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SHWARZIE
36 abonnés
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2,5
Publiée le 9 janvier 2012
La dernière 1/2h est de trop, à force d'aller crescendo dans l'action et les tueries, la fin devient un peu n'importe quoi avec ce bain de sang à la machette et au couteau (pas d'armes à feu pour des mafieux asiatiques?) on se croirait dans un film gore alors qu'on regarde un film de gangsters; sinon les acteurs, l'histoire, l'action sont excellents; aller un sushi et au lit.
Ça doit être le premier film coréen que je vois et je suis plutôt surpris, du très bon cinéma. Un réalisme assez poisseux et un thriller/action très dynamique porté par les deux très bons acteurs principaux, très impliqués dans leurs rôles. Une scène de course poursuite à pied et en voitures digne des meilleurs blockbusters US, vraiment agréablement surpris par ce cinéma coréen. Après là où ça pèche, c'est au niveau du scénario ! Ça part bien par une mise en place du décor, de l'intrigue, des personnages notamment "Gu-nam" mais au final l'intrigue est partie en vrille, on ne sait plus qui est contre qui, qui a commandité quoi et pourquoi et le personnage principal se retrouve dans une spirale de violence en ayant l'espoir de retrouver sa femme : sur ce point, le film est d'ailleurs plutôt très violent, les combats, les assassinats et autres vengeances s’exécutant à la hache ou au couteau, une sacrée boucherie donc. Pour conclure, c'est donc un film prometteur pour un réalisateur prometteur (reste à voir son premier film "Chaser"), un cinéma de grande qualité, réaliste mais parfois brouillon dans le scénario et peut-être exagéré dans la violence (uniquement interdit au - de 12 ans alors que c'est très gore, enfin bref, ça sent le petit coup de pouce du CSA pour que le film fasse un minimum d'entrées en France), chacun son point de vue.
The Chaser du même réalisateur restera l'un des meilleurs films provenant d'Asie de ces dernières années, car réaliste, violent et avec de multiples rebondissements. Par contre, dans The Murderer, même si tous les personnages sont intéressants et le travail du réalisateur magnifique, j'ai moyennement apprécié ce que j'appellerai la surenchère de violence qui fait perdre tout réalisme, voire rend risible certains passages. La première partie du film est prometteuse, et la mise en place des personnages plutôt réussie. Le ton noir et réaliste crée un fort attachement au héros, pauvre homme aux prises avec un choix cornélien. Puis, il y a un déclic, comme si on changeait brutalement de film. D'un seul coup, notre quidam se transforme en Bruce Willis, l'increvable des Die Hard, capable de semer en courant les voitures de police, puis d'encaisser balles et coups de hache sans faiblir... Un bilan mitigé donc pour le second film de Hong-Jin Na. Même si on retrouve des éléments de son 1er chef d'oeuvre, ce nouveau film s'enfonce dans la surenchère.
L’intrigue met un peu de temps à se mettre en place mais on assiste des courses poursuites impressionnantes, rarement vues même dans le cinéma américain. Le déroulement du récit a son lot de rebondissements. Quant aux scènes d’action, les combats à l’arme blanche (dont la hache) sont sidérants. Cependant la multitude de personnages rend l’histoire difficile à suivre. Les deux protagonistes ( Gu-nam et Myun )sont épatants. C’est un film sans concession qui nous entraîne dans une spirale infernale dont l’issue ne peut se deviner. A voir absolument.
