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cylon86
2 519 abonnés
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3,0
Publiée le 1 août 2011
Le nouveau film de Hong-jin Na, réalisateur prometteur de "The Chaser" est un thriller noir à la violence crue réservant de superbes scènes avec notamment un Kim Yun-seok en gangster à priori empoté mais très brutal. Le style est là mais il manque un scénario étoffé. Si l'histoire est ancré dans un contexte social intéressant, elle reste très (trop) classique et pas du tout surprenante à la limite du cliché. Mais la maîtrise de la caméra est telle que le cinéaste parvient à masquer un peu cette grande faiblesse.
Cela faisait un moment que je voulais le voir suite à "The Chaser" que j'avais vraiment adoré et j'ai enfin pu réaliser mon souhait. A vrai dire, je dois avouer que je suis un peu déçu par cette dernière réalisation. Ce qui m'a particulièrement agacé, c'est le fait que le protagoniste semble immortel et que les scènes de poursuites sont carrément grossies, étonnant de la part d'un réalisateur de cet acabit. Cependant, le sujet est original et réaliste et les personnages sont charismatiques. Autre chose qui m'a un peu "saoulé", le fait que l'on ait le droit à pas mal d'hémoglobines, là ça gicle. En fait, la première partie du long métrage est bonne voire très bonne mais au fur et à mesure on sent que tout s'essouffle à notre grand désarroi. 2h30, c'est beaucoup trop long pour une production de ce genre, 2h aurait été bien suffisant. Performance très satisfaisante de l'acteur principal et des autres, l'ambiance est bien retranscrite mais pour moi, il manque quelques petites choses comme de bons vieux plans séquences. Parfois, la caméra bouge trop et je trouve cela très désagréable car nous ne sommes pas dans un format documentaire ou assimilé. Le dénouement est assez décevant, et qui plus est, carrément téléphoné. En bref, je m'attendais à mieux mais je suis bien content d'avoir pu le visionner. 13/20.
Attention, violent. Il faut s'accrocher aux basques du héros, à la recherche de sa cible et de son épouse puis lui-même poursuivi par de multiples adversaires. Sanglant et physique, ponctué de scènes de cascades automobiles parfois impressionnantes, c'est une vision de la société coréenne surprenante qu'il nous est donné d'observer, noire et très violente. La 2ème partie du film est un petit peu décevante car le scénario s'embrouille et rend l'ensemble incohérent. Un autre aspect m'a troublé : le peu d'efficacité des forces de l'ordre, tournées en ridicule par le réalisateur. Il n'en reste pas moins qu'on ne s'ennuie pas un instant.
Ce nouvel opus de Hong-jin Na déçoit les attentes qu'avait fait naître "The chaser". On retrouve certes l'incroyable énergie cinétique que le réalisateur sait insuffler aux séquences d'actions, son sens du cadre et du découpage, mais l'intrigue pêche par sa confusion (qui n'est pas ici synonyme de complexité) et son inutile longueur. On est loin du savoureux mélange des genres du précédent film, de son baroque dostoïevskien. "The Murderer" est un simple et pur exercice de style, qui connaît des moments de grâce... mais aussi de lassitude.
