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    Playtime
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    114 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 décembre 2013
    Insomniaques chroniques, voici le remère idéal !

    Une chaîne du cable diffuse l'intégrale de Tati et j'ai pensé que c'était une bonne occasion pour parfaire ma culture cinéphile. Après 4 films, je ne comprends pas le plesbicite que suscite ce réalisateur . Alors certes il faut reconnaître à Tati quelques trouvailles au niveau de la réalisation mais pour le reste, quel ennui. Il n'y a pas de scénario, pas ou peu de dialogues, des longueurs soporifiques et ce n'est même pas un tout petit peu drôle (alors qu'on nous vend ça comme une comédie). A mes yeux, Tati c'est comme une toile de Poliakof, on ne comprend pas ce que l'auteur essaie de nous dire. L'oeuvre de Tati, c'est la grande escroquerie du septième art, à part peut-être "Mon Oncle" tout juste moyen. Une chose est sûre, je ne regarderai pas les 2 films restant, tant pis pour ma culture.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    "Playtime" est un pur condensé de poésie, aux idées de mise en scènes incalculables. Malgré tout, le film rencontre un problème de longueur évident en s'appuyant plus sur des situations que sur un vrai scénario. Tati finit par globalement ennuyer le spectateur. Beaucoup de sincérité et de talent, mais presque une heure de trop.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Playtime est un chef-d’œuvre particulièrement difficile à assimiler. Je comprends qu'il ait subit un échec commercial à sa sortie. S'il est pourtant innovant sur de nombreux points et que sa technique est totalement parfaite, son, image, lumière, cadrage, ses gags tombent par nuées et désorientent le spectateur. Film expérimental, parut-il trop tôt ou bien trop tard pour être reconnu par le public ? C'est très difficile à dire. Contrairement à Chaplin qui revint au conformisme avec le parlant, Tati vécut mal cet échec et n'accepta pas de se refaire en entreprenant des films moins difficiles. Il fut entraîné sur une pente déclinante. Dommage !
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2013
    Après le succès de Mon oncle, Tati a mis neuf ans pour sortir un nouveau film : Playtime. Mais contrairement au précédent, Playtime s'est révélé un échec financier qui entrainera la faillite de la société qu'avait fondée Tati. Le réalisateur fut traumatisé par cet échec pourtant celui-ci est compréhensible. En effet, en traitant les grandes villes (aéroport, building, grands restaurants...), il accentue ici la description de la déshumanisation provoquée le modernisme à un point tel que le film lui-même semble déshumanisé. Les surfaces de couleurs unies du décor, pendant la première heure, entrainent une monotonie visuelle qui peut créer un sentiment d'ennui chez le spectateur. D'ailleurs, on peut se demander si ce travail sur des surfaces de couleurs unies n'a pas inspiré George Lucas pour THX 1138 (film qui donne également une impression de monotonie visuelle).
    La déshumanisation apparait également dans les personnages. Ainsi, même le personnage de M. Hulot semble être Monsieur-Tout-le-monde car on retrouve des tas de faux M. Hulot à travers le film portant les mêmes vêtements que notre héros. De plus, Hulot croise tout au long du film des gens le connaissant, ce qui laisse à penser qu'il est bien Monsieur-Tout-le-monde. Enfin, le fait que Hulot (absent d'ailleurs dans de nombreuses longues séquences) se comporte plus souvent comme un spectateur que comme un personnage ayant un rôle dans l'action renforce cette aspect déshumanisé.
    Cet aspect glacial apparait également dans la première heure de film par l'absence quasi-totale de musique.
    Dans la seconde heure du film, l'aspect glacial disparait un peu (il y a plus de couleurs différentes, les personnages sont moins robotisés, la musique est beaucoup plus présente bien que n'ayant pas de thème principal...) mais le spectateur a tout de même du mal à rentrer dans le film.
    Playtime est donc un étrange film où le fait d'avoir réussi son but (montrer un monde déshumanisé) provoque l'ennui chez le spectateur, malgré une science du cadrage très visible.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    326 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2013
    J'ai d'abord été séduit par ce "Playtime". Ce petit coté naïf, cette absence de dialogue, les gags discrets d'une imagination débordante et les décors remplient de figurants qui fourmillent de petits détails imperceptibles. Puis, très vite, j'ai trouvé que le film commençait à tourner un peu en rond. Je me suis aperçu que ces gags, qui me semblait si délicieux à prime abord me faisait uniquement sourire à défaut de me faire rire. En un mot, je me suis fais un peu chier, mais tout en étant conscient de l'immense talent de Jacques Tati.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2013
