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    Playtime
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    114 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 janvier 2012
    Un Tati assez personnel, peut être le plus engagé ... les gags sont hilarants, les décors et le visuel plus réussi que jamais, le rythme parfaitement maitrisé, la poésie toujours aussi présente ... un des meilleurs Tati, bluffant et drolatique !
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2011
    Incroyable le nombre de détails, de mouvements à l'écran.. Un humour et un univers très spécial, comme d'habitude. Rien que pour la scène du restaurant ce film vaut le coup d'oeil. Vous ne verrez plus la ville de la même façon.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2014
    Film très ambitieux qui a coûté cher à Tati et son studio à cause de sa réalisation pointilleuse nécessitant de grands décors et beaucoup de temps. A l'écran cela se voit: tout est peaufiné (tempo parfait pour la musique, le ballet de personnage) et tout a été fait pour se rendre compte de l'ampleur des villes modernes notamment. Le spectateur est certes souvent émerveillé par ce travail titanesque et son rendu mais peut ressentir un certain ennui à cause de son côté froid et dénué en partie de dialogue et de scénario.
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    78 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2011
    Où est Hulot ? Où se cache t-il ? Dans quel petit coin de l'écran ? Derrière quel angle bétonné des immeubles impersonnels ? A l'intérieur de quel mouvement de foule de cette énorme jungle urbaine ? Le film commence par une vue sur un ciel bleu parsemé de nuages, et l'un des rares mouvements de caméra nous emmène devant un gratte-ciel d'un Paris futuriste, rétro, design, froid. Dans l'immeuble, une salle presque vide. A gauche, seul un couple d'âge mûr discute, d'une voix que l'on entend à peine. Des dialogues inaudibles, d'une importance minime, donc. Le sol est clair, brillant. Un homme passe, tourne, fait demi tour, puis encore une fois, tourne, avance, mouvements géométriques de ces pas et droit comme un "I", il semble attendre. Attendre quoi ? Qui ? On n'en saura rien. Il ne le dira pas. Il ne fera que ce taire, et marchera, toujours. Près de lui, un homme de ménage regarde par terre, lentement. Fixe ses pas. A-t-il fait des taches ? Le sol est-il aussi propre ? Eh bien oui. Tant pis. Une autre fois peut-être...Un brouhaha s'installe. La salle se remplit. Changement de plan. Les hommes, les femmes, les enfants, tous se placent dans le décor. Petit à petit, l'on découvre que nous sommes dans un aéroport. Le brouhaha continue, et l'on se met à chercher Hulot, nous spectateurs, parce que, arrêtons nos conneries, c'est quand même lui le héros...Est-ce lui là-bas, à gauche, de dos, plutôt grand, long manteau, chapeau en biais vissé sur la tête...Non...Peut-être lui, là-haut...Non plus...Tati installe un petit jeu de piste discret entre lui et nous, truffe chaque plans de gags visuels et sonores jamais appuyés, récompensant l'attention des plus attentifs. Hulot fini bien par apparaître, à un moment, et là...Un doux nuage s'empare de l'écran, celui sur lequel il flotte, en rêveur poli, observateur de la société, des gens, des mouvements. Une âme de cinéaste, donc, l'âme même de Tati qui dessine, dans cette satire féroce, le naufrage humain de la modernisation, l'uniformisation, le standard, l'impersonnel. Le personnage observe, assis sur un fauteuil improbable, un homme automate, chaque geste à la sonorité millimétrée, exagérée, absurde. Il fixe aussi, dans cette exposition inutile, le culte de l'objet roi. Il écoute, évasif, moult propositions : "Achetez la porte inaudible !!", "Ne manquez pas le nouveau balai électrique !". Il nous fait croire, quelques secondes, qu'il ne juge pas ces gens, affolés à l'idée de posséder les nouveaux appareils derniers cris. Et pourtant, plusieurs fois, c'est la poésie qui l'emporte. Tati truque les plans, creuse les plafonds, traverse les murs, les vitres, filme d'incessants jeux de miroirs, donne à son film, parfois, des airs de film muet...Playtime à toutes les qualités - et aussi les défauts - d'un film expérimental. Exit tout suspense, tout retournement, tout scénario qui se tient, mais pourtant, l'on ne s'ennuie jamais. Il y a assez de trouvailles, de travail graphique et sonore que l'on ne peut que s'incliner. Car Tati a recréé le monde. Et sans explicitement le dévoiler, le quotidien des hommes. Dans leurs dialogues inaudibles, se racontent les journées passées, le moment présent, l'avenir... Hulot n'est pas le héros. Il n'est qu'un autre monsieur, qui ressort d’abord à l'écran car en dehors, en marge de la folie absurde de l'univers dans lequel il vit. Rien de plus. Le vrai héros, en fait, c'est... personne. Et sans doute un peu tout le monde aussi. Tati nous le dit, cela, dans les deux dernières scènes du film. La première : un restaurant se rempli. Petit à petit. La musique commence. Là, tout bascule. Plus rien n'est symétrique. Ni les pas. Ni les mouvements. Ni les regards. On se déchaîne. On se parle, très vite. On danse ensemble. On retrouve des gens que l'on connaît. On retrouve des gens que l'on ne connaît pas. On les présente à d'autres, qui nous présentent à d'autres... Durant cette longue nuit, Hulot se montre clairement plus à l'aise. Il se prête au jeu, fait la rencontre d'une jeune touriste américaine (Barbara Denek). Jusqu'au petit matin. C'est la deuxième. Là, on se dit au revoir. On se quitte, pleins de regrets, prêts à se revoir, en fixant les ballons rouges, jaunes ou bleus qui se hissent sur les façades incolores des immeubles. Ce sont deux scènes magnifiques, où Tati quitte l'expérimental pour fixer, plein de tendresse et de bonheur, l'humanité, la vraie, se voyant renaître au cœur d'une magique nuit de fête. 17/20.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 septembre 2011
    Tatilergique de naissance, je craignais ce nouvel épisode des aventures de Monsieur Hulot. Craintes justifiées, puisque l’on y retrouve toutes les caractéristiques traditionnelles du cinéma de Tati : extrême lenteur de l’intrigue, petits gags sans grand intérêt comique, dialogues mis au rebut pour renouer plus ou moins avec le cinéma muet… Autant dire que les quasi deux heures de film passent très lentement. Toutefois, deux passages sortent du lot et valent un petit détour. Primo, la sortie des bureaux. La créativité de Tati s’exprime alors avec une grande intelligence. La scène du strip-tease est particulièrement réussie. Second moment remarquable, la partie finale avec le manège. Il fallait y penser. Sans sauver le film d’un ennui mortel, ces deux passages lui confèrent tout de même un certain intérêt. Ils élèvent en tout cas « Play time » au rang de modèle de la satire urbanistico-modernico-sociale. Monsieur Hulot évolue dans un monde tristement gris, uniformisé, bruyant. Un univers dans lequel l’individu se trouve broyé par le béton et la foule urbaine. Aveuglée par la croyance dans le progrès technique et obnubilée par le gain, l’humanité en arrive à des aberrations sans nom, tel ce restaurant à moitié achevé qui accueille pourtant une multitude de clients.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2011
    Se veut critique du modernisme, des villes nouvelles, bureaux déshumanisés, appartements cages à poules, restaurants chics et tocs mais tourne vite en rond (comme le rond-point/manège de la scène finale). Absence de scénario, juste une suite de séquences que relient artificiellement deux personnages. Quelques gags mais noyés dans des cadrages en 70mm voulus par Tati et qui ne correspondent pas à son style et son humour plus intimistes. Exercice de style conceptuel ambitieux, horriblement long ; recherche de maîtrise formelle mais manque de chair. Tati est meilleur dans l’épure et la poésie : plutôt revoir Mon Oncle, bien meilleure et plus drôle "dénonciation" du modernisme.
    Ryce753
    Ryce753

