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    Playtime
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    114 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2012
    Décidément après Le Cirque de Chaplin, La porte du paradis de Cimino et maintenant Playtime en ce moment je collectionne les chef d'œuvres maudits soit parce qu'ils ont eut un tournage difficile ou ont été des bides monumentaux ou les deux. Pour Playtime c'est les deux. Avec Playtime Tati réalise le film le plus ambitieux de sa carrière et probablement l'un des films les plus ambitieux du cinema français: le tournage dureras 3 ans, Tati feras construire une mini-ville (deux vrais immeubles seront construit, une route, et plusieurs morceaux de décors assez conséquent). En plus du gigantisme du décors Tati décide de filmer en 70 mm donc un écran très large qu'il pourras saturer de détail, pour proposer une expérience cinématographique inédite. Le perfectionnisme de Tati sur ce film pourrait renvoyer Stanley Kubrick au rang d'un aimable amateurs, il est allé jusqu'à retourner a la fin du tournage, des plans mis en boite au tout début du tournage parce que le cadrage ne le satisfaisait pas (son équipe technique le surnommé Tatillon). A sa sortie le film est un échec commercial total qui ruineras le cinéaste lui feras perdre les droits de ses films et même si il pourras réalisé Traffic et Parade il ne retrouveras jamais son indépendance et ne recevras jamais l'aide dont il aurait eut besoin.

    Playtime est donc un film légendaire que j'avais déjà vu il y a longtemps et que je n'avais pas vraiment apprécier (malgré mon immense admiration pour Les vacances de monsieur Hulot et Mon oncle) probablement parce que j'étais trop jeune , en effet même si elles étaient relativement minimaliste Mon Oncle et Les vacances de monsieur Hulot possédait une trame narrative plus ou moins développé et surtout Monsieur Hulot était toujours un personnage très présent auquel on pouvait s'identifier, ici il n'est plus qu'un fil conducteur assez mince et il partage ce rôle avec une touriste américaine. Quand a la trame narrative il n'y en a tout simplement aucune, une série de tableau illustrant la vie dans une grande ville moderne (en l'occurrence Paris) traversé par monsieur Hulot et par une touriste américaine qui voyage en groupe.
    On dit souvent que Tati est un critique de la modernité, effectivement la vision des box d'entreprise, des appartements/aquarium qu'on peut observer depuis la rue et la grisaille de ces immeuble moderne donne une image glaçante de la dite modernité et pourtant Tati éprouve une véritable fascination esthétique pour cette modernité, faisant de chaque plan un univers de couleur, de ligne, de courbe et de formes géométrique, ce qui fait de Playtime un objet d'art abstrait, un film avant gardiste et presque expérimentale. En plus de cette fascination esthétique jamais Tati ne cède au désespoir ou a l'aigreur, car même si il épingle les dérives et la déshumanisation de cette société il ne perd jamais de vue son humour burlesque et décalés et surtout le final est rempli d'espoir et d'humanisme. Les formes grises, strictes et impersonnelles de l'aéroport et des bureaux se diluent petit a petit au fur et a mesure que l'on avance dans le film les ligne rigide devenant de plus en plus courbe jusqu'à culminé dans la scéne du royal garden restaurant chic qui ouvre ses portes alors que toutes la bonne bourgeoisie s'y est donné rendez vous, ce beau monde va perdre de son allure guindé emporter par le jazz dans une danse effrénés tandis que le restaurant va semble presque s'autodétruire: une partie du plafond s'effondre, les costumes des serveurs se déchire (et les serveurs n'ont pas de formation hôtelière), Hulot brise la porte de verre du restaurant et n'importe qui peut rentrer finalement la soirée s'achève dans un grand éclat de rire et de joie ou les distinction sociale semble s'être totalement effacé. Cette scéne est pour moi porteuse d'un véritable espoir quelques soit la rigidité des règles et des carcans qu'on lui impose l'homme seras toujours en mesure de s'en libérer.