    C'est le film qui a plongé Tati et son studio dans la faillite. Il renouvelle sa vision de la modernité en écartant les déjà-vus sur les classes snobs en se concentrant sur l'industrie. Il montre ainsi encore avec brio la mécanisation de l'homme, dans un temple gris et spacieux, où marchent aveuglément les employés : la direction artistique est à saluer par ses inventions architecturales, en particulier les appartements vitrés où l'intimité n'existe plus. Les bouchons de circulation sont transformés en ballets et les lampadaires sublimement métaphorisés avec le muguet. Tati est donc un cinéaste qui maîtrise le sens de la poésie visuelle. Seulement, il semble se mettre à distance de son personnage principal pour montrer plus de séquences avec les représentants de la ville moderne. Hulot se fond donc dans la masse, et nous le confondons avec d'autres personnes qui portent la même tenue que lui. Hulot est perdu dans ce monde, cette transition de l'âge adulte sérieux et responsable, où tous les enfants ont disparu. Ce changement est désarmant pour l'habitué de Tati. Ses deux films précédents privilégiaient son héros, alors qu'ici il l'abandonne, ne lui donne plus de guide, les gags sont toujours drôles mais se font rares, la deuxième partie s'étire trop ( le bal du restaurant chic est interminable ) ; il n y a plus vraiment d'histoire, l'errance a pris le dessus. Tati a réalise un film pessimiste, qui peut sonner le glas de son personnage, perdu dans le labyrinthe du monde industriel et adulte.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2012
    Je ne suis pas un très grand fan naturel (si je peux employer ce terme !!!) de Jacques Tati même si mon côté cinéphilique ne peut que reconnaître des grandes qualités uniques à son oeuvre. Jusqu'ici je n'ai jamais abordé ce qui est son film le plus ambitieux, de loin le plus coûteux, le plus géant, celui qui dépasse de très loin toutes les limites, de peur de m'ennuyer sérieusement. Et cette crainte de m'ennuyer n'était pas totalement infondée car c'est un peu le cas. Pour y aller carrément, il y a même des moments où j'ai décroché. Il y a une réflexion intéressante sur l'impersonnalité de l'urbanisation à travers des décors à ce point énormes et détaillés qu'on est obligé d'admirer et où pourtant grâce à une utilisation habile des accessoires on peut trouver des touches d'humanité et des gags visuels originaux ; chaque figurant est dirigé au millimètre, mais le fait est que l'ensemble soit assez languissant. Enfin bref je suis dans l'impression gênante que ce n'est pas le film qui n'a pas su se faire apprécier de moi mais moi qui n'ait pas su apprécier le film.
    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2012
    Une mise en scène toujours aussi soignée, mais quelques scènes dont les longueur mènent à l'ennui.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Quel film! Avec «Playtime», Jacques Tati est véritablement au sommet de son art de comédien et de metteur en scène. Sa maîtrise formelle est éblouissante : il tourne en 70mm non par prétention, comme ça a été souvent dénoncé, mais pour démultiplier les détails de son long métrage, d'une richesse étourdissante. Il accroît la profondeur de ses plans, traversés par un nombre incroyable de gags simultanés, il se joue des perspectives, divise son cadre à sa guise, s'amuse avec tous les éléments de notre vie quotidienne, des sons aux couleurs en passant par les attitudes ou les conversations... Mais Tati est bien plus qu'un amuseur, il possède un véritable regard, certes d'observateur et de styliste, mais aussi d'humaniste. Comment retrouver un peu d'humanité dans ce monde asseptisé qu'est devenu le nôtre? La réponse est amenée au travers de l'inimitable M. Hulot, véritable élément pertubateur de ce système complexe et absurde (quand il n'est pas inquiétant) qu'est la modernité, le « progrès ». Poli et maladroit, gêné et naïf, il traverse avec hésitation l'écran de sa démarche inimitable, sorte de Buster Keaton des temps modernes, et véritable bouffée d'air frais parmi tous ces personnages désincarnés. La sensibilité de Jacques Tati était unique, mélange de tendresse et de pudeur mais aussi d'intelligence et de lucidité, et il nous manque d'autant plus aujourd'hui. Et quel réalisateur il fut! Un des rares à avoir véritablement compris les possibilités du cinématographe et du pouvoir évocateur (et comique!) des images et des sons. Le chef-d'oeuvre d'un des grands maîtres du 7e art. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 avril 2012
    "Playtime", le projet pharaonique de Tati. 3 ans de tournage, un budget qui dépasserait largement les 30 millions d'euros actuels, et au final, un flop commercial. Et surtout, un chef d'oeuvre d'humour typiquement tatiesque et une leçon de cinéma. Comme d'habitude chez Tati, l'intrigue est maigre et vague et les dialogues sont peu importants (et en partie en anglais et en allemand non sous-titrés). Ici, Hulot n'est que le fil conducteur du film, de nombreuses scènes se passent sans lui ; Tati s'en amuse d'ailleurs en intégrant dans son film des personnages que l'on prend à tort pour Hulot. Le film est organisé en six séquences, la plus mémorable étant selon moi celle des bureaux, avec une mise en scène mettant en avant la géométrie des décors, jouant avec les apparences (sonores, visuelles) et s'appuyant sur des comédiens admirablement dirigés. La séquences des appartements-vitrines est également magnifique. Celle de la Royal Garden, bien que plus burlesque, est aussi la plus difficile à appréhender ; elle inspira Blake Edwards pour sa "Party". Les gags sont nombreux, certains très visibles (surtout pour la Royal Garden), la plupart très discrets : il y en a même souvent plusieurs dans le même plan, dans des petits coins reculés pendant qu'on regarde ailleurs. Il est impossible d'apprécier Tati, et surtout "Playtime", en restant passif : Tati fait appel à l'intelligence de ses spectateurs. Un des plus grands films sur la ville.
    Machriasi
    Machriasi