Voilà un film qui met en évidence l'absurdité de certains titres lorsqu'il s'agit de les distribuer en France. Le titre coréen, traduisible en "Mer Jaune" se voit transformé à l'anglaise en Murderer alors que, tant qu'à faire, "The survivor" aurait beaucoup mieux convenu. Nouveau film du réalisateur du brillant The chaser, The murderer est l'histoire d'une course poursuite bientôt double puis triple, chacun échappant à plusieurs autres et réciproquement, et à la police aussi. Le film se donne pour base une réalité sociale et politique que nous ne connaissions pas, à savoir le sort réservé aux coréens du nord établis en Chine et rêvant de rejoindre la Corée du Sud. Où l'on découvre que l'exploitation de la misère est ici comme ailleurs, aux mains de gangs sans morale ni scrupules. Dans ce contexte, Gu-nam, joueur endetté, va être envoyé à Seoul pour assassiner un type. Et c'est là que les ennuis vont... continuer. On reconnaît la patte de Kim Yun-seok dans cette manière très urbaine de filmer l'architecture et les rues comme autant de formes abstraites. On reconnaît également sa manière de tourner la police en ridicule même si le mélange des genres n'est ici qu'effleuré alors qu'il faisait une des forces de The chaser. Un peu long à démarrer, trop long dans sa présentation, le film oscille entre frénésie et temps morts, franchissant à chaque tuerie un degré de barbarie. Comme si, peu à peu, au fur et à mesure d'un récit improbable, les personnages aux forces décuplées (le poursuiveur Myun arrive à trucider à la hache 10 mecs armés de couteaux...) s'enivraient du sang qu'ils font couler. Le film devient alors une comédie aussi noire qu'absurde, course poursuite avec la mort pour seule issue. Même si certaines scènes sont étonnantes d'efficacité et de frénésie, on peine à suivre un récit un peu trop alambiqué souffrant de régulières baisses de régime. Un peu bancal en définitive, The murderer ne retrouve pas la puissance de The chaser. Tout cela n'empêche pas The murderer d'être un thriller de haut niveau, nettement au-dessus de la production occidentale du genre.
De la même trempe que The Chaser, mais avec un côté plus humain car l'objectif de notre héros est de sauver sa famille. Le scénario est superbe, il faut suivre la démarche de tous les protagonistes, et seulement on comprend mieux pourquoi, qui, comment ... chacun voulait tuer le yakuza ! Le film est super violent découpage à gogo et bataille à coup de couteau et de hache !
Bon thriller noir coréen, avec des scènes d'action des courses poursuites dignes des blockbusters américain! Malgré un scénario qui part très loin au fil du film et qui peut être difficile à suivre, la qualité des acteurs et de la réalisation nous tient en halène tout au long des 2h20 du film..Hong Jin Na signe là un film plus dans l'action mais avec une ambiance beaucoup moins pesante et prenante que son précédent film, The chaser. Un cran en dessous donc de ce dernier, the murderer reste quand même une réussite..
Après le monstrueux "J'ai rencontré le diable", voici la deuxième découverte coréenne du mois ! Si le film présent n'est pas aussi marquant et définitif que le premier, force est de reconnaître que l'intensité du récit, et la maitrise de la réalisation et du rythme (malgré des défauts sur lesquels je reviendrais) en font un thriller noir très prenant ! Alors que l'on croit au départ que l'histoire sera assez basique et peu complexe, on se rend vite compte que ce n'est pas du tout le cas, et il faut bien admettre que par moments, on s'y perd ! En effet, les personnages sont tellement nombreux que l'on a parfois du mal à se souvenir de leur rôle dans l'histoire, et que l'on se retrouve souvent paumé ! Mais ce n'est pas un gros problème, car l'intérêt se trouve ailleurs ! Le réalisateur a apparemment décidé de pousser la violence à un niveau quasiment surréaliste, et les nombreux règlements de compte qui rythment le récit font pour le coup plonger le film dans une ambiance apocalyptique, qui ne ménage pas le spectateur ! L'hémoglobine coule à flots, on s'affronte à l'arme blanche, et sans raconter la fin, il ne faut pas s'attendre à ce que le moindre personnage s'en sorte indemne ! Le plus gros défaut du film se trouve être, malheureusement, dans ses scènes d'action, étonnamment illisibles ! Alors que les asiatiques sont pourtant réputés pour leurs techniciens et leurs scènes d'action impeccables, ce n'est pas du tour le cas ici, ce qui est problématique lorsqu'on sait que les courses poursuites sont nombreuses et sont très bien conçues ! Le problème se trouve être dans l'exécution ! Mais si l'on oublie cet inconvénient, on prend un plaisir monstrueux devant ce thriller ultra violent qui montre définitivement que la Corée du Sud ne fait pas dans la dentelle !
