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    Playtime
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    3,8
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    114 critiques spectateurs

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    gandalf001
    gandalf001

    18 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 février 2016
    Playtime a vraiment mal vieilli. La longueur, la répétition de gag, le style et l'absence de dialogues rendent le film difficile à apprécier. Il y a beaucoup de détail et de bonnes idées mais le non sens et l'ennui prennent rapidement le dessus. Il existe beaucoup de films de cette époque bien meilleur.
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2016
    Il avait malheureusement tout compris avant tout le monde. "Playtime" est un récit sur la standardisation du veille occident. C'est Paris qui est étroitement visé. Les prémices du quartier de la Défense, en plus caustique. La pitrerie légendaire, mêlé à une oeuvre visionnaire. Une filmographie a chercher les failles de notre système. Jacques Tati aurait surement adoré faire la satire du XXIème siècle. A montrer aux jeunes enfants sans modération.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juin 2015
    Étrange destin que celui du nom "Tati", si vous en parlez aujourd'hui autours de vous, neuf personnes sur dix vous dirons que c'est très commode pour se vêtir à pas cher! Douce ironie pour un cinéaste qui n'aura eu de cesse de pointer du doigt la paradoxale déshumanisation d'une société qui sacrifie tout à l'uniformisation et à l'art déco. Car oui, sympathiques lecteurs de moins de 30 piges, Tati n'est pas seulement synonymes de "motif vichy" et de "tee-shirt à 2 euros", c'est avant tout le nom de l'un de nos trois plus grands réalisateurs tricolores, avec Melville et Clouzot. Pour vous donner une idée du talent du monsieur, on peut dire de lui, avec le recul, que c'est notre Chaplin à nous. Ou notre Blake Edwards. Voire notre Terry Gilliam. Oui, rien que ça bande d'incultes! Un nom, donc, qui évoque illico aux gourmets de la toile des classiques intemporels (Jour de fête, Les vacances de monsieur Hulot, Mon oncle) et qui rappelle également à la mémoire des cinéphiles un peu curieux des titres moins côtés mais tout aussi intéressants et injustement boudés par notre mémoire collective ("Parade" et surtout "Trafic", symphonie burlesque et mécanique qui mérite vraiment d'être redécouverte).
    "Playtime" est incontestablement le plus ambitieux de ses films: un budget colossal (construire une ville complète en studio est tout de même une chose assez rare pour être soulignée) plus d'un an de tournage, une préparation et un réglage des plans séquences qui relève de l'horlogerie suisse!
    Que ce soit d'un point de vue visuel ou scénaristique, il est dur de trouver comédie plus aboutie que celle-ci: Chaque image, chaque cadre est composé avec une minutie hallucinante. Il y a toujours un personnage dont on peut suivre les péripéties d'un plan à l'autre, toujours un détail jouissif dont l'apparente discrétion cache un calcul précis et un minutage hors normes. Alors certes, certains dénonceront le côté hermétique et la froideur de l'univers ainsi créé, mais tout le propos est là: la chaleur humaine et l'authenticité nous sautent régulièrement aux yeux grâce à des bévues et quiproquos qui sont le meilleur moyen d'espérer qu'une société muette, aseptisée et lisse (où les monuments parisiens sont réduits à de simples reflets dans le verre omniprésent de l'urbanisme échevelé) ne pourra jamais étouffer complètement l'individu lui-même et tout ce qui fait sa singularité.
    Certains gags, dont celui de la poignée de porte du restaurant, sont toujours parmi les meilleurs que l'on puisse voir. Bref "Playtime" est un film si riche qu'il faudrait le voir vingt fois pour en saisir toutes les subtilités de mise en scène. Virtuose, visionnaire et intégralement hilarant, un chef-d'oeuvre total, mais qui malheureusement paraîtra de plus en plus désuet pour des générations de crétins hypnotisées par le gros Vin Diesel sautant en voiture d'un gratte-ciel à un autre!
    Caine78
    Caine78