    11 abonnés 629 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 septembre 2012
    Je n'ai pas aimé ce film peut etre qu'il a trop mal vieilli mais il etait difficile a suivre presque pas de dialogues une histoire pas tres interessante et pourtant en lisant le synopsis ca avait l'air genial au final ca s'est revelé tres long et ennuyeux
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    C'est le deuxième film de Tati que je regarde après "les Vacances de Monsieur hulot".

    Je crois que son cinéma n'est pas pour moi.

    Même si je reconnais des qualités à "Playtime" qui critique la société moderne, l'organisation qui en fait créé un grand foutoir, les immeubles, les touristes, les employés de bureaux qui marchent dans la rue et les gens qui font tous la même chose en rentrant du travail en regardant la tv.

    Le film dit pleins de choses sans qu'il n'y ai d'histoire, pourtant c'est parfois ennuyeux à regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2012
    Un des films les plus grandiose que j'ai vu. Dommage que ce fut un naufrage financier en son temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2012
    Décidément après Le Cirque de Chaplin, La porte du paradis de Cimino et maintenant Playtime en ce moment je collectionne les chef d'œuvres maudits soit parce qu'ils ont eut un tournage difficile ou ont été des bides monumentaux ou les deux. Pour Playtime c'est les deux. Avec Playtime Tati réalise le film le plus ambitieux de sa carrière et probablement l'un des films les plus ambitieux du cinema français: le tournage dureras 3 ans, Tati feras construire une mini-ville (deux vrais immeubles seront construit, une route, et plusieurs morceaux de décors assez conséquent). En plus du gigantisme du décors Tati décide de filmer en 70 mm donc un écran très large qu'il pourras saturer de détail, pour proposer une expérience cinématographique inédite. Le perfectionnisme de Tati sur ce film pourrait renvoyer Stanley Kubrick au rang d'un aimable amateurs, il est allé jusqu'à retourner a la fin du tournage, des plans mis en boite au tout début du tournage parce que le cadrage ne le satisfaisait pas (son équipe technique le surnommé Tatillon). A sa sortie le film est un échec commercial total qui ruineras le cinéaste lui feras perdre les droits de ses films et même si il pourras réalisé Traffic et Parade il ne retrouveras jamais son indépendance et ne recevras jamais l'aide dont il aurait eut besoin.