A croire que c'est la mode du moment au pays du matin calme, à moins que ce ne soient les distributeurs français qui pensent que seul ce type de cinéma est importable de là-bas jusqu'à chez nous, mais en tout cas, les films coréens de ces dernières années s'enchaînent et se ressemblent tous ! Pour moi qui me suis coltiné il y a peu le "I saw the devil" de l'ami Kim Jee-Woon, j'avoue que ce "Murderer" m'y a fait beaucoup pensé, surtout dans le ressenti que j'en ai eu. Au départ, j'ai été totalement conquis par un cinéma d'une élégance et d'une efficacité remarquable. Pour tous ceux qui croient que l'esthétisme est l'ennemi de la « sensation du vrai », ou bien de la retranscription de ce qu'il a de plus épuré et de plus misérable, la première partie de "Murderer" y apporte une réponse plus que convaincante. Mais bon, à croire que les Coréens sont tous des bouchers refoulés, car encore une fois ce film en provenance du pays du matin calme finit par perdre progressivement le fil de son intrigue pour se conclure en véritable foire à la découpe, le tout dans un flot de sang absolument incroyable. Je ne connais pas la Corée, mais j'avoue que j'y penserais à deux fois avant d'y aller. A en croire le cinéma qu'ils nous envoient : le taux de criminel au kilomètre carré explose la moyenne des pays développés et leur police est toujours d'une remarquable incompétence, ce qui n'est pas rassurant étant donné le fait qu'un Coréen moyen peut continuer à courir après avoir reçu trois balles et perdu huit litres de sang (j'ai même cru comprendre que leurs blessures se cautérisaient toutes seules). Je veux bien que ce soit un genre, mais même si c'est le cas, je n'y adhère pas. Pour moi, la quatrième et dernière partie de ce film est totalement inutile par rapport à la démarche globale du film, c'est un effet de style autant encombrant qu'absurde. A ce titre d'ailleurs, autant Na Hong-jin excelle globalement dans sa réalisation, autant il se chie dessus dès qu'il s’agit de penser et de filmer une scène d'action. La plupart du temps, ces scènes sont de véritables n'importe quoi illisibles qui servent souvent à en cacher leur invraisemblance. Quel dommage donc ! Car voilà deux films coréens qui, coup sur coup, après avoir mené un début éclatant avec une forme somptueuse, partent totalement en cacahuète dans un spectacle morbide et interminable... Quel gâchis...
It a nice movie though. But just ready for the BLOODY part that might scare u away.. There's no time for u to rest after it start the journey. Click ur safety belt, c'est parti!!!
Film policier avec un petit fond social, qui peut se laisser voir. La réalisation est soignée, la photographie aussi. Hélas, j'ai regretté une intrigue confuse, un manque de vraisemblance (la course poursuite tourne au ridicule), et un léger manque de naturel dans l'image. Le réalisateur abuse des filtres colorés, au point d'en devenir pénible (les cigarettes brillent en violet !). J'ai fini par trouver les 2h20 un peu longues. La fin n'est pas évidente à saisir; j'aurais aimé un développement plus explicite pour ceux qui ne sont pas physionomistes !
"The Murderer" n'a pas de chance : il sort en France quasiment en même temps que l'excellent "J'ai rencontré le diable", avec lequel il ne supporte pas la comparaison. Non pas qu'il soit mauvais, mais globalement... tout y est moins bien. Le scénario, parfois un peu confus. Les acteurs, moins intenses. La mise en scène, moins précise. Le montage, beaucoup trop saccadé. Le réalisateur semble penser que le seul moyen d'insuffler du rythme à son film, c'est de faire un montage de bourrin ; ça a plutôt tendance à me coller un bon mal de tête... Les scènes de violence et de courses-poursuites sont donc assez inégales : si le meurtre commandité, en fin de deuxième partie, mélange de suspense et de violence, constitue le meilleur moment du film, d'autres scènes de ce genre sont beaucoup trop confuses et s'avèrent franchement décevantes. Sans compter quelques gros passages à vide par ci par là. Pas mal, donc, mais globalement en dessous de mes attentes.
Encore une claque cinématographique reçu par ce thriller ou le scénario plein de suspens , les acteurs , la musique nous entrainent pour 2h30 de bonheur . Merci les Coréens pour votre savoir faire à présent de cet art .
La complexité scénaristique se fait rapidement bouillie narrative et visuelle, à l'instar des cranes fracassés à coups de haches ou des pouces découpés au canif. Le film n'est sauvé que par son côté naturaliste assez vite, malheureusement, dispersé. The Chaser, moins ambitieux, était aussi bien plus efficace.