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Votre avis sur The Murderer ?
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Bonne série noire bien poisseuse. Bonne mise en scène, bons acteurs mais la fin traine un peu en longueur et le déchainement de violence de la deuxième partie est un peu superflu.
Requiemovies
Déjà convaincant avec The Chaser, Hong-jin Na confirme et surpasse son premier film avec The Murderer. Entre drame et thriller, le réalisateur sous ombrage géopolitique donne une saveur toute coréenne à son film. Réinventant quasiment la course-poursuite autant à pied que véhiculée, la trame tout du long se veut tendu et aiguisée. La violence, graphique, donnée à au film n’est pas d’une gratuité oppressante, parfois oscillant entre le légitime et le burlesque afin, dans une habilité toute mesurée, de désamorcer l’impact visuel de ces chairs coupées et déchiquetées. Une violence rurale renvoyant aux luttes les plus médiévales qu’il soit. The Murderer est âpre, au goût de l’acier, à la morale aiguisée et viscérale des destins écrits et incontournables de part nos cadres sociaux. Plus subtil et plus fort que son précédent, Hong-jin Na confirme que le cinéma asiatique a encore et toujours à apporter par une « poésie » d’une culture différente. Réflectif.
Ces pseudo-polars coréens se suivent et se ressemblent. Ils utilisent toujours la même recette : un fond social, un évènement qui dérape et une heure de violence sauvage rendue à peu près supportable par une bonne dose d’humour bouffon. "The Murderer" ne déroge pas à la règle. Prenant pour (anti)héros un Joseonjok, terme désignant une population de nord-coréens réfugiés en Chine qui mènent souvent une vie misérable, le réalisateur en profite pour dénoncer le trafic de clandestins, le pouvoir des mafias, la corruption publique et l’incompétence totale de la police. A part quelques scènes d’action tournées dans la pénombre par un chef op parkinsonien qui donnent bien vite le tournis, le brio de la mise en scène est indiscutable. Aussi bon dans la tension de l’attente que dans le déchainement des combats sanguinolents, Hong-Jin Na confirme le talent entrevu dans son précédent film, "The Chaser". En revanche, il s’englue vite dans une histoire confuse et très longue à laquelle on a tôt fait de ne plus rien comprendre. Le cinéma coréen, qui avait suscité un réel enthousiasme avec des thrillers intenses et brillants ("Old Boy", "The Host", "The Chaser", "Mother",…), semble avoir du mal à se renouveler et risque de devenir de plus en plus lassant.
La 1e heure est bien et l'intrigue captive jusqu'à la fin. En revanche, à partir de la 2e heure, les scènes d'action sont exagérées et trop longues. Ça en devient fatiguant.
Ayant l'habitude de me prendre une grosse claque par les films coréens (notamment avec Murderer, bonne surprise en ayant voulu voir celui-ci), j'ai été un peu déçu par ce dernier. Rien de bien folichon au niveau du scénario, mais sinon, le rythme est soutenu, les acteurs sont brillants et c'est bien filmé ! En bref, un bon divertissement.
Le réalisateur de l'exceptionnel "the chaser" revient avec quasiment le même film en plus vitaminé mais pas forcément meilleur. On retrouve l'idée de la poursuite et de la chasse à l'homme, mais celle-ci ressemble à un prétexte pour faire joujou avec des cascadeurs et des pyrotechniciens. On est bien loin de la psychologie des personnages de son premier film qui s'inscrivait dans la lignée de grands films noirs. Là on retrouve plus la patte des films comme "old boy" avec de la violence inutile dans un rythme haletant. Les scènes d'action sont certes efficaces mais noyées dans une intrigue trop complexe et peu attirante. Une petite déception en somme.
Au vu des nombreux éloges que le film a reçu je ne peux m'empêcher d'être déçu après avoir vu The Murderer au cinéma et très honnêtement je suis resté sur ma faim.
Je commencerais par les points forts. Tout d'abord l'histoire. Je l'ai trouvé vraiment prenante et le scenario est vraiment bien huilé. Le film se révèle comme étant un thriller tranrsposé dans un contexte de drame social. On y évoque la situation peu connue des Joseonjoks, des immigrés coréens vivant en Chine pour survivre. Le personnage principal est un de ces Joseonjoks qui doit repartir en Corée pour tuer un homme et ainsi éponger ses dettes, son interprète est vraiment très bon, il rend ce personnage humain et attachant. Globalement le casting tient vraiment la route et l'ambiance du film se montre très convaincante mais cependant je ne peux m'empêcher d'être déçu en observant le traitement accordé à la mise en scène.