    6 712 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2015
    Difficile de critiquer un tel film : d'un côté on imagine le travail colossal de Jacques Tati, avec ses décors incroyables, certaines trouvailles étonnantes et une mélancolie parfois touchante. Mais je vais être honnête : pour moi, « Playtime » n'a pas été loin de la torture. Un gag qui fonctionne, parfait. Sauf que Tati le répète une, deux, trois, quatre, cinq fois, si bien que rapidement je frôle l'overdose. De plus, je n'ai finalement été que rarement sensible à ce type d'humour, beaucoup trop basé donc sur la répétition et laissant finalement très peu de place pour le plaisir du spectateur. Alors une fois de plus, il n'est pas question de tout jeter : on sent qu'il y a beaucoup de talent derrière, on pourrait même parler de brio tant l'œuvre ne ressemble à rien qui ait été fait auparavant. J'entends parfaitement cela, mais moi, quand je m'ennuie (et pas qu'un peu), j'ai du mal à être indulgent, et aussi fascinant l'œuvre puisse t-elle être à certains égards, le fait de ne rien raconter et de brasser autant de vide à travers un scénario ne s'appuyant que sur un comique infiniment inégal est pour moi rédhibitoire. L'échec commercial peut ainsi paraître sévère, il n'en reste pas moins compréhensible.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2015
    Assez déçu par ce film.. D'habitude j'adore son travail, mais je pensais qu'il allait être mieux. C'est une critique acerbe de la société de consommation, de la société moderne, c'est assez bien montré, ça c'est indéniable. Certains plans sont évocateurs, très bien choisis et assez drôles. Mais le rythme du film est trop lent, et j'ai beaucoup moins ri qu'avec "Mon oncle" et "Les vacances de Mr Hulot"
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 novembre 2014
    Déjà pas fan de l'humour de Tati et de ses deux précédents longs métrages, "les vacances de monsieur Hulot" et "mon oncle", "Playtime" reprend les mêmes ingrédients mais en zappant les quelques aspects positifs. Malheureusement, l'humour facile et potache est toujours là mais à cela s'ajoute une absence de rythme dans l'intrigue qui rend l'ensemble mortellement soporifique. Impossible de ne pas piquer du nez face à ces scènes à rallonge et rébarbatives. A réserver aux fans du cinéaste qui sont bizarrement nombreux. Encore une énigme de l'univers à résoudre...
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2014
    Sorti à l’origine en 1967, Playtime a droit à une seconde jeunesse avec cette version restaurée. Aujourd’hui encore ça reste une œuvre unique de la part de Jacques Tati (on n’ose alors imaginer l’impact qu’il avait à l’époque). Ceci n’est pas vraiment un film mais un tableau vivant où presque tous nos sens sont mis à contribution. Ça fourmille de petits détails visuels au point qu’on se dit qu’on est forcément passé à coté de quelque chose et qu’il faudra le revoir plus d’une fois. Au cœur d’une ville qu’on confondrait facilement avec New York si au détour de quelques reflets on n’apercevait pas la Tour Eiffel ou encore l’Arc de triomphe, on entrevoit également l’uniformisation de nos sociétés et le début de la consommation de masse. Culte tout simplement.
    Aurélie C
    Aurélie C

    60 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2014
    Découvrir le cinéma de Tati à travers ce film immense, c'est prendre le risque de ne pas saisir tout de suite la grandeur de son art, fondé sur un sens aigu de l'observation et une véritable fascination pour les bruits du monde qui nous entoure.
    Dans cette fresque citadine de presque deux heures, Tati nous embarque en spectateur d'un drôle de manège, mêlant touristes américaines, employés stressés (et stressants), ouvriers et petites gens, tous filmés au plus près de leurs émotions.
    Chaque plan regorge de détails amusants, étonnants, de situations gaguesques, de clins d’œil potaches... Une comédie humaine à savourer comme un bonbon acidulé et délicieusement rétro.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    43 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 août 2014
    Je ne remets pas en compte le talent de Tati dont je n'ai vu aucun film avant celui-ci, le personnage et le réalisateur m'intéresse. Et je ne peux pas dire non plus que tout est à jeter dans Playtime, loin de là. Mais en toute honnêteté, il fait partie des films que j'apprécie moyennement, dans lesquels je vois ce qu'il y a d'intéressant mais qui ne m'intéressent pas en eux-mêmes.