    Voila donc Playtime est un chef d'oeuvre absolu, un film absolument merveilleux, une des choses les plus ahurissantes et les plus inventives que l'on est jamais vu dans le cinema français (parlant bien sur, il y a aussi Le Napoléon d'Abel Gance), une création plastique qui lorgne du côté de l'abstraction, un univers sonore absolument fascinant ou le dialogue n'est qu'un bruit d'ambiance comme un autre, pas toujours distinct et rarement utile. Et un monument de burlesque et tout simplement un des plus grand film de tous les temps et un des films préférés de David Lynch.
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    78 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2011
    Où est Hulot ? Où se cache t-il ? Dans quel petit coin de l'écran ? Derrière quel angle bétonné des immeubles impersonnels ? A l'intérieur de quel mouvement de foule de cette énorme jungle urbaine ? Le film commence par une vue sur un ciel bleu parsemé de nuages, et l'un des rares mouvements de caméra nous emmène devant un gratte-ciel d'un Paris futuriste, rétro, design, froid. Dans l'immeuble, une salle presque vide. A gauche, seul un couple d'âge mûr discute, d'une voix que l'on entend à peine. Des dialogues inaudibles, d'une importance minime, donc. Le sol est clair, brillant. Un homme passe, tourne, fait demi tour, puis encore une fois, tourne, avance, mouvements géométriques de ces pas et droit comme un "I", il semble attendre. Attendre quoi ? Qui ? On n'en saura rien. Il ne le dira pas. Il ne fera que ce taire, et marchera, toujours. Près de lui, un homme de ménage regarde par terre, lentement. Fixe ses pas. A-t-il fait des taches ? Le sol est-il aussi propre ? Eh bien oui. Tant pis. Une autre fois peut-être...Un brouhaha s'installe. La salle se remplit. Changement de plan. Les hommes, les femmes, les enfants, tous se placent dans le décor. Petit à petit, l'on découvre que nous sommes dans un aéroport. Le brouhaha continue, et l'on se met à chercher Hulot, nous spectateurs, parce que, arrêtons nos conneries, c'est quand même lui le héros...Est-ce lui là-bas, à gauche, de dos, plutôt grand, long manteau, chapeau en biais vissé sur la tête...Non...Peut-être lui, là-haut...Non plus...Tati installe un petit jeu de piste discret entre lui et nous, truffe chaque plans de gags visuels et sonores jamais appuyés, récompensant l'attention des plus attentifs. Hulot fini bien par apparaître, à un moment, et là...Un doux nuage s'empare de l'écran, celui sur lequel il flotte, en rêveur poli, observateur de la société, des gens, des mouvements. Une âme de cinéaste, donc, l'âme même de Tati qui dessine, dans cette satire féroce, le naufrage humain de la modernisation, l'uniformisation, le standard, l'impersonnel. Le personnage observe, assis sur un fauteuil improbable, un homme automate, chaque geste à la sonorité millimétrée, exagérée, absurde. Il fixe aussi, dans cette exposition inutile, le culte de l'objet roi. Il écoute, évasif, moult propositions : "Achetez la porte inaudible !!", "Ne manquez pas le nouveau balai électrique !". Il nous fait croire, quelques secondes, qu'il ne juge pas ces gens, affolés à l'idée de posséder les nouveaux appareils derniers cris. Et pourtant, plusieurs fois, c'est la poésie qui l'emporte. Tati truque les plans, creuse les plafonds, traverse les murs, les vitres, filme d'incessants jeux de miroirs, donne à son film, parfois, des airs de film muet...Playtime à toutes les qualités - et aussi les défauts - d'un film expérimental. Exit tout suspense, tout retournement, tout scénario qui se tient, mais pourtant, l'on ne