Le film contient peu de scènes d'action et c'est tout à son honneur car celles-ci sont bâclées. Il y a des scènes tout simplement illisibles et pour moi l'un des critères qui rentrent en compte dans le niveau de jouissance des scènes d'action c'est bien la lisibilité. Dans ce domaine autant dire que la course-poursuite au milieu du film est totalement ratée et en prime c'est bourré d'incohérences (Enfin peut-être que c'est cohérent mais en tout cas c'est tellement mal filmé qu'on peut pas le voir). Pourtant hormis ça on sent qu'il y a du talent derrière la caméra car on a un réalisateur qui sait faire monter la tension même si il subsiste dans le film quelques problèmes de rythme. En fin de compte je regrette vraiment que ce thriller soit litterallement plombé par ses scènes d'action car le reste, sans être exceptionnel, est maîtrisé et cette histoire humaine avec en prime une portée sociale est vraiment très sympathique. Mais les quelques scènes passées au mixer m'ont gâché le plaisir et c'est dommage car il y avait de l'originalité dans cette volonté de faire des combats qu'à l'arme blanche. Sympathique dans l'ensemble mais décevant par rapport à l'attente que j'en avais.
Je commencerais par les points forts. Tout d'abord l'histoire. Je l'ai trouvé vraiment prenante et le scenario est vraiment bien huilé. Le film se révèle comme étant un thriller tranrsposé dans un contexte de drame social. On y évoque la situation peu connue des Joseonjoks, des immigrés coréens vivant en Chine pour survivre. Le personnage principal est un de ces Joseonjoks qui doit repartir en Corée pour tuer un homme et ainsi éponger ses dettes, son interprète est vraiment très bon, il rend ce personnage humain et attachant. Globalement le casting tient vraiment la route et l'ambiance du film se montre très convaincante mais cependant je ne peux m'empêcher d'être déçu en observant le traitement accordé à la mise en scène.
Le film contient peu de scènes d'action et c'est tout à son honneur car celles-ci sont bâclées. Il y a des scènes tout simplement illisibles et pour moi l'un des critères qui rentrent en compte dans le niveau de jouissance des scènes d'action c'est bien la lisibilité. Dans ce domaine autant dire que la course-poursuite au milieu du film est totalement ratée et en prime c'est bourré d'incohérences (Enfin peut-être que c'est cohérent mais en tout cas c'est tellement mal filmé qu'on peut pas le voir). Pourtant hormis ça on sent qu'il y a du talent derrière la caméra car on a un réalisateur qui sait faire monter la tension même si il subsiste dans le film quelques problèmes de rythme. En fin de compte je regrette vraiment que ce thriller soit litterallement plombé par ses scènes d'action car le reste, sans être exceptionnel, est maîtrisé et cette histoire humaine avec en prime une portée sociale est vraiment très sympathique. Mais les quelques scènes passées au mixer m'ont gâché le plaisir et c'est dommage car il y avait de l'originalité dans cette volonté de faire des combats qu'à l'arme blanche. Sympathique dans l'ensemble mais décevant par rapport à l'attente que j'en avais.
Du très bon cinéma, malgré quelques scènes de violence et de poursuites un peu trop longues à mon gout. Tout au long du film, on passe agréablement d'une scène de violence à une scène plus intimiste ce qui permet d'apprécier ce film malgré sa longueur.
Le scénario est très bien ficelé et nous tient en haleine, on ne décroche que lorsque les scènes de poursuite durent trop longtemps et ne deviennent plus crédibles. A voir.
Le scénario est très bien ficelé et nous tient en haleine, on ne décroche que lorsque les scènes de poursuite durent trop longtemps et ne deviennent plus crédibles. A voir.
The murderer est un thriller ensanglanté par des tueries et une barbarie sans limite... un film criminel avec une course poursuite impitoyable résume ce polar coréen.