    21 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juillet 2011
    Long, ennuyeux, rébarbatif, sans intérêt. Je ne comprend pas le soit disant génie de ce gars. Il n'y a aucune drôlerie, les personnages se parlent entre eux sans comprendre ce qu'ils disent. C'est inaudible mais en plus de cela c'est voulu, c'est le style Tati. Sans parler de la durée du film (2h00) pour simplement voir défiler des acteurs dans le vide, dans l'espace scénique. Les personnages vont, viennent, se croisent, repartent vers quoi, ver qui, je ne sais pas, y faut qu'on m'explique. Jacques Tati a, dans la plupart de ses films, l'habitude de filmer ses figurants, le quotidien, des plans et tout cela sans scénario ni même une présence de gags. C'est un peu comme si on se procurerai personnellement une caméra et qu'on irait dans un centre ville filmer les gens, les voitures, les vitrines de magasins, les feux rouges, les panneaux publicitaires, les chiens,etc comme ça sans réel but. Incompréhensible.
    Des gens comme Chaplin, de funès, laurel et hardy savaient faire rire en ne disant rien du tout mais seulement par la force de leur gestuelle et mimique visuelle innée. Il y avait au moins de vrais scénarios comiques dans leur film. Mais je pense que c'est pas comparable de différencier ses artistes avec Tati. Le cinéma de celui-ci n'a strictement rien avoir. Il a une dimension sans doute plus métaphysique (pour essayer de donner un semblant d'explication à ses films) Extrèmement déçu!
    bsalvert
    bsalvert

