Bleu d’enfer 2 est une deuxième mouture pâlichonne du 1. Ça tient quand même du téléfilm basique, sans grand atout.
Au casting un lot de jolis acteurs et actrices essayent de tenir la baraque. Honnêtement les deux héros sont des décalques du 1, les personnages sont rigoureusement les mêmes, et c’est assez problématique quand même, de faire une copie aussi visible. Après les interprètes assurent à peu près bien leur travail, et même si on pourra leur reprocher un certain monolithisme, c’est correct. Le méchant en revanche manque de charisme, et même si c’est peut-être voulu pour le rendre moins facile à identifier, désolé mais ça saute aux yeux quand même très vite. Au milieu de tout cela Marsha Thomason n’est pas très convaincante, avec un personnage qui peine à trouver sa place au milieu des autres.
Le scénario est typiquement celui d’un téléfilm. On retrouve là aussi des éléments du 1, mais tout est nettement en dessous. Vraiment peu d’action dans la première partie, beaucoup de personnages pas toujours utiles, finalement un dénouement tiède, il y a en plus pas mal d’incohérences ou de choses bancales qui viennent affadir l’ensemble. Après est-ce vraiment mauvais ? Ben disons que c’est très peu inventif, et sans grande ampleur. Quelqu’un qui n’aura pas vu le 1 trouvera peut-être un intérêt, pour les autres…
La réalisation est bonne. C’est un atout. Clairement les réalisateurs ont bien utilisé les décors, argument numéro 1 du métrage, ils offrent quelques scènes sous-marines décentes, et l’action, très limitée comme je l’ai dit, a au moins le mérite d’être à peu près bien menée. Donc bon Bleu d’enfer 2 s’en sort à peu près bien en l’espèce. Les décors et la photographie sont aussi de bons atouts pour le film. On retrouve la même ambiance que le 1 à ce niveau, et même si on est aussi inférieur à ce dernier ici, c’est quand même dépaysant et bien utilisé. La bande son est neutre, mais ce n’est pas un ratage, elle reste présente et colle bien aux images généralement.
En clair Bleu d’enfer 2 c’est un quasi remake du 1, un moyen d’étaler la sauce en reprenant une recette rodée : beaux gosses, jolies filles, décors paradisiaques, un peu d’action pour mâtiner le tout, et le résultat roule à peu près. En fait Bleu d’enfer 2 est trop tiède, souffre de la comparaison avec le 1, et sans être un franc ratage, il n’est qu’un divertissement timide. 2.