de l'âme humaine le film n'a pas grand intérêt. Ajouté à cela les rôles d'Eva Mendes et surtout Val Kilmer sous-exploité, "Bad Lieutenant" est une déception alors qu'il y avait matière à un bon film.
C'est le premier film de la seconde période d'Herzog qui ne m'accroche pas. Difficile déjà de rentrer mentalement dans un bayou qui compte sur les alligators et la sueur sur les fronts pour poser l'ambiance. Je n'ai pas eu le sentiment que le réalisateur s'était impliqué dans la région qu'il visita sur le tournage, à l'inverse de toutes ses créations.
Cage attaque d'entrée en nous faisant connaître le vague arrière-plan qui servira de fondations pour l'évolution de son personnage. Mais un arrière-plan n'est pas un contexte : le flic drogué qui pète un câble, OK, on finit par comprendre avec la cinquième allusion à la drogue en cinq minutes que c'est une norme dans la Louisiane qui nous est dépeinte. Mais on ne nous dira de son enfance qu'une allusion aux allures d'intermède, et rien d'autre de son passé sinon qu'il a perdu sa mère jeune. Cela est censé justifier qu'il se comporte comme un parfait crétin, que les ennuis s'accumulent sur son dos sans jamais lui porter préjudice, et qu'une soudaine séries de bonnes nouvelles le sortent de toutes les mouises (sauf celle de la drogue qu'un épilogue moral bâclé aura pour tâche de nous transmettre).
Avec ses airs d'histoire vraie (ce n'en est pas une) et un Cage qui joue bien le maniaque sans pour autant s'éviter l'écueil de paraître dissonant, Bad Lieutenant peine à faire valoir la place centrale que tient la drogue, et sa moralité ne tient pas debout. Le bayou nous accroche par la force d'être là, toujours présent, toujours gluant, nous faisant nous habituer à son zonzonnement agaçant comme à celui d'un moustique, mais on n'a pas à remercier la conscience topographique d'Herzog pour cela. Malgré le préjugé positif que j'ai emmagasiné à son encontre, Bad Lieutenant est pour moi un accroc dans les mailles cinématographiques qu'il tisse depuis 50 ans.
septiemeartetdemi.com
Cage attaque d'entrée en nous faisant connaître le vague arrière-plan qui servira de fondations pour l'évolution de son personnage. Mais un arrière-plan n'est pas un contexte : le flic drogué qui pète un câble, OK, on finit par comprendre avec la cinquième allusion à la drogue en cinq minutes que c'est une norme dans la Louisiane qui nous est dépeinte. Mais on ne nous dira de son enfance qu'une allusion aux allures d'intermède, et rien d'autre de son passé sinon qu'il a perdu sa mère jeune. Cela est censé justifier qu'il se comporte comme un parfait crétin, que les ennuis s'accumulent sur son dos sans jamais lui porter préjudice, et qu'une soudaine séries de bonnes nouvelles le sortent de toutes les mouises (sauf celle de la drogue qu'un épilogue moral bâclé aura pour tâche de nous transmettre).
Avec ses airs d'histoire vraie (ce n'en est pas une) et un Cage qui joue bien le maniaque sans pour autant s'éviter l'écueil de paraître dissonant, Bad Lieutenant peine à faire valoir la place centrale que tient la drogue, et sa moralité ne tient pas debout. Le bayou nous accroche par la force d'être là, toujours présent, toujours gluant, nous faisant nous habituer à son zonzonnement agaçant comme à celui d'un moustique, mais on n'a pas à remercier la conscience topographique d'Herzog pour cela. Malgré le préjugé positif que j'ai emmagasiné à son encontre, Bad Lieutenant est pour moi un accroc dans les mailles cinématographiques qu'il tisse depuis 50 ans.
septiemeartetdemi.com
Nicolas Cage a décoller en jouant des personnages durs mais fleur de peau et surtout un brun déjanté et comme possédé. Il y a eu Leaving Las Vegas, Volte face, 8mm et maintenant le lieutenant Terence McDonagh de Bad Lieutenant. Ce brun de folie qui va si bien à Nicolas Cage porte cette enquête policière sur fond du désastre laissé par l'ouragan Katrina. Herzog profite de cette intrigue pour dénoncer subtilement par l'image, sans jugements, le drame social'humain et politique qui s'est joué à la nouvelle orléans. Subtilement car l'enquête ne s'arrête pas pour autant, pas de contemplations ni de longues plaintes. C'est l'enquête qui prime.En second rôle qui rappelle celui de La nuit nous appartient, Eva Mendes, un cran en dessous quand même, est plus que convaincante. Alors pourquoi deux étoiles? Parce que sans ses bons points, ce Bad Lieutenant aurait été un navet de deuxième partie de soirée le samedi soir sur la Tnt. Il n'en reste pas plus qu'un polar banal aux formes soignées mais sans véritable fond. Une enquête sans grands moments que l'on oublie vite.
Totalement barré et dérangé, plutôt dérangeant d'ailleurs, un film qui vire à l'exercice de style pour le réalisateur et son interprète - beaucoup trop par ailleurs. On appréciera l'effort, moins le résultat. Car il faut l'avouer, même s'il y a des choses intéressantes il n'en demeure pas moins un film chiant, beaucoup trop long mais surtout avec une intrigue limitée. Dommage car d'un autre côté il y a longtemps que l'on n'avait pas vu Nicolas Cage en si grande forme. Les seconds rôles font quasiment de la figuration (à l'exception notable d'Eva Mendes, contrairement à Val Kilmer). Parfois jouissif mais rarement percutant, un film inégal...
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