    Je vais commencer par ce que j'ai aimé : la mise en scène. L'idée du film c'est de créer les plans les plus larges possibles présentant des foules ou fourmilières humaines si on peut dire, dans des décors donnés (ça peut être de grands bureaux ou un restaurant moderne rempli à craquer de clients) afin de montrer toute l'absurdité de cette "population" et du monde moderne. Ce qui est bien c'est que le film ne va pas, par exemple, se concentrer sur un gag en particulier, mais il y en aura au contraire plusieurs dans l'image, ce qui donne un aspect chaotique intéressant et en adéquation avec ce que veut faire passer le film, particulièrement durant les scènes dans le restaurant qui ressemble à peu près à l'antre de la folie.

    Le film est assez comique, et je dois le dire m'a fait sourire à plusieurs reprises, parce que Monsieur Hulot est un personnage sympathique, et que certains gags fonctionnent bien. Ce côté absurde, assez poussé m'a permis de ne pas totalement décrocher.

    Mais malheureusement, ça a été dur. Je n'ai même pas grand chose à reprocher au film, ce n'est pas mal fait ou mauvais, ça ne m'a juste pas inspiré plus que ce que je viens de dire et m'a plongé dans l'ennui. Si je trouvais le début assez sympathique, à partir du moment où l'on entre dans le restaurant ça ne passe plus. J'en avais marre, je trouvais que ça tournait en rond, je n'avais qu'une envie c'était d'en sortir. Quand j'y pense, cette réaction donnerait plutôt raison à Tati, c'est peut-être l'effet qu'il voulait donner. Du coup quelque part c'est réussi, mais en temps qu'expérience de cinéma je n'ai pas accroché.

    Ça me fait penser à un film tiède, qui a de bonnes idées, de la mise en scène, mais qui est trop détaché du spectateur et pas encore assez poussé pour que je me plonge dedans.

    Bon, ça ne fait rien. Politique des auteurs ou pas, je regarderai d'autres Tati. Peut-être que j'aimerai. Mais Playtime ce n'est pas pour moi. Au suivant.

    Notez quand même, pour ceux qui aiment le film, que la restauration est belle.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2014
    1967, ou bientôt la fin des Trente Glorieuses. Révolution industrielle, retour du plein emploi, reconstruction totale de nombreux édifices. Les villes reprennent vie, et Tati est au sommet de son art. Il met trois ans à préparer son nouveau film, Playtime, bijoux comique et ingénieux mettant en scène le légendaire personnage de Monsieur Hulot. Celui-ci a rendez-vous avec un homme important, qu'il ne verra jamais.

    Très drôle, inventif et poétique, Playtime est un miracle d'inventivité. Une ville entière (Tativille) est construite près de Joinville pour créer un Paris futuriste, froid, impersonnel et sans âme. Une sorte de cousin éloigné du chef-d'œuvre Metropolis de Fritz Lang. Filmé en 70 mm pour embrasser le plus d'étendue possible, l'utilisation de l'espace est aussi ambitieuse qu'impressionnante. La précision obsessionnelle de l'artiste se retrouve dans chacun de ses cadrages, d'une symétrie parfaite et d'un souci du détail affolant. A côté de ces bâtisses imposantes, l'homme est ridiculement petit. Quant au spectateur, il est tout simplement perdu et sans repères à la vue de ces monstres de bétons ressemblant tous les uns aux autres.

    La Comtesse de Hong-Kong (1967) et Le Forum en Folie (1966) sont les dernières œuvres respectives de Chaplin et Keaton. Ironie du sort ? Peut-être, mais Jacques Tati est là pour assurer la descendance. Son comique burlesque arrive à dénoncer cette société de consommation de l'époque. Moins de slapstick, mais beaucoup de jeux visuels et sonores recherchés permettent à Playtime de devenir un gigantesque terrain de jeu ou chaque objet est propice à avoir une utilité narrative. Monsieur Hulot est un parfait intrus à côté de toute cette masse suivant toujours le même chemin. Et à l'inverse de ses deux modèles, il n'est jamais seul à l'image car la centaine de figurants fait partie intégrante de son travail recherchant sans cesse le dynamisme le plus pur.