Si les italiens savent faire les pâtes et les allemands les voitures, les coréens savent faire du cinéma incontestablement. Avec ce Murderer, le réalisateur Na Hong-jin va au delà de sa précédente œuvre The Chaser et nous propose un thriller d'action d'une intensité rare au cœur de la mafia asiatique où les règlements de compte rythme avec bain de sang. Sexe, violence, course poursuite, rebondissements et manipulations, les ingrédients classiques du thriller sont ici sublimés par la noirceur des décors et par une mise en scène haletante qui ne laisse pas vraiment de place aux longueurs et aux temps morts. En effet, on ne voit pas passer les 2H20 de projection tant cette histoire arrive à nous convaincre et à nous maintenir en éveil aux moindres petits détails. Le scénario est très dense et nous abreuve en personnages et en lieux d'action à tel point qu'on pourrait s'y perdre entre tous ces quartiers et toutes ces mini-intrigues qui se mettent en place (la VO n'aide pas trop pour ça). Mais on ne frôle pas l'indigestion au contraire car l'ensmeble reste parfaitement cohérent et ne tombe jamais dans le futile et la légèreté. Non ici on est dans le dur ! Et au delà de la puissance de cette histoire, on retrouve bien sûr des acteurs exceptionnels. A commencer par Jung-woo Ha qui interprète Gun-nam, un chauffeur de taxi sud-coréen vivant dans les bas fonds d'une petite ville chinoise. Séparé de sa femme, croulant sous les dettes, il va accepter de tuer un homme pour de l'argent; un sale boulot qui va lui attirer les pires ennuis comme vous vous en doutez....Un personnage émouvant qui porte sur son visage tout le malheur qu'a pu connaitre son peuple dans le passé. C'est l'image de l'homme perdu, prêt à tout pour s'en sortir et qui ne doit son salut à personne mais uniquement à son courage : pour cela l'affiche du film est très réussi. On retrouve par ailleurs avec plaisir certaines situations qui ont fait le succès de First Blood (forêt, camion....)
Enfin, Kim Yun-Seok campe de façon remarquable un parrain chinois aussi influent que brutal. Le genre de gars avec qui il ne vaut mieux pas être en compte ! Un personnage qui ne paye pas de mine aux premiers abords mais qui reflète à lui tout seul la violence primate du film.
Les amateurs du genre seront forcément séduis même si en France on n'aura peut-être pas déceler toutes les subtilités et aspects de ce film qui se déroule entre la Chine et la Corée du Sud.
Enfin, Kim Yun-Seok campe de façon remarquable un parrain chinois aussi influent que brutal. Le genre de gars avec qui il ne vaut mieux pas être en compte ! Un personnage qui ne paye pas de mine aux premiers abords mais qui reflète à lui tout seul la violence primate du film.
Les amateurs du genre seront forcément séduis même si en France on n'aura peut-être pas déceler toutes les subtilités et aspects de ce film qui se déroule entre la Chine et la Corée du Sud.
vidalger
Autant la mise en scène et la technique cinématographique (ici, une image éblouissante, un montage nerveux, une direction des acteurs souvent pleine de finesse, des scènes de poursuite particulièrement habiles) nous confortent dans l'impression que le cinéma coréen est un des meilleurs au monde, autant la ratatouille du scénario peine à nous convaincre. Très malin celui qui comprendra tous les arcanes de cette histoire alambiquée. Les scènes grand-guignolesques, par leur répétition et leur fréquente inutilité, finissent par lasser le spectateur le plus ouvert à l'exotisme des mafias asiatiques et gâchent toute l'intelligence des scènes qui exposent la misère sociale des prolétaires chinois. Pour autant, à cent coudées au dessus des pseudo-thrillers français...
Christoblog
J'avais été de ceux qui avait dit beaucoup de bien de The chaser, le premier film de Na Hong-Jin.
Pour son deuxième opus, le jeune réalisateur coréen n'hésite pas à tenter quelque chose de beaucoup plus difficile. The chaser était en effet une variation assez roublarde sur le thème du serial killer, alors que The murderer est une fresque au long court (2h20 !) qui mêle chronique sociale, découverte de la communauté des sino-coréens de la province chinoise de Yanbian, film gore, exercice de style hyper-violent, film sentimental, enquête policière et film à énigme.
Le plus remarquable est probablement la mise en scène, très caractéristique et basée sur des a priori extrêmement pointus : une caméra légèrement flottante même dans les plans fixes (comme si elle était montée sur une bouée flottant sur une mer tranquille), un montage super-speed (95 % des plans doivent faire moins de 3 secondes) même dans les moments calmes, et une bande-son très travaillée. L'impression résultante est une sorte d'hyper-réalisme, à l'opposé exact de l'hyper-formalisme développé par Kim Jee-Woon dans J'ai rencontré le diable.