Sur bien des aspects, The Murderer est l’expansion de The Chaser, le premier film de Na Hong-jin : reprenant ses deux comédiens en inversant leurs rôles, s’inscrivant sur des thématiques assez proches, au sein du polar coréen (vengeance, ultra violence), cet opus est plus long, plus ambitieux et plus vaste dans ses enjeux.La violence, chez Na Hong-jin, est souvent laborieuse : certes, l’ennemi tombe vite, mais lorsque les protagonistes s’empoignent, les coups sont longs Na Hong-jin maîtrise incontestablement la grammaire filmique : lui reste à trouver un sujet qui soit un peu plus personnel
Un bon thriller, même si à la fin du film, le réalisateur Na Hong-jin, en fait un peu trop. Mais il faut voir cette débauche de moyens comme un spectacle, même si cela nuit à la cohérence du scénario. Pourtant le début du film avec son réalisme dépeint très bien la vie dans la préfecture autonome coréenne de Yanbian. Puis la partie sur l'élaboration du crime jusqu'à ce que Gu-nam, le héros du film, soit doublé par une autre équipe de tueurs, tient vraiment en haleine. On se dit que cette partie du film n'a rien à envier aux productions américaines des années 70/80. On imagine aisément Al Pacino ou Robert de Niro dans le rôle de Gu-nam. Le film est encore impeccable quand Gu-nam comprend qu'il s'est fait berner par Myun, le commanditaire du meurtre. Malheureusement la dernière demi-heure est un peu trop excessive. Gu-nam se transforme en héros invincible qui tue tous ces adversaires. On retrouve cette même variante du héros imbattable dans le film de Lee Jeong-beom, The man from nowhere. C'est un héritage culturel hérité des films d'art-martiaux. Mais l'action est très (trop) rapide, car c'est impossible d'avoir autant de rebondissements avec des poursuites et des scènes de combat dans un temps si limité dans le scénario. Mais il faut voir cela comme un divertissement fait pour faire réagir les spectateurs coréens dans les salles de cinéma. The Murderer doit rester un film populaire avec les codes du genre.
Découvert grâce au festival de Cannes, le second film de Na Hong-Jin est une nouvelle immersion dans les aspects les plus obscurs de la Corée du Sud, en l’occurrence les méthodes illégales de gagner sa vie pour les "Joseon-Jok". Dans cet univers particulièrement brutal, on suit la véritable descente aux enfers d’un simple chauffeur de taxi prêt à tout pour se faire payer l’argent nécessaire à payer ses dettes. Cette explosion de violence et ces séries de courses poursuites sont parfaitement filmées avec un rythme trépident. La construction narrative dans les passages où l'enquête du personnage est au centre de l’intrigue peut, quand à elle, paraitre confuse du fait du montage enragé. Les deux acteurs principaux, les mêmes que dans THE CHASER, sont très bons dans leurs rôles pleins de violence.
Aprés The Chaser, la nouvelle réalisation de Na Hong-jin est tout simplement excellente. The Murderer s'inscrit dans la plus pure tradition des polars coréens. Violent et trés beau visuellement, The Murderer enchaîne les moments de bravoure avec des courses-poursuites hallucinantes, aussi bien à pied qu'en véhicule, et des combats à l'arme blanche réalistes et sanglants. L'interprétation des acteurs est sans faille et Na Hong-jin maîtrise son film d'une main de maître. A noter que Kim Yun-seok et Jung-woo Ha les 2 acteurs principaux de The Chaser se retrouvent dans ce film mais cette fois ci c'est Kim Yun-seok en méchant et Jung-woo Ha en gentil contrairement à The Chaser où les rôles étaient inversés. Il y a Park Chan-wook, Kim Jee-woon et maintenant il faudra compter sur Na Hong-jin dans le paysage cinématographique coréen. Un réalisateur à suivre de prés tout comme ses films.
Le réalisateur de l'exceptionnel "the chaser" revient avec quasiment le même film en plus vitaminé mais pas forcément meilleur. On retrouve l'idée de la poursuite et de la chasse à l'homme, mais celle-ci ressemble à un prétexte pour faire joujou avec des cascadeurs et des pyrotechniciens. On est bien loin de la psychologie des personnages de son premier film qui s'inscrivait dans la lignée de grands films noirs. Là on retrouve plus la patte des films comme "old boy" avec de la violence inutile dans un rythme haletant. Les scènes d'action sont certes efficaces mais noyées dans une intrigue trop complexe et peu attirante. Une petite déception en somme.