    Avec le recul, nous savons tous qu'un chef-d'œuvre n'est pas forcément perçu comme tel à sa première sortie, et cela a malheureusement été le cas avec Playtime en 1967. Maison vendue, liquidation de sa société de production, vente aux enchères de ses films, Jacques Tati sort ruiné d'un film n'ayant pas marché malgré un coût considérable. Pourtant, il est aujourd'hui l'une des icônes du septième art et fait la fierté de la culture nationale. Les films plus forts que l'argent. L'art plus fort que la vie. Le cinéma plus fort que tout.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    Sens subtil de la mise en scène, Cadrage particulier et propre, décor original et évocateur, Tati a une vision, déjà à cette époque, de l'américanisation rampante, non seulement dans nos rues, nos immeubles mais aussi dans notre culture, notre mode de vie. Nous sommes à Paris tout au long de ce film et pourtant Paris, ses monuments, ne sont qu’aperçus que dans le reflet des vitres, comme une présence évanescente, une âme déjà envolée. Attention pour ceux peu habitués à Tati : il atteint ici le sommet du langoureux avec un film qui prend son temps pour mieux le magnifier.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2014
    Jacques Tati nous raconte à la fois l'angoisse et la fascination qu'exercent sur lui les bouleversements technologiques et l'évolution des modes de vie de la France urbaine des Trente Glorieuses : automatisation galopante, organisation scientifique du travail, publicité envahissante, internationalisation des canons artistiques,... Au milieu des années 60, rien n'est laissé au hasard, chaque geste, chaque mot a son utilité. Il est interdit de perdre de temps, et qui ne consomme pas est rapidement considéré comme suspect... Seul Monsieur Hulot, affublé de sa pipe légendaire, déboussolé devant cet étrange spectacle – il l'était déjà dans la maison ultra-contemporaine de Mon Oncle – reste fidèle à lui-même : maladroit, timide, tendre, ayant même le toupet de faire la cour à une jeune femme ! Un film extraordinaire, à la mesure de l'ambition d'un Tati qui alla jusqu'à recréer une ville de toute pièce pour les besoins de son film, entraînant sa société de production dans un des plus célèbres naufrages financiers de l'histoire du cinéma. La scène centrale du film, dans le restaurant « où il faut voir et être vu » et qui organise sa soirée inaugurale sans que rien ne soit vraiment au point, nous offre des irrésistibles scènes de burlesque pur. Un régal.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2014
    Cette comédie burlesque sur la modernité urbaine en marche raconte le voyage d'un groupe d'américaines de villes en villes, toutes identiques, modernes mais impersonnelles et plus précisément, leur escale à Paris. Les plans sont parfaitement cadrés, la photographie est splendide, de nombreux gags sont assez réussis mais le tout est un peu long, un peu trop répétitif.
    Bruno75010
    Bruno75010

    3 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2014
    Finalement, Tati n'a pas tellement changé depuis notre époque...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2015
    Il ne faut se méprendre: "Playtime" n'a rien d'un film léger. La standardisation, la mort, l'isolement, l'alcoolisme et la guerre demeurent des thèmes centraux dans l'oeuvre de Jacques Tati. Pourtant c'est ici plus qu'ailleurs que les vieux démons sont vaincus, non par une démonstration convaincante et bien ficelée mais par un rire, un rire savant qui se joue des formes, des sons, de la banalité, de lui-même; un rire qui n'a rien du rire des dieux, mais est au contraire un rire doux et attendri, un rire complaisant. C'est d'abord ce rire là qui nous libère d'une société qui nous détruit. Le film va cependant encore plus loin, installant son décor, telle "l'image cristal" (Deleuze) pratiquée par Visconti, dans un restaurant clairement bourgeois, et recréant tout, le décor se détruisant peu à peu pour donner place à la véritable image, celle qui naît de la joie diffuse, des fins de soirée où l'humanité oublie tous les rôles qu'elle a eu à jouer. C'est cette pulsion vitale, qui explose à la fin de Playtime, qui nous transforme, en faisant subitement réapparaître la vie, le bonheur (à travers ce merveilleux embouteillage), l'amour. C'est un émerveillement, rarement égalé. Comme le voulait Tati, le "le film commence après le film".
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