Avis sur Ironmaster, la guerre du fer

Un nanar assez amusant à regarder pour son blondinet de héros musclé et inexpressif et pour Georges Eastman affublé de sa tête de lion (il ressemble à un gros nounours) de plus on y découvre que les femmes de la préhistoire sont très sexy mais passer un quart d'heure La Guerre du fer devient lassant tant ce film est mauvais.

Bon, alors j’avoue être un peu surpris quand même du caractère ultra-nanar de Ironmaster, la guerre du fer, car si en effet on n’évolue pas dans du fameux, on est loin d’être dans le désastre annoncé par les critiques précédentes.
Au casting, Sam Pasco, un inconnu qui hérite du rôle principal, essentiellement grâce à ses muscles. Pas vraiment crédible, je me suis tout de même étonné à lui trouver un certain charisme en dépit pourtant d’une perruque ridicule dont on peut d’ailleurs se demander l’utilité. Par rapport à d’autres musculeux de séries B ou de séries Z fauchées italiennes, comme Miles O’Keefe, Sam Pasco distille certes un monolithisme avéré, mais il a une présence et n’est pas trop fade. A ses côtés Elvire Audray voit son rôle massacré par un doublage français scandaleux, mais l’actrice, qui elles n’ont plus ne joue pas bien, apporte un charme certain. Elle est vraiment chou, et on aura une pensée pour elle puisqu’elle est décédée bien jeune à 40 ans. Pour le reste il y a quelques noms qui ne surprendront pas les amateurs de vieilles productions italiennes, comme George Eastman en méchant de service, qui s’avère le plus convaincant du lot. En revanche il y a quelques seconds rôles affligeants comme celui de Mogo !
Le scénario part sur une bonne idée, mais le traitement de Lenzi est tout à fait approximatif. En fait il envisage son film comme un petit divertissement au budget ric-rac, et ne se casse pas trop le bonbon pour offrir quelque chose qui surprenne, ne serait-ce qu’avec un peu de profondeur et d’émotion. A certes il y a bien le très philosophe Mogo avec sa métaphysique du pauvre, mais enfin c’est assez pathétique. Reste que le rythme est fun, et que les aberrations nombreuses sont parfois compensées par une tonalité plus sérieuse qui évite à Ironmaster de passer complétement à côté. Il y a du rebondissement, l’idée finale est amusante, et tout en n’évitant pas le ridicule Lenzi offre un spectacle qui bénéficie de son efficacité assez régulière dans le divertissement dynamique.
La réalisation est correcte. Lenzi ne nous sort rien d’original de son chapeau, mais l’action est assez bien menée (la séquence finale notamment), il y a un peu de violence graphique, du punch, et j’ai trouvé de fait la mise en scène plutôt convaincante. Les décors eux sont plus inégaux, avec des fonds qui ne font pas vraiment illusion, mais surtout c’est tout le travail sur les costumes et encore plus sur l’hygiène des acteurs qui peine à convaincre. Des hommes préhistoriques avec des moustaches comme s’ils venaient de sortir de chez le barbier par exemple, désolé mais ce n’est pas du tout crédible ! En revanche Ironmaster n’est pas vilain, avec une photographie assez lumineuse et naturelle, qui fait son office. Dommage que la bande son ne soit pas accrocheuse.
En fait Ironmaster est faible, certes. Mais enfin dans le genre il y a tout de même bien pire, et Lenzi parvient malgré tout, à offrir un film qui se laisse regarder pour un spectateur pas trop exigeant qui cherche une distraction rétro d’1 heure 30. Le rythme est plutôt bon, visuellement ce n’est pas si mal, mais il faut avouer qu’il y a aussi de gros plantages et des moments bouffons qui n’en font pas une grande réussite. 2.

UN NAVET A EVITER ABSOLUMENT. A la base une idée de scénario forte intéressante puisque le réalisateur U.Lenzi nous propose une histoire sur la découverte du fer par les hommes préhistoriques. Cette découverte (avec celle du feu) sera d’ailleurs l’un des tournants de notre évolution puisque par ses nombreuses utilisations (outils de travail, armes, ..), le fer améliorera le quotidien et la façon de vivre de nos ancêtres. Mais voilà, le résultat cinématographique est à coté de la plaque. Si vous pensez regarder quelque chose ressemblant au film « La Guerre du Feu », je vous préviens vous allez être sacrement déçus. Le réalisateur qui ne s’est certainement pas documenté sur le sujet, a pris sans aucun doute le spectateur pour un idiot. Son film n’a pas grand chose à voir avec la préhistoire et les Néandertaliens, à part peut-être les costumes ainsi que deux ou trois décors. Les personnages nous ressemblent trop physiquement et parlent aussi bien que nous. Ajoutons à cela, d’autres détails qui n’ont hélas rien à voir avec nos ancêtres préhistoriques plus préoccupés certainement à survivre que de leur propre esthétique : le héros est blond, sympa, super-musclé, fort, intelligent et sa copine est une pin-up blonde, mignonne avec un charme à poser dans le magazine préhistorique « Playboy » de l’époque. Les femmes de la tribu sont plutôt pas mal, agréables à regarder, de corpulence mince et pouvant postuler à un concours de Miss Néandertaliennes sans problème. Même si on peut pardonner que dans les années 80, les effets spéciaux n’étaient pas parfaitement maîtrisés, ici ils font vraiment amateurs, pauvres et sans le moindre moyen technique et financier. Bref, le tout s’additionne pour enfoncer encore plus le film dans l’abysse des nanars de l’histoire du cinéma. Devant cet océan de nullité, j’ai tenu à peine 30 minutes durant lesquelles j’ai quand même bien rigolé. A OUBLIER, sinon vous êtes comme moi, bon pour écrire une critique avec un magnifique 0 pointé.

Une chose est sûre les films italiens des années 70 n ont pas été gâté par les doublages français . Mais bon de toute façon celui ci n avait rien de bon de toute façon. C est vraiment mauvais de la réalisation au jeu d acteurs... Par contre c est étonnant de voir à quel points les hommes des cavernes aimaient être épilés de prêt, on se demande juste comment il faisaient
:-)

Ce film est un navet complet.J'ai tenu 10 minutes devant mon téléviseur et j'ai zappé.