Totalement impossible de s'attacher à ce produit creux, deuxième thriller du jeune Na Hong-Jin après le très remarqué The Chaser. On retrouve de celui-ci un petit propos social (les Joseon-jok coréens enclavés dans le territoire chinois et quasiment laissés pour compte) malheureusement bâclé, ainsi que l'impression perpétuelle de course qui, amenée à l'aide d'un montage agressif et d'une mise en scène qui ne tient pas en place, donne au cinéma du réalisateur une vitalité indéniable. Mais cette fois, pas du tout cadrée, sans propos pour lui servir de matrice, cette vitalité tourne quasiment à une rage inconséquente qui ne sait s'exprimer qu'au travers de scènes gores qui s'empilent pour atteindre un ton involontairement grotesque, là où la violence d'un Chan-Wook saisissait aux tripes. La narration, confuse, soutient très mal un scénario qui ne va nulle part, montrant seulement dans une spirale de haine la bestialité d'une humanité qui n'en a plus que le nom. Un propos brut et sans nuances, proprement agaçant. Visuellement, Hong-Jin est sauvé par sa maîtrise globale des scènes d'action, car son image est sans saveur et son style dur à déchiffrer. Maladroit et vainement enragé, The Murderer a pour moi tout d'une vaste imposture.
Un film d'action qui commence lentement mais qui s'enrichit au fur et à mesure que l'intrigue se met en place. Malheureusement beaucoup de défauts viennent se greffer à l'histoire, une mise en scène surdécoupée devenant rapidement énervante, des sous-intrigues qui se croisent et qui rendent le récit incompréhensible et un rythme inégal qui est hachuré de pseudos-chapitres inutiles. La force du film tient dans des séquences géniales d'action et de suspens savamment maîtrisées et des performances d'acteurs étourdissantes.
C'est pas mal du tout. Scénario original, personnage sombrant dans la folie, violence, tout les ingrédients habituels des films noirs Sud-Coréen dont je ne me lasse pas. Je lui reproche d'être un peu longuet et d'avoir repris la trame d' "Esther" ce qui gache la surprise...
Remarqué en 2008 grâce à son excellent premier film "The chaser", Na Hong-Jin nous est de retour avec un film beaucoup plus ambitieu, offrant cette fois un véritable arrière-plan politique et social. Et c'est peut-être là que le bât blesse. Car là où la simplicité apparente de l'intrigue de "The chaser" permettait une certaine urgence, la complexité de "The murderer" l'handicape plus qu'autre chose. Jonglant avec plusieurs intrigues (qui se regrouperont heureusement lors d'un final ironique), Na Hong-Jin étire parfois ses séquences plus que de raisons, nous emmêle un peu les pinceaux, provoquant quelques baisses d'intérêt chez le spectateur tentant d'identifier la place de chacun dans l'histoire. Même son de cloche au niveau des scènes d'action, certes brutales mais pas toujours très lisibles et plus d'une fois too much. Mais derrière ces réserves, on ne peut que saluer les intentions du cinéastes, montrant son pays sous un jour peu flatteur et nous offrant tout de même un thriller bien supérieur à la moyenne, un peu trop long et brouillon mais passionnant, violent et cruel, non dénué d'humour (mais bien noir, l'humour) et porté par l'implication exemplaire de ses comédiens. Pas mal pour un second film, souvent le plus difficile à enfanter d'ailleurs.
Les 30 premières minutes, où l'on apprend à connaître le héros et la pauvreté dans laquelle il vit sont réussies mais Na Hong-jin passe ensuite totalement à autre chose. On oublie le côté humain et effrayant de The Chaser pour se retrouver devant un film gore et bourré de scènes de combats à la hache plus répétitives les unes que les autres, brouillant les pistes sur qui veut tuer qui et pourquoi... Vraiment déçu par ce film qui m'a beaucoup ennuyé par un manque de rythme flagrant. De plus, le film caricature plus ou moins la face sanglante des thriller Sud-Coréens sans réellement justifier ces bains de sang. Dommage.