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beautifulfreak
110 abonnés
343 critiques
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3,0
Publiée le 22 août 2011
Après avoir vu son excellent premier long "The chaser", un studio hollywoodien a bavé d'envie de co-produire le prochain Hong-jin Na. Mais Na n'en a pas baissé son froc pour autant et il remet le couvert avec un film sans concessions et d'une sauvagerie extrême (seulement interdit aux mois de 12 ans, allez savoir pourquoi), dans lequel les hommes se comportent comme des chiens enragés, peu fidèles envers leurs codes d'"honneur" respectifs, et n' ayant que la violence pour exprimer leur impuissance et leur dégoût de vivre. Et ils ne manquent pas de l'exprimer (et sans armes à feu, s'il vous plaît)! Le scénar est plutôt confus (on ne s'y retrouve pas toujours, avec ces histoires de mafias, de trahisons), certaines scènes sont brouillonnes (la poursuite de voitures), mais cette visite des bas-fonds physiques et mentaux électrise le spectateur et impose sa noirceur.
Intense, brutal, aucun temps mort, de la tension et de l'action durant 2h20, une réalisation pointue, des acteurs crédibles, une histoire forte, des meurtres à l'arme blanche (notamment à la hachette) particulièrement efficaces, des changements de rôles (chasseur/chassé). Une tuerie au sens propre comme au sens figuré avec une fin surprenante. Le cinéma coréen a définitivement attend des summums jusque là quasi réservés exclusivement au cinéma outre-Atlantique. Époustouflant! Le deuxième chef d'oeuvre de Hong-Jin Na après l'extraordinaire "The chaser" (dont les états-uniens veulent d'ailleurs un remake avec Di Caprio). Une vraie pièce indispensable à votre culture cinématographique. Moi je n'attends plus qu'une chose, le troisième film de Hong-Jin Na...
The Chaser possède une force supplémentaire que The Murderer traduit en burlesque. Le drame et le réalisme du premier deviennent drame aux accents d'humour qui désamorcent l'émotion, quitte à demeurer une excellente maîtrise formelle, pour ainsi dire une course-poursuite appuyée nimbée de scènes sanglantes forcées. Ce qui gêne avec ce film, outre quelques moments incongrus comme de faux décors hallucinants, c'est donc la violence qui perd de sa signification, mais encore les images de carnage voyeurist es puisque le réalisateur montre sans aller au bout de son raisonnement. Finalement The Murderer, sans pouvoir l'accuser de pétard mouillé, est un film bancal à trop d'égards pour arriver à se hisser au niveau d'un Chaser autrement plus noble, la comparaison servant à positionner The Murderer qui a bénéficié lui d'une effervescence certaine.
Un film exceptionnel, le contre pied parfait aux films us, comme quoi on peut faire de très bon films sans avoir des bankables plein l'écran mais en travaillant le scénario et l'image.
Un film noir, violent -une violence qui n'est d'ailleurs pas gratuite puisque réaliste- et qui garantit un suspense permanent. Les deux rôles principaux sont interprétés à merveille, les scènes de poursuite et de combat à l'arme blanche haletantes. Un bijou !
C'est pas mal du tout. Scénario original, personnage sombrant dans la folie, violence, tout les ingrédients habituels des films noirs Sud-Coréen dont je ne me lasse pas. Je lui reproche d'être un peu longuet et d'avoir repris la trame d' "Esther" ce qui gache la surprise...
The Murderer succède à l'anxiogène The Chaser, et la continuité thématique n'a pas que lieu dans la filiation de ces titres en -er. Ici encore, l'absurde et sourde violence prédomine sur le suspense, quelque peu nébuleux. Hong-Jin Na multiplie les scènes de poursuite et les accès de sang jusqu'à l'écœurement -le final aurait pu être raccourci: et la même question que pour J'ai Rencontré le Diable prédomine: jusque quel point ce cinéma coréen en bout de course pourrait-il être l'exercice d'une auto-dérision flagellatrice? Et surtout, pour combien de temps, ce cinéma très en vogue pourra t-il se complaire dans ses codes maintenant clairement établis: vengeance, noirceur et gore encore et encore. Fleurant tantôt avec le délicieux sens de la dérision de Kitano -on repense au grand Outrage-, The Murderer oscille entre le pur coup d'éclat et l'écœurante ribambelle de membres découpés, pour un deuxième essai qui déçoit autant qu'il intrigue.