s'ennuie jamais. Il y a assez de trouvailles, de travail graphique et sonore que l'on ne peut que s'incliner. Car Tati a recréé le monde. Et sans explicitement le dévoiler, le quotidien des hommes. Dans leurs dialogues inaudibles, se racontent les journées passées, le moment présent, l'avenir... Hulot n'est pas le héros. Il n'est qu'un autre monsieur, qui ressort d’abord à l'écran car en dehors, en marge de la folie absurde de l'univers dans lequel il vit. Rien de plus. Le vrai héros, en fait, c'est... personne. Et sans doute un peu tout le monde aussi. Tati nous le dit, cela, dans les deux dernières scènes du film. La première : un restaurant se rempli. Petit à petit. La musique commence. Là, tout bascule. Plus rien n'est symétrique. Ni les pas. Ni les mouvements. Ni les regards. On se déchaîne. On se parle, très vite. On danse ensemble. On retrouve des gens que l'on connaît. On retrouve des gens que l'on ne connaît pas. On les présente à d'autres, qui nous présentent à d'autres... Durant cette longue nuit, Hulot se montre clairement plus à l'aise. Il se prête au jeu, fait la rencontre d'une jeune touriste américaine (Barbara Denek). Jusqu'au petit matin. C'est la deuxième. Là, on se dit au revoir. On se quitte, pleins de regrets, prêts à se revoir, en fixant les ballons rouges, jaunes ou bleus qui se hissent sur les façades incolores des immeubles. Ce sont deux scènes magnifiques, où Tati quitte l'expérimental pour fixer, plein de tendresse et de bonheur, l'humanité, la vraie, se voyant renaître au cœur d'une magique nuit de fête. 17/20.
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2014
    Sorti à l’origine en 1967, Playtime a droit à une seconde jeunesse avec cette version restaurée. Aujourd’hui encore ça reste une œuvre unique de la part de Jacques Tati (on n’ose alors imaginer l’impact qu’il avait à l’époque). Ceci n’est pas vraiment un film mais un tableau vivant où presque tous nos sens sont mis à contribution. Ça fourmille de petits détails visuels au point qu’on se dit qu’on est forcément passé à coté de quelque chose et qu’il faudra le revoir plus d’une fois. Au cœur d’une ville qu’on confondrait facilement avec New York si au détour de quelques reflets on n’apercevait pas la Tour Eiffel ou encore l’Arc de triomphe, on entrevoit également l’uniformisation de nos sociétés et le début de la consommation de masse. Culte tout simplement.
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2014
    Au départ du film le concept est amusant et fonctionne parfaitement, puis ça se met à tourner en rond (c'est le cas de le dire) et trois quarts d'heure plus tard on en est toujours au même point, non seulement ça n'avance pas, mais ça on s'ennuie ferme. Ce film aurait pu faire un très bon court métrage d'une petite demi-heure avec une bonne note, mais ne m'a pas paru adapté à son format de 120 minutes. Quand on pense qu'un critique de Télérama a écrit de ce film qu'il était "le plus beau films du monde", c'est vraiment pas gentil pour Citizen Kane et pour Chantons sous la pluie...
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juillet 2010
    Tati dresse une critique intéressante de la société moderne complètement absurde.
    Le film est en fait une suite de séquences où le personnage qu'il interprète, Monsieur Hulot, vient perturber ce petit monde. On le voit ainsi successivement au restaurant / dans la rue / sur une piste de danse, où sa maladresse et sa naïveté tranchent dans un monde décrit comme de plus en plus déshumanisé. Le tout est renforcé par une mise en scène soignée et une photographie tout aussi sympathique.