    409 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 juin 2011
    Ce film demande une attention toute particulière pour éviter d'en perdre la multitude de détails, mais il est vraiment dur de rester concentré.
    Akamaru
    Akamaru

    3 096 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2011
    Jacques Tati se ruina la santé et financièrement avec cette fable follement ambitieuse tournée en 70 mm."Play Time"(1967)est un petit miracle de cinéma.Il n'existe rien de commun.2 heures pleines de non-sens,sans fil narratif,où Tati critique vertement la société de consommation et l'uniformisation architecturale.Ses décors,grandioses,proches de la mégalomanie,adoptent un style futuriste,clinique,anguleux.Monsieur Hulot,l'alter-ego maladroit de Tati,ne manque pas de s'y perdre.Il y a de quoi être soufflé devant une direction artistique aux milliers de figurants,aux plans-séquences complexes,et aux discussions multiples.C'est comme si l'on assistait à une tranche de vie en direct.Le travail sur le montage sonore,et l'élaboration des nombreux moments saugrenus force aussi le respect.Tati était un visionnaire,qui misait tout sur le pouvoir de l'image.Malheureusement,ses intentions sont souvent caduques,et il est bien difficile de demeurer attentif,devant un spectacle,certes bien vivant,mais totalement dépourvu d'enjeux dramatiques,scénaristiques et de personnages fixes.Il bouscule les repères,au point que ceux-ci peuvent se dissoudre dans cette oeuvre déconcertante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 avril 2011
    Personnellement, la scène du restaurant évoque à elle toute seule la joie de vivre des touristes américains dans la plus belle capitale du monde où la sympathie côtoie la bonne rigolade. Un pur moment de bonheur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mars 2011
    Jacques Tati livre avec Play Time une réflexion intéressante sur la société de consommation et la modernité. Parfaitement maitrisé sur le plan technique que ce soit au niveau des effets visuels et sonores, ce film est un régal pour les yeux et son statut de film culte n'est en rien usurpé. A voir absolument.
    Appeal
    Appeal

    157 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2013
    J'ai la fâcheuse tendance de vouloir comparer les oeuvres, de les classer, je ne peux pas penser un film sans penser à d'autres. Certains y gagnent, d'autres, comme Playtime, y perdent.