Malgré un talent indéniable du réalisateur et un premier rôle très réussi, ce film est une déception. D'abord parce que le réalisateur avait placé la barre haut avec "The Chaser" ; cet opus est moins drôle, et plus généralement moins original dans le traitement. Le scénario se complexifie à l'excès, et on finit par s'y perdre. Le twist final est inutile et cliché. Ensuite, trop de violence gratuite finit par gêner. Les tueries au couteau et à la hache qui se succèdent auraient justifié une interdiction aux moins de 16 ans. Enfin, les scènes figurant des personnages qui fument clope sur clope sont particulièrement agaçantes. L'industrie du tabac rémunère bien, mais les dégâts scientifiquement établis sur les jeunes spectateurs devraient amener à une prise de conscience... dommage, car l'ambiance est très réussie, et l'idée de départ aurait pu conduire à un grand film.
Un thriller avec une identité très forte, celle du réalisateur Hong-jin Na (''The Chaser") qui confirme et renouvelle le genre. Un polar sud-coréen sombre, très noir et ultra-violent comme savent les faires les rélisateurs sud-coréens. La mise en scène est parfaitement maîtrisée et même parfois digne d'un virtuose. Les 2 interprètes principaux (Kim Yun-seo et Jung-woo Ha) sont excellents (comme ils l'étaient dans le précédent opus en 2009). Les images valent la peine, le son est bien présent et le montage est dynamique comme le thème. L'avantage qu'a le film par rapport à d'autres c'est qu'il a un scénario (certes un peu tarabiscoté à triple intrigue, surtout la fin pas évidente à comprendre) qui mélange description de la pègre coréenne, drame social, psychologie, cours d'histoire au début (sur les sino-coréens apellés aussi Joseon-Jok), histoire d'amour tout en insistant sur le côté tragédie du héros!! Cependant, après un départ en fanfare à la fois intimiste, prenant et remarquablement filmé, le film se perd en longueurs, en séquences de en gore limite boucherie (du sang trop gratuit et pourtant je ne déteste pas l'hémoglobine, d'ailleurs ne valait-il pas une interdiction à 16 ans?) et en courses poursuites invraisemblables et parfois peu credibles. Si l'on rajute une fin décevante car pas évidente à saisir (que fait la femme du héros de retour chez elle à la fin?). Dommage car le tout est plutot bon...et pour une fois qu'il ne pleut pas en Corée...
Une histoire bien construite mais d'une violence extrême pouvant impressionner au delà de 12 ans. Au point d'avoir un coté grand-guignol parfois un peu gênant (est ce volontaire? on le souhaite). Les acteurs sont vraiment bons. J'ai été dans l'ensemble moins emballé que pour The Chaser. Un conseil : attendez la fin du générique....c'est important
La première partie du film est vraiment excellente, on ne sait pas ou elle nous mène et l'acteur principal est attachant, les situations galères s'enchaine lors de son périple et le suspense est omniprésent, la seconde partie du film change complètement le genre et devient une sorte de tuerie improbable aux armes blanche entre des personnages à la limite d'être invincible, c'est sanglant à souhait et sa n'arrête pas, j'ai apprécié également cette partie même si j'ai préféré la première, le changement de genre à été peut être un peu brutal pour moi, dans l'ensemble c'est un bon film
En 2009 le premier film de Hong-jin Na The chaser avait créé la sensation et fut l'une des bonnes surprises de l'année. Ce nouvel opus était donc très attendu. L'attente a été récompensée. Une nouvelle fois le réalisateur sud-coréen nous gratifie d'un polar noir ultra-violent de haute volée. Une fois de plus la mise en scène est parfaitement maîtrisée et fait preuve d'une belle virtuosité. Le scénario, même si un brin tarabiscoté, mêle habilement drame social, histoire d'amour et magouilles de la pègre coréenne dans un balai lyrique digne des meilleures tragédies grecques. Il va s'en dire que l'interprétation tient la route, on retrouve les deux mêmes acteurs principaux que The chaser. Idem pour la technique avec des images d'une grande beauté, un son et un montage nerveux au couteau. La scène de poursuite finale restera dans les annales. Dans le match qui oppose ce film à J'ai rencontré le diable, ce Murderer l'emporte haut la main sur tous les plans. Il gagne en psychologie, en suspens et en intérêt ce qu'il perd en violence et en gore. Hong-jin Na est décidément un metteur en scène à suivre, un de plus en Corée. Il confirme largement les espoirs mis en lui après son premier long métrage. On attend donc le troisième avec encore plus d'impatience. En attendant on se délecte de ce polar noir, sombre et sans concession comme on en voit malheureusement de moins en moins...