    Mais le tout ne prend pas réellement. Il ne faut pas plus de dix minutes au spectateur pour comprendre quel est le propos de Tati. A partir de ce moment là, le réalisateur ne fait qu'enchaîner des séquences qui fonctionnent sur le même système. Le comique de répétition finit par trouver ses limites, et l'absence d'un quelconque fil rouge nuit complètement au film de Tati, qui se contente de filmer la même chose pendant 2 heures, avec le même propos, sans aucune progression.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2014
    Quand le cinéma d’anticipation devient le terreau du maitre du burlesque à française le résultat est une création artistique extrêmement ambitieuse et originale de par son avant-gardisme. L’image que donne Jacques Tati d’une mégapole futuriste à l’architecture froide et déshumanisée n’est en soit pas particulièrement innovante mais c’est la façon dont il réussit à faire fonctionner un scénario dépourvu de récit et de narration qui rend Playtime si déstabilisant. Construit à la façon d’une série de sketchs ayant lieu dans six endroits différents (l’aéroport, les bureaux, l’expo, l’appartement, le restaurant et les rues), le film souffre d’une terrible inégalité de rythme et d’efficacité comique entre chacune de ses parties. La qualité formelle est due à un travail pointilleux sur la fabrication de ce Paris post-moderne (très logiquement nommé pendant le tournage Tativille) passant par d’immenses constructions géométriques et la direction chorégraphiée de centaines de figurants. Mais dans cette mise en scène millimétrée les sous-textes politiques et économiques du film (comme le fait que l’on y voit que des marques étrangères) sont imperceptibles. Malgré l’échec cuisant qu’il connut à sa sortie au point d’avoir ruiné Tati et qu’il reste encore aujourd’hui très hermétique, ce film est au fil des années devenu un modèle pour de nombreux réalisateurs, de Blake Edwards à Wes Anderson.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 septembre 2011
    Tatilergique de naissance, je craignais ce nouvel épisode des aventures de Monsieur Hulot. Craintes justifiées, puisque l’on y retrouve toutes les caractéristiques traditionnelles du cinéma de Tati : extrême lenteur de l’intrigue, petits gags sans grand intérêt comique, dialogues mis au rebut pour renouer plus ou moins avec le cinéma muet… Autant dire que les quasi deux heures de film passent très lentement. Toutefois, deux passages sortent du lot et valent un petit détour. Primo, la sortie des bureaux. La créativité de Tati s’exprime alors avec une grande intelligence. La scène du strip-tease est particulièrement réussie. Second moment remarquable, la partie finale avec le manège. Il fallait y penser. Sans sauver le film d’un ennui mortel, ces deux passages lui confèrent tout de même un certain intérêt. Ils élèvent en tout cas « Play time » au rang de modèle de la satire urbanistico-modernico-sociale. Monsieur Hulot évolue dans un monde tristement gris, uniformisé, bruyant. Un univers dans lequel l’individu se trouve broyé par le béton et la foule urbaine. Aveuglée par la croyance dans le progrès technique et obnubilée par le gain, l’humanité en arrive à des aberrations sans nom, tel ce restaurant à moitié achevé qui accueille pourtant une multitude de clients.
    Yetcha
    Yetcha

    880 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2014
    Particulier dans l'univers de Tati, Playtime a été très mal reçu à son époque et a plongé le réalisateur dans un marasme financier terrible dont il ne se relèvera jamais. Aujourd'hui ce qui nous saute au visage, c'est son extraordinaire modernité. Une vision du futur tellement vraie aujourd'hui. On saisie mieux l'incompréhension des contemporains de Tati face à cette œuvre, si particulière, si lisse et si profonde à la fois. Une œuvre iconoclaste de la part d'un iconoclaste du cinéma mondial et français. À découvrir pour tous...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2015
    Il ne faut se méprendre: "Playtime" n'a rien d'un film léger. La standardisation, la mort, l'isolement, l'alcoolisme et la guerre demeurent des thèmes centraux dans l'oeuvre de Jacques Tati. Pourtant c'est ici plus qu'ailleurs que les vieux démons sont vaincus, non par une démonstration convaincante et bien ficelée mais par un rire, un rire savant qui se joue des formes, des sons, de la banalité, de lui-même; un rire qui n'a rien du rire des dieux, mais est au contraire un rire doux et attendri, un rire complaisant. C'est d'abord ce rire là qui nous libère d'une société qui nous détruit. Le film va cependant encore plus loin, installant son décor, telle "l'image cristal" (Deleuze) pratiquée par Visconti, dans un restaurant clairement bourgeois, et recréant tout, le décor se détruisant peu à peu pour donner place à la véritable image, celle qui naît de la joie diffuse, des fins de soirée où l'humanité oublie tous les rôles qu'elle a eu à jouer. C'est cette pulsion vitale, qui explose à la fin de Playtime, qui nous transforme, en faisant subitement réapparaître la vie, le bonheur (à travers ce merveilleux embouteillage), l'amour. C'est un émerveillement, rarement égalé. Comme le voulait Tati, le "le film commence après le film".