Le film, très intéressant dans sa première heure, devient ensuite une sorte d'enfilade de climax violents. La hache, le couteau et toutes les armes blanches sont copieusement utilisées pour sectionner, fendre et entailler les différentes parties de plusieurs dizaines de corps humains. A certains moments le grand-guignol n'est pas loin, mais comme l'ambiance reste réaliste, le spectateur est pris entre plusieurs sentiments contradictoires : rire, frémir, anticiper la scène suivante, ou sortir de la salle, comme l'on fait 5 spectateurs. La deuxième partie du film est donc une sorte de circuit de montagnes russes (calme, violence, développement de l'intrigue, calme, violence..) qui semble ne jamais devoir finir. Le scénario progresse en hoquetant et trébuchant, à grands coups de révélations fracassantes, de digressions inexpliquées, d'ellipses géantes, de montage en parallèle.
Une expérience borderline durant laquelle j'ai été à la fois intrigué, séduit et exaspéré. Trop longue sans doute et parfois trop riche, mais qui se finit sur une scène de toute beauté.
D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Pour son deuxième opus, le jeune réalisateur coréen n'hésite pas à tenter quelque chose de beaucoup plus difficile. The chaser était en effet une variation assez roublarde sur le thème du serial killer, alors que The murderer est une fresque au long court (2h20 !) qui mêle chronique sociale, découverte de la communauté des sino-coréens de la province chinoise de Yanbian, film gore, exercice de style hyper-violent, film sentimental, enquête policière et film à énigme.
Le plus remarquable est probablement la mise en scène, très caractéristique et basée sur des a priori extrêmement pointus : une caméra légèrement flottante même dans les plans fixes (comme si elle était montée sur une bouée flottant sur une mer tranquille), un montage super-speed (95 % des plans doivent faire moins de 3 secondes) même dans les moments calmes, et une bande-son très travaillée. L'impression résultante est une sorte d'hyper-réalisme, à l'opposé exact de l'hyper-formalisme développé par Kim Jee-Woon dans J'ai rencontré le diable.
Le film, très intéressant dans sa première heure, devient ensuite une sorte d'enfilade de climax violents. La hache, le couteau et toutes les armes blanches sont copieusement utilisées pour sectionner, fendre et entailler les différentes parties de plusieurs dizaines de corps humains. A certains moments le grand-guignol n'est pas loin, mais comme l'ambiance reste réaliste, le spectateur est pris entre plusieurs sentiments contradictoires : rire, frémir, anticiper la scène suivante, ou sortir de la salle, comme l'on fait 5 spectateurs. La deuxième partie du film est donc une sorte de circuit de montagnes russes (calme, violence, développement de l'intrigue, calme, violence..) qui semble ne jamais devoir finir. Le scénario progresse en hoquetant et trébuchant, à grands coups de révélations fracassantes, de digressions inexpliquées, d'ellipses géantes, de montage en parallèle.
Une expérience borderline durant laquelle j'ai été à la fois intrigué, séduit et exaspéré. Trop longue sans doute et parfois trop riche, mais qui se finit sur une scène de toute beauté.
D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Tout était super et puis patatra...Je n'ai pas compris la fin et j'avoue que l'incroyable succession de coups de haches, couteaux est un peu exagérée. Pourtant, je ne regrette pas mes 10 euros.
Thriller noir, poisseux, quasi nihiliste mais très réussi. On a parfois un peu de mal à suivre, surtout dans la 2ème partie, mais ce n'est pas très grave tant les 2h20 sont étourdissantes....jusqu'à la pirouette finale à ne pas rater.
traversay1
Plus que remarqué avec The Chaser, le coréen Na Hong-jin va encore plus loin avec The Murderer. En clair, ses penchants pour la violence s'y manifestent avec une rage redoublée, au bord de l'écoeurement, même pour des âmes peu sensibles. The Murderer est beaucoup trop long, fait de poursuites spectaculaires, de combats sanglants à la machette, ou tout objet susceptible de tuer. Il y a une frénésie à filmer chez Na, une maîtrise de l'image confondante, mais son film est truffé d'invraisemblances, de rebondissements improbables, avec un héros indestructible, au milieu de mafieux aux desseins aussi noirs qu'impénétrables, créant une certaine confusion, pour être poli, dans un scénario échevelé. Na Hong-jin veut-il se positionner comme le monsieur plus du cinéma coréen (il y a de la concurrence) ? Dans un sens, c'est réussi, si l'on accepte une surenchère gratuite de gore, qui laisse sur le flanc, aussi épuisé que le héros du film. Un peu dégoûté, aussi.
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