    Que n'ai-je pas aimé dans ce film? Outre le fait, un peu naïf, que j'aime beaucoup le côté très enfantin de Mon oncle mais aussi des Vacances de , ici le film est beaucoup plus adulte (sans pour autant être dans un sérieux ronflant), moins nostalgique mais plus expérimental. Un charme peut-être moins évident, moins accessible, qui m'a laissé hermétique un bon moment.

    Il y a des qualités certaines dans l'oeuvre de Tati. A commencer par l'univers créé, ce Paris moderne brillant et impersonnel, grandiose et superficiel. La Défense commence tout juste à exister que Tati l'imagine déjà aboutie. L'image est magnifique, la lumière fabuleuse, esthétiquement le film est irréprochable. Beaucoup de jeu avec les néons, avec les reflets, les transparences, la propreté, l'uniformité de ce monde moderne. Tati est un véritable inventeur, trouvant toujours des objets insolites pour faire rire son spectateur, mais aussi presque un visionnaire terre à terre : son monde futuriste est tout à fait crédible, et s'inscrit aussi bien dans son époque (la découverte de la consommation de masse dans les années 60) que dans notre époque actuelle.

    Aussi, il n'y a rien à redire des plans. Ses plans larges sont assez incroyables, notamment dans la dernière partie du film au restaurant. Il y a une multitude de détails à l'écran qui nécessitent une grande attention du spectateur pour tous les saisir. Chaque plan nous régale par la multitude de visions qu'il nous offre. C'est, je dirai, la qualité principal que j'ai relevé pour ce film : les multiples lectures que l'on peut en faire.

    Mais voila, pour revenir sur les défauts, je pourrai dire que j'ai trouvé le film pas forcément drôle. Souvent percutant, souvent juste, mais pas forcément hilarant. Le personnage de Tati, , ne semble pas trouver sa place. Certes, c'est bien le but recherché : ne se fait pas à ce monde moderne. Mais malgré tout, il n'arrive pas à jouer avec le décors, à jouer avec les autres; se fait discret, jusqu'à presque disparaître de l'écran...

    Enfin, il faut quand même que je justifie mon 7. Car ma déception ne doit pas faire tâche pour un film qui reste fabuleux. Playtime, c'est un monde parallèle complet, beau et laid, une ambiance certaine, surtout, c'est le produit d'un créateur de génie, largement inspiré quand il faut trouver de bonnes idées. Peu de réalisateurs pourraient se vanter d'un tel talent. Saluons le.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 mars 2011
    Absolument aucun intérêt.
    Comme beaucoup de films de ces années-là, les ressorts de l'humour ne fonctionnent plus. Autre chose, son message (l'épaisseur qui fait qu'un film signifie quelque chose) est clairement identifié dès les premières minutes et d'une nullité extrème : le film ne véhicule rien, est vide, pour amateurs de Fernand Raynaud uniquement.
    Il redonne de la vigueur à Benny Hill, cela dit.
    Louis-Auxile M.
    Louis-Auxile M.

    26 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2010
    Jacques Tati totalement incongru, fidèle à lui-même, avec son imper et sa pipe, cherche on ne sait qui pour on ne sait quoi et se perd avec le spectateur dans un Paris révolutionnaire. Même si on peut rêver divertissement plus distrayant, Playtime demeure une touchante réflexion sur la modernité urbaine. Pour ne rien gâter, la réalisation est -dans son style- une vraie réussite. A voir et à méditer.
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2010
    Dans la même veine que "Mon Oncle", "Playtime" s'inscrit dans le même registre que son prédécesseur. Une comédie qui joue dans les mêmes temps, avec beaucoup de sons, de situations déjantées, des personnages originaux et surtout un environnement au sommet de son art. Seulement, c'est justement ça qui nous laisse sur notre fin. Malgré une très bonne première partie, on fini par se rendre compte que tout se ressemble et qu' 1h30 aurait bien suffit pour nous exposer une histoire plutôt drôle et passionnante. Ceci dit, ce long métrage reste une bonne chose qu'il faut voir, pour tout public en plus. 13/20.
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