    Louis-Auxile M.
    Louis-Auxile M.

    26 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2010
    Jacques Tati totalement incongru, fidèle à lui-même, avec son imper et sa pipe, cherche on ne sait qui pour on ne sait quoi et se perd avec le spectateur dans un Paris révolutionnaire. Même si on peut rêver divertissement plus distrayant, Playtime demeure une touchante réflexion sur la modernité urbaine. Pour ne rien gâter, la réalisation est -dans son style- une vraie réussite. A voir et à méditer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Visuellement époustouflant, encore aujourd'hui, cette rematerisation nous apporte une luminosité et un détail incroyable dans chaque (magnifique) plan de ce très grand film. Parfois hilarant, souvent grandiose, le film n'a pas pris une seule ride et nous emporte et nous emportera toujours dans son grand et génial délire !
    Ryce753
    Ryce753

    21 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juillet 2011
    Long, ennuyeux, rébarbatif, sans intérêt. Je ne comprend pas le soit disant génie de ce gars. Il n'y a aucune drôlerie, les personnages se parlent entre eux sans comprendre ce qu'ils disent. C'est inaudible mais en plus de cela c'est voulu, c'est le style Tati. Sans parler de la durée du film (2h00) pour simplement voir défiler des acteurs dans le vide, dans l'espace scénique. Les personnages vont, viennent, se croisent, repartent vers quoi, ver qui, je ne sais pas, y faut qu'on m'explique. Jacques Tati a, dans la plupart de ses films, l'habitude de filmer ses figurants, le quotidien, des plans et tout cela sans scénario ni même une présence de gags. C'est un peu comme si on se procurerai personnellement une caméra et qu'on irait dans un centre ville filmer les gens, les voitures, les vitrines de magasins, les feux rouges, les panneaux publicitaires, les chiens,etc comme ça sans réel but. Incompréhensible.
    Des gens comme Chaplin, de funès, laurel et hardy savaient faire rire en ne disant rien du tout mais seulement par la force de leur gestuelle et mimique visuelle innée. Il y avait au moins de vrais scénarios comiques dans leur film. Mais je pense que c'est pas comparable de différencier ses artistes avec Tati. Le cinéma de celui-ci n'a strictement rien avoir. Il a une dimension sans doute plus métaphysique (pour essayer de donner un semblant d'explication à ses films) Extrèmement déçu!
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2014
    Il est de bon ton d'aduler Tati. Ne pas aimer l'univers de Tati fait de vous une sorte de réac, pas sensible à la poésie et à la critique de la société de consommation du grandiose auteur. Seulement il ne m'a jamais fait rire ni même sourire..............une sorte de vide sidéral..........
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2012
    Je ne suis pas un très grand fan naturel (si je peux employer ce terme !!!) de Jacques Tati même si mon côté cinéphilique ne peut que reconnaître des grandes qualités uniques à son oeuvre. Jusqu'ici je n'ai jamais abordé ce qui est son film le plus ambitieux, de loin le plus coûteux, le plus géant, celui qui dépasse de très loin toutes les limites, de peur de m'ennuyer sérieusement. Et cette crainte de m'ennuyer n'était pas totalement infondée car c'est un peu le cas. Pour y aller carrément, il y a même des moments où j'ai décroché. Il y a une réflexion intéressante sur l'impersonnalité de l'urbanisation à travers des décors à ce point énormes et détaillés qu'on est obligé d'admirer et où pourtant grâce à une utilisation habile des accessoires on peut trouver des touches d'humanité et des gags visuels originaux ; chaque figurant est dirigé au millimètre, mais le fait est que l'ensemble soit assez languissant. Enfin bref je suis dans l'impression gênante que ce n'est pas le film qui n'a pas su se faire apprécier de moi mais moi qui n'ait pas su apprécier le film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 novembre 2007
    Un film d'une infinie poésie, que l'on ne se lasse pas de voir et de revoir. Chef d'oeuvre absolu.
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