    Playtime est donc un film légendaire que j'avais déjà vu il y a longtemps et que je n'avais pas vraiment apprécier (malgré mon immense admiration pour Les vacances de monsieur Hulot et Mon oncle) probablement parce que j'étais trop jeune , en effet même si elles étaient relativement minimaliste Mon Oncle et Les vacances de monsieur Hulot possédait une trame narrative plus ou moins développé et surtout Monsieur Hulot était toujours un personnage très présent auquel on pouvait s'identifier, ici il n'est plus qu'un fil conducteur assez mince et il partage ce rôle avec une touriste américaine. Quand a la trame narrative il n'y en a tout simplement aucune, une série de tableau illustrant la vie dans une grande ville moderne (en l'occurrence Paris) traversé par monsieur Hulot et par une touriste américaine qui voyage en groupe.
    On dit souvent que Tati est un critique de la modernité, effectivement la vision des box d'entreprise, des appartements/aquarium qu'on peut observer depuis la rue et la grisaille de ces immeuble moderne donne une image glaçante de la dite modernité et pourtant Tati éprouve une véritable fascination esthétique pour cette modernité, faisant de chaque plan un univers de couleur, de ligne, de courbe et de formes géométrique, ce qui fait de Playtime un objet d'art abstrait, un film avant gardiste et presque expérimentale. En plus de cette fascination esthétique jamais Tati ne cède au désespoir ou a l'aigreur, car même si il épingle les dérives et la déshumanisation de cette société il ne perd jamais de vue son humour burlesque et décalés et surtout le final est rempli d'espoir et d'humanisme. Les formes grises, strictes et impersonnelles de l'aéroport et des bureaux se diluent petit a petit au fur et a mesure que l'on avance dans le film les ligne rigide devenant de plus en plus courbe jusqu'à culminé dans la scéne du royal garden restaurant chic qui ouvre ses portes alors que toutes la bonne bourgeoisie s'y est donné rendez vous, ce beau monde va perdre de son allure guindé emporter par le jazz dans une danse effrénés tandis que le restaurant va semble presque s'autodétruire: une partie du plafond s'effondre, les costumes des serveurs se déchire (et les serveurs n'ont pas de formation hôtelière), Hulot brise la porte de verre du restaurant et n'importe qui peut rentrer finalement la soirée s'achève dans un grand éclat de rire et de joie ou les distinction sociale semble s'être totalement effacé. Cette scéne est pour moi porteuse d'un véritable espoir quelques soit la rigidité des règles et des carcans qu'on lui impose l'homme seras toujours en mesure de s'en libérer.

    Voila donc Playtime est un chef d'oeuvre absolu, un film absolument merveilleux, une des choses les plus ahurissantes et les plus inventives que l'on est jamais vu dans le cinema français (parlant bien sur, il y a aussi Le Napoléon d'Abel Gance), une création plastique qui lorgne du côté de l'abstraction, un univers sonore absolument fascinant ou le dialogue n'est qu'un bruit d'ambiance comme un autre, pas toujours distinct et rarement utile. Et un monument de burlesque et tout simplement un des plus grand film de tous les temps et un des films préférés de David Lynch.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2012
    Play Time, véritable oeuvre visionnaire considérée par beaucoup comme le grand chef d'oeuvre de Jacques Tati, s'est avérée très décevante à mes yeux. Semblant dénué d'un quelconque scénario et à la mise en scène plus qu'atypique, le film paraît très, très long. Mr Hulot, le célèbre personnage de Tati, est ici réduit à un moindre second rôle, pas plus important que les nombreux touristes qui occupent Tativille au cours du film. Et pourtant, le début était plutôt bien réussi, dans l'entreprise aux allures futuristes. Hélas, il n'aura pas fallu longtemps pour que l'intrigue s'égare peu à peu, laissant place à un profond ennui. Play Time n'aura pas eu le même effet que les Vacances de Mr Hulot.
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